Neterpeniye (Dmitri, PNJ, Yüna)
Hôpital - 10/01/2025
(PNJ joués par Dmitri Moguilevitch)

Dmitri "Myasnik" Moguilevitch
10-01-2025 21:34:34
Dix jours. Dix longs jours que j'ai montré à ce bijoutier de pacotille que je ne plaisantais pas, que j'avais besoin d'informations. Dix jours que j'attends de lui de me trouver les informations que je recherche et rien. Pas même un petit coup de téléphone ou un petit courrier, lui qui me harcelait quotidiennement pour le moindre petit bobo. "Monsieur Moguilovitch, des gens passent devant ma bijouterie", "Monsieur Moguilovitch, Ethan a la diarhée", "Monsieur MOguilovitch, ma voiture a été incendiée". Pour une fois que j'attends son appel, rien.
Mon message était pourtant clair, j'avais même mis Karm sur l'affaire pour enfoncer le clou. Et là, j'apprends que ce négociant se permet de partir en vacances, comme s'il était payé à ne rien faire. J'ai ouïe dire qu'il avait quitté la Vaeiana, mais il dépends bien de quelqu'un et qui que ce soit, il laisse son élément le plus précieux vaquer inutilement hors de la ville. Trop c'est trop.
Même pour une visite dans un bâtiment que je contrôle et disposant de mes hommes sur place, le protocole reste le même : trois véhicules et une escorte d'au moins cinq hommes avec moi, tout le temps, où que ce soit. C'est ainsi que mon cortège arrive devant l'hopital, se garant au niveau des urgence, ignorant allégrement toute la signalétique. Mes hommes sortent, font un bref contrôle, puis je sors derrière eux.
Aujourd'hui je porte un beau smoking blanc avec un gilet turquoise, une cravate blanche à fine rayure bleutées et une paire de gants blanc. Je ne porte qu'un objet, un sécateur neuf portant encore l'étiquette sur la base d'une poignet. Je m'avance fièrement, suivi par une petite délégation de mes hommes, sous le regard médusé des médecins et des patients. Personne n'ose rien dire, ils savent ce qu'il peut en couter.
-
Par ici monsieur Moguilovitch, fait l'un de mes hommes qui nous guide, marchant devant. Nous allons retrouver mademoiselle Yüna et la faire venir au plus vite.
-
Rapidement, je n'ai pas que ça à faire.
J'entre dans un bureau d'un certain "docteur Maison". Aucune importance, ce sera parfait. La pièce est propre, le bureau impécable, laissant presque penser qu'il est inutilisé. Je m'installe sur la chaise, posant mes pieds sur la table tandis que mes hommes se mettent contre les murs de part et d'autres tandis que je me met à siffloter l'hymne de la mère patrie en regardant mon si bel objet.

PNJ
10-01-2025 21:34:35
Dans l'hôpital, le mot est rapidement transmis et la sécurité - sans délaisser son travail - se met à chercher Yüna. Des groupes de deux hommes en costume, souvent des carrures imposantes en costumes, errent ainsi de pièce en pièce, communiquant en russe par une radio quasi invisible. Au besoin, ils iront sans hésiter la chercher chez elle si jamais elle n'était pas encore au travail, mais une fouille minutieuse des lieux commence.

Yüna Wakazu
11-01-2025 00:33:25
Depuis leur retour de Chine, Yüna et Xavier n’avaient guère eu le temps de se revoir, chacun submergé par ses obligations. Pourtant, ce matin,quelque chose se tramait, une tension palpable, comme l’air lourd avant un orage.
Elle venait à peine de finir une opération longue et complexe. Fatiguée, elle avait rejoint la salle de repos toujours dans sa blouse blanche, espérant quelques instants de répit, quand deux hommes en costume sombre franchirent la porte. Leur arrivée fut instantanée et brutale, coupant court aux conversations, imposant un silence pesant.
Leurs regards étaient durs, froids, comme deux lames prêtes à trancher. Ils ne prononcèrent pas un mot, se contentant d’observer la pièce, de jauger chaque personne présente.
Yüna échangea un regard avec ses collègues, la question suspendue entre eux : Que font-ils ici ? Leur présence était anormale, presque provocante. D’un sourcil levé, l’un des infirmiers semblait déjà se désigner volontaire pour les remettre à leur place. Mais Yüna le retint d’un geste discret.
L’instinct lui soufflait qu’il valait mieux attendre, observer, comprendre avant d’agir. Ce n’était pas une visite ordinaire, et ceux-là ne semblaient pas être du genre à se laisser impressionner par une expulsion polie.

PNJ
11-01-2025 10:21:18
Les deux hommes entrent dans la salle de repos et observe le personnel s'y trouvant. Leur regard se fait insistant en voyant la chevelure rousse d'une jeune femme. Ils la regardent longuement en restant au niveau de la porte, fermant implicitement cette voie de sortie. L'un s'approche de l'autre pour demander à voix basse :
- eto ona, da?
- YA tak dumayu.
Leur voix est grave, le ton est autoritaire, pas vraiment complice et fait froid dans le dos au personnel qui les observe, intrigué. Ils s'avancent vers la rousse qu'ils observaient et s'arrête à quelques pas d'elle.
- Vous Yüna, vous venir avec nous. L'homme a un accent russe et semble encore peu à l'aide avec la langue commune. Notre chef veux vous parler. Venir.
Il fait un petit signe de la main pour signifier de le suivre, son collègue poussant juste un discret grognement. Puis ils se dirigent vers la sortie de la pièce et, si Yüna les suit, jusqu'au bureau du docteur Maison.

Yüna Wakazu
11-01-2025 12:34:24
Yüna les observe un instant, ses yeux passant de l’un à l’autre. Leur posture, leurs voix, ce ton tranchant... tout en eux crie danger. Elle sent la tension monter dans la pièce, mais elle garde un masque de calme, un calme qu’elle s’impose malgré l’instinct qui lui murmure de rester sur ses gardes.
Elle se redresse lentement, décroise les bras, et leur répond d’une voix posée, mais méfiante :
- Je ne sais pas qui vous êtes, mais je suppose que dire non n’est pas une option.
Elle jette un regard vers ses collègues, comme pour leur dire de ne pas intervenir, avant de revenir sur les deux hommes.
- Très bien, je vous suis.
Elle ajuste son badge et passe la porte, gardant une distance prudente entre elle et eux. Chaque pas qu’elle fait est lourd de vigilance, son esprit déjà en train d’évaluer les issues, les possibles échappatoire. Arrivant devant la porte du bureau du docteur Maison elle hausse un cils étonner suivant toujours les hommes se demandant qui pouvaient être leurs chef pour venir régler ses problèmes ici le directeur de l'hôpital ou du marché des esclaves ?

PNJ
11-01-2025 12:55:27
Bien que stoïque devant la jeune femme, ce n'est totalement sûr qu'ils aient bien compris tout ce qu'elle ait dit. Toutefois, il ne font preuve d'aucune violence, voyant que la jeune femme obtempère sans discuter. Ils ouvrent la voie tous les deux devant la jeune femme. L'un des deux, celui à droit, met son doigt sur son oreille et dit :
- My nashli eto. V tualete na vtorom etazhe. My otvezem yego k nachal'niku, vozvrashchaytes' na svoy post.
Le trajet se passe dans un silence seulement rompu par les bruits de pas des gardes et de la jeune femme. Les quelques gardes qu'ils croisent - parfois ceux habituellement en poste, parfois non - se contentent d'observer en faisant parfois un léger signe de la tête. L'un des hommes s'arrête à quelques pas de la porte tandis que l'autre l'ouvre, faisant signe à la jeune femme.
- Entrez. Si il vous plait.

Dmitri "Myasnik" Moguilevitch
11-01-2025 12:55:27
A l'intérieur, je passe le temps comme je peux, sifflotant encore l'hymne de la mère patrie. Je tente bien de faire ce mouvement de rotation très particulier que les gens savent faire avec un stylo, mais le sécateur n'est peut être pas le meilleur objet pour cela. Il tombe ou manque de tomber à chaque fois sans faire le tour de mon doigt.
La chose a beau occuper mon attention, je tourne le regard vers la porte, attendant de voir si ce sera la femme que j'attends ou une autre surprise.

Yüna Wakazu
11-01-2025 13:22:40
Yüna avance derrière les deux hommes, le cœur plus lourd à chaque pas. Elle ne comprend pas leurs murmures en russe, mais le ton est suffisant pour alimenter sa méfiance. Leur silence, leur posture rigide, tout indique qu’ils n’ont pas l’habitude d’être contredits.
Lorsqu’ils s’arrêtent devant une porte, l’un des hommes l’ouvre et lui fait signe d’entrer. Elle prend une seconde, son regard passant de la porte à l’homme, puis finit par avancer.
À l’intérieur, elle trouve Moguilovitch, assis avec une décontraction apparente, s’amusant maladroitement avec un sécateur. Ses yeux se lèvent vers elle, et le sifflement de son hymne s’arrête.
Yüna reste près de la porte, les bras croisés, son regard dur, méfiant.
- Monsieur Moguilovitch, je m'attendais pas à vous revoir de ci tôt et encore moins ici.
Elle avança, sa méfiance évidente, s'arrêtant après quelque pas gardant une longue distances avec son interlocuteur.

Dmitri "Myasnik" Moguilevitch
11-01-2025 13:42:53
Je guette la porte qui viens de s'ouvrir un instant, en plein suspens. C'est bien la jeune femme que j'attends qui entre dans la pièce, la belle rousse que j'avais vu aux bras de Lefèvre durant la soirée. Même en ayant troqué sa grande robe pour une tenue de travail, avoir une coiffure plus pratique et un maquillage plus discret, elle n'en reste pas moins une belle femme avec ses yeux mordorés.
Méfiante, elle reste près de la porte, s'étonnant de me voir ici. Je souris, pose le sécateur sur le bureau, puis fait un mouvement de balancier avec mes jambes pour remettre les pieds à terre et me relever presque d'un bond, restant tout de même de mon côté du bureau.
- Mademoiselle Yüna. Toutes mes excuses d'avoir à vous déranger en plein dans votre activité professionnelle, ce n'est pas dans mes habitudes... Quoi que si en fait. Mon temps est précieux et je n'ai pas le luxe d'attendre que les gens soient disponible pour les aborder.
Me redressant bien droit, j'invite la jeune femme à prendre place dans la chaise en face du bureau tandis que je reprend ma place dans mon fauteuil de manière beaucoup plus sérieuse. Les coudes posés sur le bureau, les mains jointes à hauteur de mon visage, je marque un court silence avant de reprendre.
- Vous avez de la chance, nous allons avoir tout le luxe de bavarder ensemble et de mieux nous connaitre. Cependant, je suis contraint de par ma position à vous imposer quelques règles. Vous êtes une femme intelligente, je suis sûr que vous pouvez comprendre. Et c'est plutôt simple en réalité, je vous demande simplement d'agir comme je vous le demande sans discuter le temps de cet entretien. Si vous ne cherchez pas à fuir, à me nuire ou à me ralentir, je vous garantis qu'aucun mal ne vous sera fait. Vous avez ma parole d'honneur.

Yüna Wakazu
11-01-2025 16:46:01
Yüna s'installe sur la chaise, son regard perçant fixé sur Moguilovitch.
- Vous aimez les jeux, semble-t-il. Faire venir quelqu’un de cette manière, jouer avec des accessoires...
Elle jette un coup d’œil au sécateur posé sur le bureau avant de le regarder à nouveau, un sourcil légèrement arqué.
- Vous comprendrez si je ne la prend pas vers "honneur", surtout après ce que j'ai appris sur votre manière de traiter vos invités. Alors allez droit but je suppose que cela à un rapport avec Xavier. Que me souhaite un homme telle que vous ici ?
Elle reste sur ses gardes, prête à réagir, chaque muscle tendu sous son apparente assurance.

Dmitri "Myasnik" Moguilevitch
11-01-2025 17:42:40
Mon regard suis la jeune femme alors qu'elle s'installe à mon bureau. Bien que méfiante à la base, elle n'a pas sa langue dans sa poche et m'épargne bien vite de fastidieux préliminaire, comprenant bien que je suis là pour son partenaire de danse et non pour elle.
- Perspicace avec ça, j'aime beaucoup. Je souris en poursuivant, il semblerait que monsieur Lefèvre n'ait pas bien compris mon message la dernière fois. En plus de ne pas faire les recherches que je lui demande, j'apprends qu'il erre en ville quand il ne part pas faire Dieu seul sait quoi à l'étranger. J'aime que mes pions fasse ce que je leur demande et celui ci se montre un peu trop dissident.
Je me redresse en prenant un longue inspiration, toujours en la regardant, le sourire s'effacant. Je sens bien que la présence du sécateur interpèle la jeune femme, mais sans vraiment lui faire peur. Sans doute par méconnaissance des pratiques des mafias, ou par une dissimulation bien habile. Je prend donc l'objet pour l'observer autant que pour le lui montrer.
- Vous savez que ces petits objets sont capable de couper des arbustes, des rosiers, des branches d'arbre. Un bien bel outil qui requiert peu de force pour obtenir un résultat net. Et, en tant que professionnel de la médecine, vous devez savoir qu'il coupe avec autant d'efficacité les doigts, les oreilles, les nez, et parfois même les poignets - quand ils sont assez frêles ou avec assez de motivation. J'ignore l'intérêt que vous porte monsieur Lefèvre - et très sincèrement je m'en fiche - mais je pense que vous constituez une bonne motivation pour le remettre dans le droit chemin. Vous avez son numéro, n'est-ce pas ? Et vous avez votre téléphone sur vous je présume ?

Yüna Wakazu
11-01-2025 18:39:04
Yüna observe Moguilovitch avec une prudence calculée, ses yeux s’attardant un instant sur le sécateur qu’il manipule. Elle sait qu’elle n’est pas en position de force, et même si une part d’elle bouillonne d’indignation, elle garde son calme, consciente que l’affrontement direct ne ferait qu’empirer la situation.
Elle inspire doucement avant de répondre, sa voix posée, presque neutre :
- Vous êtes très clair, Moguilovitch. J’ai compris votre message.
Elle déglutit légèrement, se redressant sur sa chaise, essayant de conserver un semblant de contrôle.
- Oui, j’ai son numéro, et j’ai mon téléphone. Si c’est ce que vous voulez.
Elle maintient son regard, sans défi, mais sans soumission excessive non plus, cherchant un équilibre entre coopération et préservation de sa dignité. Mettant ses deux mains dans les poches de sa blouse blanche
- Mais je préfère éviter que ça dégénère. Dites-moi ce que vous attendez exactement de lui, et je ferai en sorte qu’il comprenne l’importance de votre demande.

Dmitri "Myasnik" Moguilevitch
11-01-2025 19:27:57
Si Lefèvre semble avoir du mal à comprendre ma demande, ce n'est pas le cas de la jeune femme qui se sait certainement en position de faiblesse. Sans paniquer, elle me confirme avoir son numéro ainsi que son téléphone, et bien qu'elle mette les mains dans ses poches, elle n'en sort pas le dit objet.
Soucieuse que la situation n'escalade, elle me demande plus de détail sur ma demande et promet de lui faire part de l'importance de celle-ci. Je fronce un peu les sourcils, non sans un sourire amusé, et me redresse pour faire le tour du bureau
- Je vous ai donné les règles, vous n'avez rien à craindre tant que vous faites ce que je demande. Et, malheureusement, je préfère garder un cercle restreint de personnes au courant de mes projets. Voilà donc mon projet :
Passé devant le bureau, face à la jeune femme, je prend le temps de retirer un de mes gants et de le glisser dans ma poche pour prendre dans une poche intérieur un petit bocal en verre. Le genre de petit bocaux médicaux qu'elle doit bien connaitre et qui contient un doigt sectionné baignant dans une bonne dose de sang.
- Vous allez appeler monsieur Lefèvre pour lui indiquer qu'il doit s'activer sur ses recherches. Que vous êtes avec moi, à l'hopital, que mes hommes vous menace avec ce sécateur de vous sectionner un doigt pour le motiver. Bien entendu, je pourrais mettre la menace à execution. Vous mettre le doigt au milieu de cette pince pendant que vous téléphonez, demander à mes hommes de vous retenir ou couper bien plus qu'un doigt avant son arrivée providentielle, mais nous sommes au dessus de ça. Soyez crédible et raccrochez quand je le demande, voulez-vous ?

Yüna Wakazu
11-01-2025 21:09:09
La jeune femme observe le bocal sans bouger, son visage restant neutre malgré l'évidente pression de la situation. Ses mains restent dans ses poches, comme pour se protéger d'un geste involontaire. Son regard, cependant, trahit une lueur glaciale, une colère contenue qui se mêle à une crainte difficile à masquer.
- Je vois...
Sa voix est calme, presque trop posée pour la scène qui se joue, comme si elle tentait de reprendre le contrôle de la situation en canalisant ses émotions. Elle inspire doucement, puis plonge ses yeux dans ceux de William, puis ses hommes réfléchissant à une option qu’elle supprime rapidement sortant l’une de ses mains de ses poches avec son téléphone une fois allumé une image en fond est visible de Xavier et Yuna en kimono pendant leurs voyages en Chine. Elle va rapidement ouvrir ses contacts tout en gardant un œil sur William, sa deuxième main toujours dans la poche de sa blouse.

Dmitri "Myasnik" Moguilevitch
11-01-2025 22:15:01
Sans faire de geste brusque, la jeune femme me suis du regard avec une forme de colère ou de peur qu'il divient difficile de cacher. La vue du sang ou du doigt sectionné ne semble pas lui faire peur - et pour cause pour quelqu'un travaillant dans la santé. Je pense même que j'éprouve plus de dégout qu'elle pour la situation, aussi peu qu'elle m'en inspire.
Je la vois sortir son téléphone lentement, sans geste brusque, obéissant docilement. Je garde un oeil sur son écran, non pas que je sois réellement intéressé, mais surtout pour l'empêcher toute tentative de sortir du plan. Ce n'est qu'une fois la communication lancée que j'ouvrirais le bocal pour faire couler du sang sur la lame du sécateur, laissant tomber le doigt au sol. Ce n'est qu'une fois les informations les plus importante transmis que la communication prendra fin : où elle est, avec qui, pourquoi et son jeu d'acteur sur le fait de perdre un doigt.

Yüna Wakazu
12-01-2025 00:04:19
Yüna serre les dents, luttant pour dissimuler les émotions qui bouillonnent en elle. Elle sait qu’elle est coincée, que chaque mot ou geste doit être calculé pour éviter d’aggraver la situation. Une fois le numéro de Xavier composé, elle porte l’appareil à son oreille, ses yeux toujours rivés sur Moguilovitch.
Elle serre la main libre en coupant l'air de sa bouche et son nez le plus possible avant de parler comme si elle venait de perdre un doigt se retenant de crier, sa respiration devenant saccadée afin de parler retire enfin sa main pour parler sa voix tremblent et essoufflé.
- Xavier ! J.. Je suis avec Moguilovitch.. À..a l'hôpital.. Il est très impatient... sur la mission qu'il t'a donnée
Elle laisse sa phrase en suspens, son regard s'arrêta sur le doigt par terre remettant sa main dans sa poche voyant les larmes ne venant pas elle joua avec sa respiration pour être crédible voyant pas d'autre chose à dire et ne voulant pas faire subir ça plus longtemps à Xavier raccroche rapidement. Croisant les bras regardent vers la fenêtre agacée sachant que cette fois elle participe à son stress intense sur la santé fragile de Xavier.

Dmitri "Myasnik" Moguilevitch
12-01-2025 00:28:46
Elle a beau ne pas cautionner un seul instant mon idée, Yüna l'applique pourtant. Elle appelle monsieur Lefèvre, lui offrant une prestation relativement crédible. Sans être une actrice d'exception, elle donne un ton suffisament crédible pour accentuer la panique de son interlocuteur et, avant même que j'ai à le demander, elle raccroche au nez de son interlocuteur.
J'ai à peine eut le temps d'entendre son interlocuteur, mais c'est bien le nom de Xavier Lefèvre qu'elle a appelé. Nul doute qu'il va maintenant paniquer et trouver la motivation que je lui souhaites. Prenant le mouchoir en tissu dans la poche avant de ma veste pour l'enfoncer dans le pot et le couvrir ainsi de sang, je fais une petite moue.
- Pas mal. Vous auriez pu devenir actrice ou même modèle. Avec un peu de travail, vous auriez eut une grande carrière. En tout cas, merci pour votre aide, il ne reste plus qu'une dernière chose à faire ici.
M'approchant de la jeune femme, je lui donne le mouchoir maculé de sang tout en lui prenant son téléphone des mains. Tout est en place pour laisser paniquer le pauvre négociant : du sang en quantité suffisante, un doigt sectionné au sol, un sécateur ensanglanté non loin. Ne manque plus que les témoignages des collègues qui pourront confirmer avoir vu Yüna se tenir la main dans un mouchoir en sang pour stimuler la motivation de monsieur Lefèvre et voir jusqu'à quel point il tient à elle.
Je me redresse avec un sourire, prenant soin d'éteindre le téléphone de la belle avant de le glisser dans ma poche.
- J'en prendrais soin, mais je dois vous le confisquer. Trop de risque d'enregistrement ou d'acte stupide. Et comme ça, j'ai toute votre attention, n'est-ce pas ? **En faisant un signe à mes hommes, **Davayte, davayte, gospoda, pobystreye pokinem eto mesto. Puis en tendant la main à la belle. Venez je vous prie. Et tenez ce mouchoir autour de votre main.

Xavier Lefèvre
12-01-2025 01:08:50
En parlant du loup, il semblerait qu'il soit en ce moment même de retour d'une grosse mission quelque part à Langford. Il a déjà commencé les recherches depuis peu et semble partir sur une piste intéressante. Il n'a donc aucune idée de la scène qui se trame à l'hôpital, et encore moins que Yüna "est dans le coup". Ce sera la voix de Xavier, faussement joviale qui va décrocher au téléphone. Lui-même a subi une journée difficile alors il essaye de sauver les apparences pour donner le sourire à sa conjointe, jusqu'à ce qu'il se fasse couper par Yüna. Il n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit que l'appel va se couper, et à peine Dmitri prendra le téléphone en main qu'il se met déjà à sonner. La stratégie semble fonctionner, le joaillier semble déjà plus réceptif. Cela sera seulement 15 secondes après que le monstre moscovite aura un appel de la part de Xavier Lefèvre. Si celui-ci décroche, il sera accueilli par les supplications de Xavier, semblant complètement dévasté et à la merci de ce muffle.

Yüna Wakazu
12-01-2025 02:09:25
Yüna attrape le mouchoir maculé de sang sans un mot, son visage fermé, ses gestes précis en tant qu'infirmière c'est un jeux d'enfant. Elle le serre autour de sa main, même si ses yeux trahissent une colère contenue bien qu'elle pourrait laisser tenir sans sa deuxième main celle ci devient impératif pour recouvrir sa main et cacher son doigt. Elle déteste être utilisée comme un pion, mais elle sait qu’elle n’a pas le choix, pensent déjà à comment doit être Xavier après cette appel soudain.
- Ce n'est pas dans mes intentions soignez les gens est bien meilleur carrière que passer une partie de sa vie à jouer un autre et finir de votre monde.
Elle garde son regard fixé sur Moguilovitch, cherchant à comprendre ce qu’il attend d’elle maintenant. Quand il tend la main pour l’inviter à se lever, elle reste immobile quelques secondes avant de finalement obéir.
- Vous avez obtenu ce que vous vouliez. Xavier aurait déjà été paniquer rien que savoir votre venue ici tout cela n'est pas nécessaire. Surtout comment souhaitez vous garder vos pions intact en les traumatisant à chaque échange vous allez finir juste par perdre et détruire celui ci.
Elle se redresse lentement, tenant le mouchoir autour de sa main comme demandé, ses mouvements mesurés, mais son regard quitte celui de Moguilovitch, un mélange de tristesse et de prudence en regardant la scène montée de toute pièce quelque instants avant de suivre le chemin indiqué par son interlocuteur. Tout en bouillonnent intérieurement de devoir obéir à cette homme sans pouvoir le tuer et y passer chose qui serait inutile.

Dmitri "Myasnik" Moguilevitch
12-01-2025 10:59:08
Le poisson mord à l'hameçon très rapidement. Quand je prend le téléphone de la jeune femme, monsieur Lefèvre est déjà en train de la rappeler et je me garde bien de lui répondre, raccrochant immédiatement pour éteindre le dit téléphone.
Toujours assez réticente à suivre mon plan, Yüna finit tout de même prendre ma main après quelques secondes, le temps de se lever. Elle me fait part de son avis, que cela va trop loin et qu'un simple coup de fil aurait déjà suffit à motiver le gemmologue. Mes hommes s'activent pour nous offrir un cortège, quelques uns devants, quelques uns avec nous, quelques uns dérrière nous. Ils savent que nous devons partir avant l'arrivée de Lefèvre pour que mon plan marche et que Yüna doit venir avec nous.
- L'expérience m'a apprit qu'un pion est beaucoup plus motivé à avancer quand on s'en prend a ses proches. Je sors de la pièce, marchant tout en poursuivant, et puis monsieur Lefèvre me voit comme un monstre, autant le laisse penser que j'en suis un. Ce sera d'autant plus marquant et crédible pour lui. Le pouvoir de la supposition est incroyable, on s'imagine rapidement le pire.
Si j'ouvre la marche de la jeune femme en sortant de la pièce, je me met assez rapidement à son niveau pour offrir un regard amusé à ses collègues que nous croisons. Vu l'expression de leur visage, eux aussi imagine le pire concernant leur collègue féminin. Je sens mon téléphone se mettre à vibrer et, quand je le sors, je le montre à la jeune femme dès que je le vois afficher le nom de Lefèvre.
- Voyez cela comme une expérience sociale et amoureuse, au moins il tient à vous. Mes hommes ont pris les paris sur le temps qu'il va mettre à venir vous chercher. Actuellement, 20h est l'horaire favori.
Je laisse le premier appel sonner jusqu'au répondeur, nous laissant amplement le temps de quitter l'hopital pour rejoindre ma voiture. La grosse berline blindé, un modèle allemand, est toujours devant les urgences, bloquant l'accès à une ambulance derrière qui semble paniquée et effarée. Le chauffeur ouvre la porte et je laisse Yüna monter la première d'un petit signe si elle ne comprend pas cela d'elle même. Le second appel de Lefèvre retenti alors et j'y répond encore hors de la voiture sans même chercher à entendre ce qu'il dit.
- Monsieur Lefèvre, je suis en pleine opération sur votre ami, merci de rappeler plus tard.
Je raccroche et monte à mon tour dans la voiture. L'intérieur est luxueux et la voiture assez large pour offrir une distance entre Yüna et moi, distance que je respecte.
- J'aime bien les gens comme vous. Vous auriez pu simplement profiter de votre apparence pour gagner votre vie, mais vous avez choisis une voix difficile pour sauver votre prochain. D'où vous vient cette aspiration ? Un proche tombé malade ? Une carrière de vétérinaire redirigée par maman et papa ?

Yüna Wakazu
12-01-2025 12:59:04
Yüna marche aux côtés de Moguilovitch, entourée par ses hommes, son regard droit devant elle, mais ses pensées tourbillonnent. Chaque pas résonne dans le couloir, accentuant son malaise. Elle capte les regards des collègues qu'ils croisent un instant, des regards lourds de peur et d'incompréhension. Son cœur se serre, mais elle garde un masque impassible évitant le regard de ses collègues le plus possible en concentrant le sien sur Moguilovitch et ses hommes réfléchissant à un quelconque échappatoire entre le temps hors de la salle et la voiture, mais il semblerait qu'il est bien joué son coup impossible de tenter la moindre chose.
- Vous aimez vraiment jouer avec les apparences.
Elle jette un coup d'œil à l'écran du téléphone qu’il lui montre, affichant le nom de Xavier. Ses doigts se crispent légèrement sur le mouchoir.
- Une "expérience sociale", il n’a pas besoin de ça actuellement. Pourquoi vous rester aussi accroché à Xavier parce que c’est seul à vous voir de cette manière ?
Yüna montant dans la voiture sans hésitation, ses gestes mesurés, presque mécaniques surtout voyant la position de la voiture. Encore une chose supplémentaire qui l'énerve, les voir s'installer comme si seuls eux importent ici, les autre doivent s'adapter. Elle s’installe, son regard se posant brièvement sur l’intérieur luxueux avant de se fixer sur ses mains. Ses doigts se crispent légèrement sur le mouchoir encore tâché, restant à bonne distance, évitent d’autre mauvaise surprise de sa part de cet homme imprévisible. Lorsque Moguilovitch brise le silence avec sa question, elle lève lentement les yeux vers lui.
- Je suis touché de votre compliment, mais mon choix n’a rien d’extraordinaire, vraiment vendre sa personne ne fait pas tout et l’argent de cette manière ne ramène aucun mérite même en vivant aisément selon mon point de vue. On vit dans un monde auquel chacun essaie de réparer ce qu’il peut. Certains le font avec des scalpels, d’autres avec des manigances. Chacun sa manière de… s’occuper, je suppose.
Son ton reste mesuré, mais une tension palpable habite ses mots, évitant soigneusement d'aborder des informations sur sa personne.
- Et vous, Moguilovitch ? Qu’est-ce qui vous a mené sur cette route ? Un besoin de contrôle ? Une revanche sur la vie ? Ou juste par divertissement d’avoir le pouvoir sur les autres ?
Appartement réquisitionné par Dmitri "Myasnik" Moguilevitch - 12/01/2025

Dmitri "Myasnik" Moguilevitch
12-01-2025 13:29:49
Bien qu'elle remplisse pleinement le rôle que je lui demande d'endosser, la jeune femme ne manque pas de critique et fait part de son désaccord sur ma manière de faire. Je ne répond pas, non pas que je manque de chose à répondre, mais surtout pour éviter d'alimenter les témoignages qui pourront avoir lieu dans un proche futur.
Yüna entre dans la voiture dont on lui ouvre la porte et lorsque j'entre à mon tour, je la trouve à l'extrémité opposée de la banquette. Elle s'offre un maximum d'espace entre nous, ce qui ne me dérange pas. Je ne suis pas là pour ça. Mes hommes réintègrent leurs véhicules et quelques instants suffisent pour que le cortège ne reprenne la route.
Maintenant dans l'intimité de mon véhicule, elle répond à ma question en expliquant son besoin de mérite dans son activité professionnel, jugeant facile le fait de vendre sa personne. Elle semble vouloir réparer le monde du mieux qu'elle peut, ce qui est respectable. Puis, elle me retourne la question, ce qui me fait sourire doucement.
- Rien de tout cela. Mon père est à la tête d'une organisation prospère et il ne sera pas éternel. Il a fait le nécessaire pour que je prenne sa suite et je m'emploie à le rendre fier de moi. C'est le lot de chaque enfant, non ? Chercher à rendre ses parents fier de leur progéniture.
Pendant ce temps, la ville défile par les fenêtres. Nous faisons direction vers l'immeuble que je me suis approprié pour recevoir mes hommes et où je séjourne occasionnellement. Comme la jeune femme tient encore mon mouchoir, je viens le récupérer avec une certaine délicatesse pour le ranger dans le rangement de la portière
- Vous n'aurez plus besoin de ça. Monsieur Lefèvre va rappliquer à l'hôpital, constater la scène et tout le monde validera ce qu'il s'imagine déjà. Et puisque vous voulez le savoir, j'ai besoin de compétences dont seul monsieur Lefèvre dispose dans cette ville. J'ai même besoin de son nom en vérité. Ce dernier est reconnu dans le milieu, j'imagine qu'il est à la hauteur de sa réputation. Autrement, il faudra qu'il travaille encore plus dur pour rattraper ce manque, ce serait regrettable.
Je reporte mon attention sur la jeune femme, plus particulièrement sur sa tenue. Un oeil critique et nullement lubrique ni attiré. Clairement celui d'un artiste observant une oeuvre, comme pour chercher ce qui cloche.
- Vous avez manger ? Je vous invite à diner. J'ai demandé à mon chef de préparer un repas pour trois personnes ce soir et de mettre les petits plats dans les grands. Si vous voulez prendre un moment pour vous détendre, j'ai demandé à ce qu'on mette à disposition une chambre avec salle de bain. J'ai même demandé une robe de circonstance. J'imagine que vous préférez vous changer une fois sorti du travail.

Yüna Wakazu
12-01-2025 14:20:10
Assise à l'opposé de la banquette, Yüna garde les yeux fixés sur la ville qui défile par la vitre, son expression fermée. Elle écoute Dimitri sans l’interrompre, mais à l'évocation de la fierté filiale, une ombre traverse son regard. Elle inspire doucement avant de répondre, sa voix calme.
- Rendre ses parents fiers ? Je suppose que c’est une belle ambition... Vous avez mentionné votre père. Peut-être que vous voulez lui rendre fier, mais avez-vous déjà pensé à ce que vous voulez vraiment ? Pas pour lui, pas pour votre organisation, mais pour vous ?
Elle tourne légèrement la tête dans sa direction, ses yeux scrutant son visage avec une maîtrise qui reflète sa volonté de ne pas se laisser intimider.
- Quant à votre remarque sur Monsieur Lefèvre, je suis certaine qu’il se montrera à la hauteur. Son travail parle pour lui, et je doute que vous soyez du genre à perdre votre temps avec quelqu’un qui ne remplirait pas vos attentes. Un passionné dans son domaine est capable de bien plus que d’autre.
Elle laisse passer quelques secondes, choisissant soigneusement ses mots tout en jetant un coup d'œil à sa tenue qu’elle a conservée depuis déjà plus de 6 heures avant de lui répondre. Sa voix est calme, teintée d’une politesse neutre.
- Je vous remercie pour votre invitation et pour vos attentions. Après tout, ce serait dommage de refuser une occasion de se laver, de changer de tenue et profiter d’un repas plus détendu. Mais de loupé l'occasion d’en apprendre un peu plus sur qui entour Monsieur Lefèvre dans les affaires. Après tout, j’ai l’impression que ce ne sera pas notre dernière rencontre.

Dmitri "Myasnik" Moguilevitch
12-01-2025 14:39:34
La voiture continue de rouler, traversant le pont séparant les deux rives de Langdorf. La jeune femme m'a écouté bien sagement, sans m'interrompre et lorsqu'elle reprend la parole, elle le fait avec calme et respect.
Elle a une parfait confiance en monsieur Lefèvre, au moins autant que moi. Elle le qualifie de passionné là où j'aurais usé d'un terme plus fort, mais l'idée est là et nous sommes totalement d'accord sur ce point. Elle ne manque pas non plus de noter que je travaille surtout pour mon père et non pour moi et, à sa manière, elle tente de proposer une autre manière de voir les choses en me laissant le temps d'y réfléchir en remerciant mes attentions à son égard.
- Je vous ai promis que je ne vous ferais pas de mal, cela passe aussi par le gite, le couvert et le respect de l'intimité. Et ce serait gâché que de ne pas sublimer votre beauté naturelle le temps d'un repas. C'est là l'erreur de monsieur Lefèvre : à trop s'imaginer ce que je pourrais lui faire, il ne fait pas ce que je lui demande. C'est un peu comme un enfant : lorsqu'il refuse de faire ses devoir, je lui confisque sa poupée favorite - sans offense aucune.
J'esquisse un fin sourire à cette pensée alors que le bâtiment où nous allons se profile par la fenêtre. Les voitures rentrent dans le parking, ralentissent et s'opère l'habituel reconnaissance de mes hommes autour du cortège. Quelques instants de répit dans une voiture à l'arrêt, moteur ronronnant encore, prête à partir en cas de soucis. J'attends qu'on nous ouvre, regardant la jeune femme, un peu curieux de sa réaction.
- Quant à mes aspirations, elles viendront avec l'expérience. Pour le moment, je fais ce qu'on me demande et je le fais du mieux que je peux. J'apprends le métier si l'on peut le dire ainsi. C'est beaucoup de responsabilité de diriger une si vaste organisation, vous savez. Les femmes aiment généralement les hommes de pouvoir en plus, ce n'a pas l'air d'être votre cas. Je me trompe ?

Yüna Wakazu
12-01-2025 15:38:15
Yüna garde les yeux fixés sur la vitre, observant la silhouette du bâtiment se dessiner au loin. Elle écoute les paroles de Dimitri sans l’interrompre, comme à son habitude, puis tourne lentement la tête vers lui, son visage calme et maîtrisé. Préférant gardant son sang-froid bien que cela est très compliqué en sa présence, préfèrent conserver cette ambiance calme et poser tant que son interlocuteur reste ouvert à la discussion
- Vous dites apprendre le métier. C’est admirable. Peu de gens prennent la peine d’apprendre à diriger avec autant de sérieux. Mais, si je peux me permettre… La question n’est pas seulement de savoir comment diriger, mais aussi pourquoi.
Elle esquisse un faible sourire, ni provocant ni chaleureux,plus amuser par ses paroles sur les femmes
- Vous ne vous trompez pas. Le pouvoir, en soi, ne m’a jamais impressionnée. Ce qui compte, c’est ce que vous en faites et les valeurs qui le soutiennent. Beaucoup en deviennent incapables de voir ce qui les entours, même le moindre petit détail qui aurait un impact sur d’autre. Les femmes qui sont votre vison des choses doivent être tomber bien bas pour dépendre d’un homme principalement pour son pouvoir.
Elle marque une pause, son regard se posant brièvement sur Dimitri avant de retourner vers la vitre.
- Vous comparez monsieur Lefèvre à un enfant, mais ce n’est pas lui qui tient la poupée dans cette histoire, n’est-ce pas ? C’est vous. Et il sait que vous pourriez la briser à tout moment. Vous pensez qu’il ne fait pas ce que vous lui demandez parce qu’il a peur… mais parfois, la peur rend les gens hésitants, maladroits.
Elle se redresse légèrement, ajustant machinalement une mèche de cheveux derrière son oreille avant de reprendre.
- Pour ce qui est de vos attentions, je les accepte avec gratitude. Vous êtes… un hôte bien plus courtois et à l’écoute que ce que j’aurais pu imaginer. Vous êtes un homme de parole et c’est bien une chose que l’on ne peut pas retirer qui est une qualité devenue rare de nos jours.
Elle marque une courte pause regardent l’extérieur voir ce qu’il se passe et où ils peuvent bien être voyants que malgré tout ce qu’elle a pu observer zone lui est inconnu c’est donc résolut qu’elle décide de finir ses paroles, son regard revenant vers son interlocuteur soutenant celui de Dimitri avec une neutralité qui trahit une certaine intelligence prudente.
- Vous dites apprendre le métier. C’est admirable. Peu de gens prennent la peine d’apprendre à diriger avec autant de sérieux. Mais, si je peux me permettre… La question n’est pas seulement de savoir comment diriger, mais aussi pourquoi.

Dmitri "Myasnik" Moguilevitch
12-01-2025 16:07:40
Ouverte à la discussion, mon invitée se prend au jeu et me répond de manière plus longue et plus détendue, signe d'une dissipation de tout malaise. Ses remarques sont intelligentes et pertinentes, teintées d'un brin d'éloge qui n'a rien de désagréable. Elle cerne même qui dirige vraiment l'échiquier de la ville actuellement et le risque que je prend à faire agir monsieur Lefèvre par peur et non par un autre biais.
Pendant ce temps, mes hommes font ce pourquoi je les paye, assurant la sécurité de l'endroit avant de nous ouvrir la porte. Chacun de nous sort de son côté, conservant la distance de mise entre nous et on nous guide dans le bâtiment, un vaste immeuble neuf créé à la base pour accueillir les habitants de Langdorf. Le hall n'est pas très luxueux, mais respire le neuf et le propre, un point sur lesquels j'insiste. Quelques hommes sont présent ici et là, parfois pour la sécurité, parfois simplement en train de vivre leur quotidien.
- Vous attachez de l'importance à la liberté. Moi, j'accepte le destin tout tracé que m'offre mon père. Faire prospérer l'entreprise, trouver une bonne pondeuse pour assurer une descendance digne de ce nom, et réitérer sur des générations. Un programme simple qui me convient très bien. Il en va de même pour monsieur Lefèvre. Qu'il soit motivé par la peur, l'argent, l'amour ou tout autre raison, j'attends de lui une chose simple en soit. La manière dont il y parvient, je m'en fiche pas mal et s'il rate, je suis sûr qu'il recommencera jusqu'à réussir. C'est bien là sa plus grande qualité.
Nous arrivons à hauteur de l'ascenseur qui s'ouvre devant nous. L'espace restreint de la cabine ne permet pas à tout le monde d'entrer, nous nous retrouvons ainsi avec la demoiselle, moi-même, et deux de mes hommes cernant la porte. Je continue à garder une distance respectable entre nous, avec un port de tête haut et fier.
- J'apprécie vos compliments cela dit, et je suis ravi si j'arrive à adoucir la vision que vous avez pu avoir de moi par des rumeurs ou des actes isolés. Et pour dissiper tout malentendu : il s'agit là simplement de mon devoir d'hôte et aucunement pour vous courtiser. J'imagine que votre relation avec monsieur Lefèvre n'est pas platonique de toute manière, on n'amène pas une dame à pareille soirée sans une relation qui dépasse le simple stade de l'amitié.

Yüna Wakazu
12-01-2025 17:22:47
Yüna observe les lieux avec attention, ses yeux mordorés passant des murs impeccables aux hommes qui se déplacent comme des ombres silencieuses. Chaque détail lui rappelle à quel point elle est hors de son élément ici, mais elle dissimule son malaise sous une façade de calme entrant dans l'ascenseur. Se retenant de souffler en l'entend parler ainsi d'une femme.
- Vous avez raison sur un point, la motivation de Xavier, quelle qu’elle soit, le pousse à se surpasser. Mais il y a une différence entre la peur et l’amour, vous savez. La peur vous pousse à agir rapidement, mais l’amour, lui, ancre les décisions. À long terme, l’un est bien plus fiable que l’autre.
Elle reste droite, les bras détendu, sa posture clairement bien méfiante ou sur ses gardes le ton posé de sa voix. Les portes de l’ascenseur se referment doucement, et le silence entre les étages ne fait qu’accentuer la tension.
- Quant à votre stratégie, elle est intéressante. Vous serrez les fils avec la précision d’un chirurgien, en espérant que rien ne se déchire. Une méthode efficace, mais risquée. Après tout, même les hommes les plus disciplinés finissent par mordre la main qui les nourrit si on les pousse trop loin.
Détournant un instant le regard vers les boutons lumineux de l'ascenseur.
- C'est bien l'une des raisons de pourquoi je ne porte pas les hommes de pouvoir dans mon cœurs une femme bien qu'elle peu assuré la progéniture,elle est capable de plein d'autres choses pour accentué voir agrandir le pouvoir de l'homme si celui ci choisi convenablement.
Elle marque une pause, ses lèvres s’étirant en un sourire. Face à l'ironie de la situation ne pesais il y a quelque heure en prenant sa pause se retrouver à discuter de parler de manière presque philosophique avec le chef d'une mafia
- Vous avez peut-être raison, cependant. Les rumeurs ne sont jamais une vérité complète, et je suis prête à admettre que vous êtes… plus complexe que ce qu’on raconte. Je ne pensais pas à cette possibilité et je pense que même si vous auriez essayé vos chances auraient été nulles bien que je dis pas que vous êtes pas à mon goût mais comme vous l'avez bien souligné ma relation avec Xavier à bien plus de valeur.

Dmitri "Myasnik" Moguilevitch
12-01-2025 18:30:25
La tension étant bien redescendu, la jeune fomme continue à s'ouvrir, offrant un point de vue bien plus optimiste que le mien sur ses prochains et estimant ma manière de faire dangereuse. Elle nous trouve tout de même des points sur lesquels nous convergeons et, sans s'avancer aucunement, elle reconnait qu'ils sont plus nombreux que ce qu'elle aurait penser.
- Je dois bien avouer être très curieux à ce sujet, mais c'est un sujet qui ne me regarde pas. Comme je vous l'ai dit : vous êtes ici principalement pour servir mes intérêts, le reste n'est que détail.
L'ascenseur ralentit et s'arrête dans un léger sursaut. Les portes s'ouvrent et mes hommes en sortent les premiers, rapidement suivi par nous. Le couloir est semblable au hall : une décoration épurée, présence de mes hommes en nombre, pour la sécurité ou simplement parce qu'ils séjournent ici. Une femme-chat attends devant l'une des portes vers lesquelles nous nous dirigeons. Grande, fine, en costume, avec des cheveux bleus surmonté de deux petites oreilles félines. Je m'arrête à son niveau.
- Votre appartement se trouve ici. J'espère ne pas vous retenir plus longtemps qu'un repas, mais cela dépendra de votre preux chevalier. Je vous laisse le temps de souffler et de vous préparer, disons dans une heure. Aurez-vous besoin des services d'une assistante ? Mademoiselle Voliakov est disposée à vous servir si vous en avez le besoin.

Yüna Wakazu
12-01-2025 18:46:41
Yüna suit Dimitri sans hésitation, observant les hommes légèrement étonnés d'en voir autant même ici se demandant combien il doit être à son service. Lorsqu’ils arrivent devant la porte de l’appartement, elle observe brièvement la femme-chat avant de reporter son attention sur Dimitri.
- Bonjour Madame. Merci pour vos dispositions, mais je n’aurai pas besoin d’assistante. Je préfère me préparer seule.
Un léger sourire étire ses lèvres, un mélange de défi et de certitude.
- Vous jouez sur ses émotions, mais n’oubliez pas qu’il agit aussi par choix. Et vous pourriez être surpris de voir jusqu’où il est prêt à aller, pas par peur, mais pour ce qu’il considère juste.
Sur ces mots, elle ouvre la porte avec calme, lui adressant un dernier regard.
- À tout à l’heure, Monsieur Moguilovitch.

Dmitri "Myasnik" Moguilevitch
12-01-2025 21:34:18
Bien qu'une servante soit à sa disposition, la jeune femme décline la proposition, préférant avoir un moment seule. Je me contente d'un petit signe de la tête respectueux de sa volonté. De toute manière, l'immeuble est habité par mon personnel et le nombre d'échappatoire est quasiment nul, coupler l'intimité à la solitude ne me dérange aucunement. Yüna ne manque pas de mettre en garde à la réaction de Xavier qu'elle considère comme pouvant être surprenante. A moins d'une arrivée en hélicoptère, j'en doute, mais je me garde bien de le signifier.
La jeune femme entre alors dans l'appartement, m'offre une dernière salutation à laquelle je répond d'un petit signe de la main. La porte se referme alors, me laissant seul avec la femme chat et mon cortège de protection limité. Elle me regarde longuement, l'air interrogatif, se demandant certainement ce qu'elle doit faire face à ce refus.
- Avec moi. Puisque mademoiselle n'a pas besoin de toi, autant te rendre utile.
Je me dirige ensuite vers l'appartement d'à côté pour, moi aussi, profiter d'un petit moment de calme et m'offrir une toilette bien méritée.
Une heure passe
J'aurais aimé profiter de ce temps mort pour m'offrir un verre d'alcool en lisant le journal de la mère patrie, avoir même une dizaine de minute pour me passer un air de musique. Hélas mes responsabilités sont grandes et je me retrouve à devoir remédier à distance à un retard de livraison à mon casino, plusieurs centaine de kilomètres de là.
N'ayant pas le temps pour m'offrir un vrai moment de détente, j'ai au moins le temps de prendre une douche accompagné de la femme chat. Elle n'est pas très habitué à servir un homme et passe à de trop nombreuse reprise sur mon engin. Assez pour que je le lui fasse remarquer tout en lui faisant comprendre que je n'attends rien d'elle dans ce domaine, ce qui le plonge dans un profond étonnement.
Je prend le temps de mettre un autre costume, blanc lui aussi, mais sans veste et avec une chemise turquoise cette fois. La cravate blanche me semble totalement de mise pour la soirée. Coiffure, toilette, parfum et application d'un peu de lait hydratant perfectionnent mon allure. Je sors le premier de la salle de bain tandis que la neko se rhabille à son tour, et signale au cuisinier de préparer son service. Je vais alors dans le salon - typique de celui qu'un magasin d'aménagement veux vous vendre comme moderne et confort - et je me sers un verre de bourbon en attendant l'arrivée de la belle.

Yüna Wakazu
12-01-2025 22:26:07
Une heure s’est écoulée lorsque Yüna quitte finalement la pièce qu’elle occupait. Rafraîchie, elle a pris le temps de se doucher et de revêtir la robe qui lui avait été laissée. Le tissu sombre et élégant épouse sa silhouette sans excès, suffisamment sobre pour ne pas paraître ostentatoire, mais assez travaillé pour refléter un certain raffinement. Ne pouvant remettre ses lentilles de couleur sans les gouttes pour les yeux présentes dans ses affaires restées au travail, elle se résigne à laisser apparaître la véritable couleur de son regard doré, caché depuis le début de la journée par des lentilles grises. Sa chevelure, encore légèrement humide, tombe librement sur ses épaules, encadrant un visage dont l’expression demeure maîtrisée. Elle a soigneusement plié ses vêtements dans un coin avant de sortir pour explorer les lieux.
En entrant dans le salon, son regard balaie rapidement la pièce, s’arrêtant un instant sur Dimitri, installé avec son verre de bourbon. Elle s'avance avec une assurance mesurée, son pas léger mais dénué d'hésitation. Lorsqu’elle s’arrête, c’est à une distance respectueuse, ses yeux s’accrochant un instant au costume qu’il porte. Elle incline légèrement la tête, sa voix calme et posée.
- Vous semblez avoir pris autant soin de vous que de cette soirée. Une préparation minutieuse, je suppose que vous n’aimez pas laisser de place au hasard.
Elle ajuste sa robe d’un geste discret, avant de croiser ses mains devant elle. Son ton se fait légèrement plus détendu, bien qu’elle conserve une certaine prudence.
- Merci pour la tenue. Je dois admettre que cela fait du bien de se sentir propre et… présentable, après une journée comme celle-ci.

Dmitri "Myasnik" Moguilevitch
12-01-2025 22:41:59
Le moment de calme arrive enfin. Je ne sais pas pour combien de temps, mais j'apprécie. L'endroit n'est pas des plus élégants, l'alcool loin d'être des meilleurs, mais le quasi silence qui règne est appréciable. Je m'installe sur l'un des canapés pour attendre mon invitée qui ne saurait trop tarder.
Quelques instants passent avant que je n'entende la porte d'entrée s'ouvrir. La belle rousse porte la robe qui lui a été laissé et, vu la quasi perfection du tissu porté, les informations concernant sa taille étaient bonnes. Le silence n'est interrompu que par ses pas lorsqu'elle me remarque et me rejoint. Elle s'arrête devant le U formé par les canapés, me laissant profiter du spectacle qu'elle offre. Son compliment me fait sourire et je me redresse en posant mon verre.
- Je suis placé très haut dans la hiérarchie d'une organisation très importante, j'en suis donc le plus à même de la représenter. Comme vous le dites, je n'ai pas le luxe de laisser la place au hasard. Sans compter que ce serait bien malhonnête de vous demander des efforts sans en faire moi-même.
J'ai beau être qui je suis, j'avoue me laisser charmer pendant l'espace d'un temps. La robe lui va très bien, sa coiffure est juste ce qu'il faut pour la mettre en valeur et son regard a ce petit "je en sais quoi" qui fit toute la différence. Je l'admire l'espace d'un instant, avant d'être rappelé par les règles de bienséances.
- Excusez moi, j'ai commencé sans vous. J'aime avoir un bon verre en fin de journée quand tout s'est déroulé comme prévu. La récompense du travail bien fait. Prenez place, prenez place. Je vous offre un verre peut être ? Le choix est limité et l'alcool n'est pas très rafiné malheureusement.

Yüna Wakazu
12-01-2025 22:55:19
Yüna observe brièvement Dimitri avant d’acquiescer d’un léger mouvement de tête à son invitation à s’asseoir, et ajuste sa robe d’un geste discret avant de répondre d’une voix douce mais assurée une fois assis.
- Merci. Si la journée vous semble réussie, je suppose que ce verre est bien mérité.
Elle jette un coup d’œil rapide au liquide ambré dans son verre, un mélange de curiosité et de retenue dans son regard.
- Pour être honnête, je ne connais pas grand-chose en alcool. J’en ai bu à quelques occasions, mais sans vraiment m’y attarder.
Un léger sourire traverse son visage, presque timide, mais teinté d’une pointe d’autodérision. Elle incline légèrement la tête.
- Mais, pourquoi pas ? Une expérience de plus à ajouter à cette journée déjà hors du commun.
Elle soutient le regard de Dimitri, une lueur de curiosité dans ses yeux dorés, tout en gardant une attitude prudente et polie n'oubliant pas les enjeux de sa venue ici.

Dmitri "Myasnik" Moguilevitch
12-01-2025 23:13:17
La jeune femme va s'installé et avoue être totalement néophyte dans le domaine de l'alcool - chose étonnante pour moi qui viens d'un pays où la consommation d'alcool bat des record. Elle n'est pas fermé à l'expérience mais me laisse le choix du la boisson, m'offrant un regard bien plus doux et même curieux.
- Dans ce cas, optons pour une valeur sûre adapté à un palais inexpérimenté, mais que je devine curieux de nouvelle sensation.
Parmi les bouteilles à disposition dans un vaisselier transformé en bar improvisé, j'avais bien remarqué une bouteille de crème de whisky. Un alcool doux, sucré, rond à la couleur crémeuse et à l'odeur alléchante. Sans compter qu'il ne risquerait pas de dénaturer le repas qui vient. J'en sers un petit fond dans un verre adapté pour les shot et l'apporte à la belle.
- Je ne suis pas expert dans le domaine, je m'excuse par avance si vous n'êtes pas très porté sur l'alcool sucré. Généralement, celui ci a beaucoup de succès. Cependant je me dois de le demander : comment faites vous pour vous amuser sans alcool ?
Je termine ma phrase avec un petit rire hautain tout en réintégrant ma place.

Yüna Wakazu
12-01-2025 23:30:31
Yüna accepte le verre avec précaution, ses doigts effleurant le bord du verre en observant la couleur crémeuse de la boisson. Elle incline légèrement la tête en guise de remerciement avant de répondre, un sourire léger.
- Merci, je vais goûter. Ce n’est pas que je ne suis pas intéressée par l’alcool, mais disons que je trouve d’autres façons d’occuper mon esprit.
Elle fait tourner doucement le liquide dans le verre, réfléchissant un instant avant de poursuivre, son regard se posant brièvement sur Dimitri.
- Pour me détendre, je préfère apprendre quelque chose de nouveau. Lire, parcourir internet, découvrir des sujets qui m'intriguent . Ou parfois, j’apprécie le calme dans des moments plus physiques… Comme pratiquer le tir dans un espace vide. Ça a quelque chose de libérateur et de discipliné à la fois.
Elle porte le verre à ses lèvres, prenant une petite gorgée. La douceur et la rondeur du whisky la surprennent agréablement, ce qui se traduit par un léger haussement de sourcils. Elle repose le verre.
- C’est intéressant. Doux, et sucré mais il y a un arrière-goût que je n’avais pas anticipé. Vous avez bien choisi, je dois l’admettre.
Elle s’installe un peu plus confortablement, croisant ses mains sur ses genoux, avant de reprendre.
- Et vous, monsieur Moguilovitch ? Qu’est-ce qui vous détend, en dehors des verres bien mérités et des responsabilités que vous portez ? Vous avez le temps de vous accorder ce genre de moments ?

Dmitri "Myasnik" Moguilevitch
12-01-2025 23:50:57
Retrouvant ma place, je me retrouve sur le canapé en face de la belle, légèrement sur le côté pour ne pas lui imposer un regard direct. Elle accepte le verre, m'en remercie, puis m'explique les manières qu'elle trouve de se détendre. Je retiens un petit sursaut d'étonnement en apprenant que le tir fait parti de cette liste, réponse à laquelle on ne s'attends pas de la part d'une femme médecin.
Elle trempe ensuite ses lèvres dans son verre - geste que j'imite bien volontier - et montre une réaction plutôt positive. Elle me retourne alors la question sur mes passe-temps, prenant un peu plus ses aises dans le canapé.
- Oh, vous savez, le temps est une denrée précieuse chez moi. Les moments de calme sont rares et précieux. Généralement, je trouve à me détendre durant les soirées ou les diners mondains où je suis inviter. Et puis il y a toujours quelqu'un à remettre dans le droit chemin avec plus ou moins de finesse. Ou, au pire des cas, je me contente d'un prisonnier ou d'un esclave.
J'ai beau avoir à faire à quelqu'un qui a certainement déjà vu un corps humain de l'intérieur, je préfère rester vague sur ce que je fais exactement pour le moment. Je doute que les détails ne l'intéresse de toute façon. Je reprends après une courte pause.
- Je suis étonné de savoir que vous pratiquez le tir par contre. Je ne l'aurais pas du tout imaginé en vous voyant ni même avec le peu d'information que j'ai sur vous. Vous pratiquez le tir par loisir avec un pistolet uniquement ?

Yüna Wakazu
13-01-2025 00:15:24
Yüna incline légèrement la tête, un sourire fin aux lèvres. Elle prend une petite gorgée de son verre, laissant le silence planer un instant avant de reposer son regard doré sur Dimitri, plus perçant cette fois. Sa voix, bien que douce, est teintée d’une nuance réfléchie.
- Vous semblez bien informé, monsieur Moguilovitch. Suffisamment pour être surpris par un détail que peu de gens connaissent à mon sujet. Cela me laisse penser que vous avez pris la peine de faire des recherches sur moi, ou tout du moins de vous renseigner.
Elle ajuste doucement la robe qu’elle porte, son regard toujours fixé sur lui, une curiosité mesurée dans les yeux.
- Ce n’est pas une critique, je comprends l’importance de bien connaître les personnes avec lesquelles vous interagissez. Mais cela soulève une question : jusqu’où allez-vous dans vos recherches, et que cherchez-vous vraiment à savoir ?
Yüna laisse planer un léger sourire, presque amusé, avant de poursuivre, revenant sur son propre mystère.
- Quant à cette activité, disons simplement qu’elle m’apporte ce dont j’ai besoin. Disons que c'est ce qui me convient.
Elle prend une autre gorgée, laissant volontairement ses mots en suspens, comme si elle cherchait à évaluer sa réaction restant volontairement mystérieuse à se sujet.

Dmitri "Myasnik" Moguilevitch
13-01-2025 00:40:14
De la même manière que je manie le flou de l'inconnu, Yüna se montre assez taquine elle aussi. Surprise que j'ai fais des recherches sur elle, elle l'est tout autant que je n'ai pas eut cette information, même si elle semble plutôt confidentielle. Bien entendu, elle ne me donne pas plus d'information à ce sujet, ce qui est de bonne guerre.
- Je plaide totalement coupable sur ce point : j'ai demandé des informations à votre sujet. Toutefois, à ma décharge, c'était entre autre pour vous offrir une tenue à votre taille et m'assurer d'éviter tout aliment pouvant provoquer une réaction ou un dégoût de votre part. Et pour savoir où vous chercher, bien entendu, mais ça vous le savez déjà. Vous avez du maigrir un peu d'ailleurs, la robe semble un peu trop inconfortable pour que vous la portier sans avoir à la réajuster.
Avec un petit sourire charmeur, espiègle même, je regarde la jeune femme en prenant une nouvelle gorgée de mon verre. Au moins la soirée est divertissante et le fait qu'elle se sente à l'aise est bien plus agréable pour nous deux. Je m'apprête à reprendre, mais j'entends mon chef ouvrir la porte donnant sur la cuisine. Un homme d'un certain âge, assez rond, en tenue de cuisine avec une toque de chef. Il a des cheveux noir bouclé qui dépasse de la toque, une moustache fournie et entretenue et parle avec un terrible accent italien.
-
Buongiorno signora. Signore, je peux apporter les hors d'oeuvre ?
-
Bien sûr. Faites donc, faites donc.
Le chef se penche discrètement en signe d'approbation et repars en cuisine. Pour ma part, je pose mon verre sur la table basse en me relevant, réajustant rapidement ma tenue.
- Le chef a parlé, nous allons pouvoir passer à table. J'espère que vous aimez la cuisine italienne. Et si vous vous demandez : oui, je sais que vous l'appréciez.

Yüna Wakazu
13-01-2025 01:37:14
Yüna hausse un sourcil, son sourire fin témoignant à la fois d’une légère amusement et d’une réflexion intérieure. Elle observe Dimitri quelques instants, le silence marquant son étonnement face à son commentaire sur son poids et ses recherches. Elle ne se précipite pas pour répondre, préférant savourer une nouvelle gorgée de son verre avant de reposer délicatement le verre sur la table basse.
- Vous êtes très prévenant, monsieur Moguilovitch, je dois le reconnaître. Faire autant d’efforts pour des détails comme la taille de ma robe ou mes préférences culinaires… C’est rare. Et cela pourrait presque passer pour une attention charmante, si cela ne s’accompagnait pas d’une telle précision dans vos recherches.
Elle croise doucement les jambes, ajustant légèrement la robe qu’elle porte, comme pour répondre subtilement à son commentaire sur le vêtement. Elle reprend, son ton toujours calme, mais avec une pointe de taquinerie mesurée.
- Quant à mon poids, disons simplement que mon emploi m’offre peu de temps pour des repas réguliers et équilibrés. Mais je retiens que vous êtes attentif à chaque détail, y compris ceux que je n’aurais pas cru visibles.
Lorsque le chef italien fait son entrée, elle incline légèrement la tête pour le saluer, ses yeux dorés s’attardant sur l’homme quelques secondes avant de revenir vers Dimitri. Elle note mentalement l’effort mis en place pour cette soirée, mais reste sur ses gardes, son sourire se faisant plus réservé. Quand il se lève et évoque la cuisine italienne, elle laisse échapper un rire bref, presque imperceptible, avant de répondre.
- Je vois que vous n’avez vraiment rien laissé au hasard. Mais, pour répondre à votre question : oui, j’apprécie beaucoup la cuisine italienne.

Yüna Wakazu
13-01-2025 01:37:17
Elle se lève avec élégance, ajustant une dernière fois la robe, puis pose son regard sur Dimitri, une lueur d’interrogation dans les yeux.
- Vous êtes plein de surprises, monsieur Moguilovitch. Si cela continue, je vais devoir me méfier de la précision avec laquelle vous anticipez mes préférences.

Dmitri "Myasnik" Moguilevitch
13-01-2025 17:16:31
Pendant un court instant, la jeune femme est comme subjuguée. Je ne saurais dire si c'est pour avoir appris que j'ai des informations sur elle ou si c'est pour avoir remarqué sa manie de réajuster sa robe. Elle ne prend pas la mouche pour ma remarque sur son poids et se montre plutôt étonnée d'autant d'attention à son égard, non sans faire remarquer l'aspect inquiétant de la chose.
Je pense sincèrement marqué beaucoup de point auprès d'elle vu le sourire qu'elle a quand elle comprend que même le repas de ce soir est choisis en tenant compte de ses goûts. Avec un petit air malicieux, elle se lève à son tour et complimente à nouveau ce genre d'attentions.
- Vous n'êtes pour rien dans cette affaire, autant que vous passiez un moment agréable. Cependant, vous avez raison, je dois faire attention à ne pas trop en faire. Si je met la barre trop haute, vous seriez bien à même de vouloir rester avec moi quand monsieur Lefèvre viendra vous "sauver".
Je tend la main à la jeune femme, lui offrant un contact que je place à hauteur d'épaule, gardant là encore une distance acceptable entre nous. Je la guide vers l'une des chambre transformée en salle à manger, une pièce un peu trop grande pour la seule table qu'elle contient, mais qui offre beaucoup de place pour permettre au chef de se déplacer. La table est richement décorée, la pièce uniquement éclairée par les chandelles allumées sur la table - et un fond de lumière tamisée au plafond et aux angles de la pièce. Trois couverts sont mis. Je tire la chaise pour Yüna, l'invitant à s'asseoir pour pouvoir l'aider à s'installer.
- Si cela peut vous rassurer, je n'ai pas regardé les informations les plus indiscrètes vous concernant. Je ne suis même pas sûr qu'on les ait trouvé, cela ne me regarde pas après tout.

Yüna Wakazu
13-01-2025 18:54:36
Yüna suit Dimitri en silence, sa main glissant doucement dans la sienne, sans pour autant se laisser aller à la moindre familiarité. Lorsqu’elle entre dans la salle à manger, son regard est immédiatement attiré par l’élégance de la pièce. La décoration soignée, l'éclairage tamisé des chandelles, et la table richement dressée témoignent d’une attention minutieuse aux détails. Elle ressent un bref pincement de surprise mêlé d’impression face à ce faste, mais son expression reste neutre, maîtrisée. Elle ne veut pas oublier pourquoi elle est là, et encore moins se laisser distraire par cette mise en scène.
Lorsque Dimitri tire sa chaise, elle lui adresse un léger signe de tête, gardant un calme étudié alors qu’elle prend place. Ses mains viennent se poser délicatement sur ses genoux, et après un moment de réflexion, elle brise le silence, sa voix mesurée, presque distante.
- Je ne peux pas nier que vous avez un sens aigu de l’hospitalité. Tout cela est… très impressionnant, mais je suppose que c’est une habitude pour vous.
Son regard glisse rapidement autour de la pièce avant de revenir sur Dimitri.
- Permettez-moi de vous poser une question directe : est-ce que tout ceci, cette attention aux détails, cette mise en scène, est une stratégie pour les apparences ? Ou est-ce simplement… une habitude liée à votre rang ?
Elle marque une pause silencieuse, réfléchissant à ses mots avant de les prononcer.
- Je vous remercie de ne pas chercher plus loin. Il y a des choses que je tiens à garder privées, mais rassurez-vous, ces informations ne sont en aucun cas des éléments qui pourraient vous nuire. Vous perdriez énormément de votre temps pour pas grand-chose, je pense.

Dmitri "Myasnik" Moguilevitch
13-01-2025 19:31:39
Je ne sais pas si Yüna est vraiment habituée à ce monde où si elle suit simplement mon mouvement, mais elle se prête au jeu en tout cas. La manière de porter sa main haut le corps, de me laisser l'aider à installer sa chaise, de se montrer agréable et reconnaissante pour le moment que je lui propose. Elle un comportement qui laisse penser à une grande dame.
Tandis que je fais le tour pour prendre place en face d'elle, elle reprend avec quelques compliments, puis me pose une question sur les raisons de tout ceci, tout en me remerciant de ne pas avoir été trop loin dans l'enquête. Je fais un petit sourire, amusé par sa question.
- Les deux réponses ne sont pas totalement incompatibles. J'apprécie la compagnie et, quitte à en avoir, autant que le moment soit agréable pour tous.
Sur ses mots, le chef entre dans la salle avec un plateau et dépose devant chacun de nous une assiette contenant une verrine avec des mouillettes de pain d'épice. Le tout est richement décoré, harmonieux, un soucis du détail à la hauteur de l'hôte.
- Verrine de saison signore : au velouté de potimarron avec ses mouillettes au pain d'épice et au miel et son accompagnement d'hiver. Buon appetito.
Le chef repars comme il est venu, retournant aux fourneaux. Je souris et, alors que je m'apprête à prendre la fourchette, on frappe à la porte de la salle. Un de mes hommes entrouvre la porte, juste assez pour intercepter mon regard.
- Glavnyy ? On pribyl. My vam yego privezem.
Je fais un simple signe de la tête, puis regarde ma montre à mon poignet en faisant une petite moue.
- Seulement deux heures de retard, il va faire des heureux parmi mes hommes. Votre compagnon est sur le point de nous rejoindre.