Aller au contenu principal

Chambre du gérant (Hanae, William)

Le Dernier Verre - 3ème étage

Chambre du gérant - 27/03/2022


William Dyers

27-04-2022 21:44:51

Ma fiancée ne repousse pas mon rapprochement dans l'ascenseur, me laissant l'enlacer de mon bras sans pour autant m'imiter. Elle marque un point en me rappelant que l'endroit n'est pas des plus adapté pour élever des enfants, se soumettant à nouveau à mon bon vouloir sur cette question. Je lui donne à la fois raison, et dans le même temps, je me dis que nous allons bientôt pouvoir faire le nécessaire si nous voulons des enfants. Elle me rassure concernant sa blessure alors que l'ascenseur ralenti jusqu'à s'arrêter au quatrième étage. La porte s'ouvre sur le couloir et je guide la jeune fille dans ce dernier, le bras toujours autour d'elle, montrant les portes quand nous passons devant.

  • Voila le dernier étage, notre étage. L'accès est limité, il y a toujours au moins un vigile ici pour s'assurer qu'il n'y a pas d'indésirable. Ici c'est mon bureau où je reçois les gens, là c'est la salle de réunion. Et enfin, notre petit nid douillet.

Je ne me détache de Hanae que pour aller ouvrir la porte de notre lieu de vie, la laissant entrer en première. La pièce donne une impression d'espace immense, un peu comme ce qu'on peut ressentir dans une salle de sport, sauf que c'est un lieu de vie. Ses affaires ont été déposées près de l'entrée, plusieurs valises de différentes tailles et couleurs que je remarque sans m'y attarder. Je passe devant la jeune fille, souriant et écartant les bras pour me tourner face à elle.

  • Bienvenue chez nous. Qu'en dis-tu? Plutôt spacieux, non?

Hanae Kaari

27-04-2022 22:26:56

Enfin la porte s'ouvre. Il faut dire que je n'étais pas à l'aise dans les espaces un peu petit, sans forcément être claustrophobe. J'aimais les grands espaces et l'air, ce que n'avait pas ce genre d'engin. Il me guide, me présentant les différents lieux que j'observe. La déco me semblait très simple, mais on s'y fait. Mon fiancé ouvre en dernier la porte de notre chambre et je la regarde d'un air un peu impressionnée. Il faut dire que je ne m'attendais pas à cela avec raison ; nous étions en haut d'un bar, nous habitions dans un immeuble horrible à mes yeux. Un sourire sincère se dessine sur mes lèvres et j'ose enfin faire un premier pas envers cet homme ; mes lèvres se posent contre sa joue et je m'éloigne par la suite. Normalement j'aurais jamais osée faire cela et j'aurais été si gênée, mais pas cette fois. Il se retourne ensuite face a moi, les bras tendus. Je ne savais pas trop ce qu'il voulait, si c'était une étreinte ou simplement pour les lieux. Je ne bouge donc pas, observant attentivement cette pièce. Je lui réponds ensuite.

  • Je dois avouer que je ne m'attendais pas du tout à ceci, mais c'est très joli, je dois le dire..

Je reprend un peu mes esprits. Je vis, près de l'entrée, mes valises et je me glisse vers elle, heureuse de pouvoir retrouver mes affaires. M'agenouillant par terre, j'en prends une assez petite et bleu clair que j'ouvre sans hésiter. Dans cette valise, il contenait ma seule peluche ainsi que quelques bijoux et autres affaires non-essentiels. Je pris mon pingouin en peluche et je le mets contre mon ventre en me levant, faisant désormais face à William, tel une enfant épanouie de retrouver une poupée perdue.


William Dyers

27-04-2022 22:39:24

La jeune fille suis ma visite guidé avec un intérêt certain. Son visage exprime assez bien ses doutes quant à son futur lieu de vie jusqu'au moment où j'ouvre la porte pour lui révéler ma chambre. Notre chambre désormais. Pas de doute, l'endroit lui plait et elle me fait même un tout petit baiser sur la joue, le premier si je ne m'abuse. Elle me suis du regard puis, remarquant ses affaires, va ouvrir quelques valises à la recherche de... Dieu seul sait quoi. De toute manière nous avons le temps désormais.

Je vais refermer la porte derrière elle puis, laissant un peu d'air à ma compagne, je trottine vers le lit et plus particulièrement, vers la table de chevet. En soit, je pensais que nous arriverions plus vite et que j'aurais l'occasion de lui offrir ce cadeau de bienvenue plus tôt pour qu'elle en profite mais cela n'a pas trop d'importance. Je me saisis du petit écrin en velours bleuté et le glisse dans ma poche. Je reviens vers ma compagne qui semble avoir retrouver le plus important dans ses affaires : une peluche de pingouin qu'elle garde contre son ventre avec un sourire béat.

  • Intéressant. J'espère que ce n'est pas un rival.

Je viens prendre la nageoire du pingouin et la remue doucement

  • Bonjour monsieur Pingouin. Je m'appelle William.

Je souris, amusé par ce jeu, puis me redresse en regardant ma future épouse. Elle a l'air satisfaite, comme retrouvant quelque chose qui lui manquait pour être parfaitement complète. Je viens passer une main sur sa joue, la pinçant légèrement comme on le fait à un enfant, appréciant ce contact simple.

  • Je pensais que tu voulais tes vêtements, tu aurais du me dire que c'est ça que tu voulais tant retrouver.

Hanae Kaari

27-04-2022 23:21:57

Alors qu'il s'approche de moi et de ma peluche, je l'observe sans rien dire, me contentant de sourire face à ses paroles plus qu'amusantes. William prends la nageoire et salut la peluche. Je reste perplexe. Il réagissait comme si j'étais une enfant et je ne savais pas comment le prendre. Il me passe sa main sur le joue, ce que je pris pour une caresse, mais à la dernière seconde, il me pince la joue. Je me renfrogne, laissant ma peluche tomber au bout de ma main. J'appréciais tout de même son contact, mais je détourne la tête, d'un signe boudeur. Mon comportement changeait totalement en sa compagnie et je ne savais pas du tout pourquoi.

  • Ne soyez pas bête, j'aime mes vêtements, je déteste les robes, mais cette peluche c'est un cadeau de mes parents. J'avais 5 ans quand je l'ai reçue..

Dis-je avec une certaine nostalgie. Je prend la main de l'homme qui se trouvait sur ma joue, le regard dans les yeux.

  • C'est ce qu'il y a de plus précieux dans mes affaires, cher fiancé.

William Dyers

27-04-2022 23:35:32

Hanae me laisse faire, fronçant légèrement des sourcils comme si elle ne comprenait pas vraiment mon comportement. Elle me laisse la caresser mais fini par détourner la tête dès que je lui attrape la joue. Elle m'explique ses goûts, appréciant de retrouver ses affaires en particulier cette peluche qui avait grandit avec elle. C'était un cadeau de ses parents, un souvenir important pour elle qu'elle estimait de plus précieux dans toutes ses possessions. Sa main viens sur la mienne, posée sur sa joue. Je la regarde avec un sourire, venant doucement prendre sa peluche de ma main libre pour la reposer au sol

  • Je vois, j'en prendrais soin dans ce cas mais avant toute chose, j'aimerais faire quelque chose.

Je m'approche de ma compagne, la main toujours posée sur sa joue. De ma main libre, je viens caresser son dos, défaisant sa robe bouton après bouton, descendant la fermeture éclair tout doucement. La main sur sa joue descend sur le côté de son cou, le saisissant sans le serrer trop fort, juste assez pour imposer mon rythme.

  • Si tu n'aime pas les robes, pas besoin d'en porter une, pas vrai ? Et puis, ça me démange de t'infliger la correction dont on parle depuis plusieurs jours. Tu vas t'installer sur le lit et tu m'attends bien sagement.

Enfin. Enfin nous étions seuls. Enfin je pouvais laisser cette part de moi parler. Le simple contact de sa joue et son regard m'excitait, quoique ce soit l'idée qu'elle soit à moi corps et âme qui m'excite réellement. J'ai une terrible envie de l'embrasser, de me nouer à elle dans une étreinte des plus sensuelles mais chaque chose en son temps.


Hanae Kaari

27-04-2022 23:57:05

Je le laisse jeter ma peluche si précieuse au sol, me demandant pourquoi et je compris assez vite. Il me caresse le dos et je senti qu'elle se défaisait petit peu à petit peu. Je détourne le regard et la tête, gênée de son comportement. Il m'attrape le cou et ce geste me semble un peu de trop. Moi qui voulais attendre le mariage avant tout ceci, afin de respecter les coutumes familiaux.. Il me donne des consignes et je me contente, au début d'hocher la tête. Mes yeux qui démontraient mon inquiétude se lève quelques secondes vers William qui semblait avoir faim de moi et de mon corps. Calmement, je me recule un peu de lui, du moins j'essaie, chose pas facile vue qu'il avait une grande emprise sur moi.

  • Will..iam, je vous pris, je ne souhaite pas me dévoiler à vous avant le mariage..!

Ma voix tremble, mon corps aussi. J'avais peur, je ne l'avais jamais fait et je ne souhaitais pas le faire pour le moment. Des pensées que j'aurais aimée ne pas avoir m'envahissent et je les chassent en secouant très légèrement la tête.


William Dyers

28-04-2022 00:20:00

Je sens de la réserve chez Hanae quand je commence à la dévêtir. Je prend mon temps pour le faire, lui laissant l'opportunité de se refuser à moi, de réagir, de me repousser. Elle ne fait rien de tout cela et je sens sa nervosité monter à mesure que les boutons de sa robe se défont, jusqu'à voir un tremblement de la lèvre inférieur typique du sanglot. Doucement, elle s'écarte et me signale qu'elle ne souhaite pas se dévoiler à moi avant le mariage. Elle tremble légèrement et son regard trahis une grande peur alors que je suis dans une certain incompréhension.

  • Je... Mais je ne te demande pas de te dévoiler voyons. Attends tu n'as pas de sous-vêtement sous...

Je n'ai pas besoin de finir ma question pour avoir ma réponse : l'absence de bretelles surnuméraire sur les épaules de ma fiancée est une preuve évidente que non - du moins pour le haut. Je roule des yeux, comprenant l'origine de son malaise. Trop content de me retrouver enfin seul à seul, j'ai voulu aller trop vite.

  • Bon... Je te laisse enfiler une tenue dans ce cas. Pas quelque chose d'ample, plutôt du moulant et fin. Je vais aller me rafraichir un peu pendant ce temps.

Je laisse ma compagne à côté de ses affaires pour me diriger vers la salle de bain. J'ai terriblement envie d'elle, terriblement envie de la déshabiller mais dans le même temps, je respecte son désir de ne pas vouloir dépasser une limite avant le mariage. De toute manière, ce n'est plus qu'une question de jour, voir même d'heure. Je rentre dans la salle de bain, vais devant le lavabo et ouvre le robinet d'eau froide à fond, me penchant au dessus de lui pour porter de l'eau à mon visage à l'aide de mes mains.


Hanae Kaari

28-04-2022 00:46:27

Mon regard se relève sur le jeune homme qui me questionne sur mes sous-vêtements, ce qui m'étonne, vue que nous étions à l'hôpital quand j'ai enfiler cette robe, on m'avait refiler qu'une culotte en plus. Il arrête sa phrase et il comprend. Je le vois rouler des yeux et je me sens mal. J'ai fais quelques choses de mal et je m'en voulais. Il me dit qu'il me laisserait m'habiller et il me donne ses exigences. William va s'enfermer dans la salle de bain et je reste là sans bouger. J'entend de l'eau couler et j'en profites pour enfin bouger. Je pris une de mes valises qui était de couleur verte et je fouille dedans, retrouvant alors une partie de mes vêtements. J'enfile une tenue qui allait probablement lui plaire et je vais l'attendre sur le lit. Je ne tremblais plus, mais j'avais encore une légère peur face à ce qui pourrait encore arriver. Je m'allonge donc sur celui-ci, fermant les yeux. J'avais décidée de me faire pardonner pour ce comportement que je trouvais odieux face à lui, alors je n'avais qu'enfiler des sous-vêtements de couleurs noirs à dentelle, pour le plaisir de ses yeux et de me découvrir. Je me sentais pas très bien face à cela, mais j'avais envie également de lui faire plaisir. Je respire lentement, reprenant le contrôle de ma respiration.


William Dyers

28-04-2022 15:21:29

Je prend le temps de calmer mes ardeurs, passant de nombreuse fois de l'eau froide sur mon visage. Je ne sais pas si c'est quelque chose dans l'expression du visage de Hanae ou bien simplement ses mots qui me l'ont fait comprendre mais la suite des événements n'avait pas été claire pour elle. Un manque de communication qu'il faudra corriger à l'avenir. Même si c'est inéluctable, je comprends qu'elle souhaite préserver sa nudité et sa virginité pour le mariage et respecte totalement cette volonté. Cependant, je comprends aussi qu'elle ait pu deviner d'autres intentions dans mes faits et gestes.

Je coupe le robinet et me redresse pour regarder mon visage encore couvert de gouttes d'eau. Si l'envie est toujours présente, elle est bien moindre. Je prend une serviette que je me la passe sur la figure. Puis je fini de me redresser et ajuste de petits détails pour parfaire ma tenue et ma coiffure. Une grande inspiration pour retrouver mon calme puis je sors de la salle de bain pour retrouver ma fiancée. Conformément à ce que je lui ais demandé, elle est allongée sur le lit sur le dos, les yeux fermés. Au moins elle n'a pas tenté de fuir mais sa tenue n'est pas celle que j'attendais. Elle se retrouve simplement vêtue d'un ensemble de dessous noirs avec de la dentelle, cachant le strict minimum. Je la rejoins, un peu étonné, esquissant un simple sourire alors que je m'assois sur le lit, venant poser ma main sur sa joue.

  • Choix intéressant. Ca te va bien. Cependant, ce n'est pas ce que je t'ai demandé.

Mollement, je retire ma main de sa joue pour lui donner une claque. C'est léger, sans amplitude. Un simple mouvement du poignet qui produit tout juste un claquement. Si elle tourne la tête, c'est plus parce que ma main la pousse que par réelle violence. Je viens toucher la peau de son coup du revers de mes doigts, suivant ses formes délicates.

  • J'apprécie tout de même. Voila les règles pour cette correction : Je vais t'entraver les poignets simplement et te bander les yeux. Si je te fais trop mal, que tu ne le supporte plus ou que tu veux simplement être libérée, tu fais ce signe Je ramène ma main vers moi, levant l'index et le majeur en V. Si tu fais ça, la correction s'arrête aussitôt mais je préfères que tu n'ai pas à aller jusque là, bien entendu. Pour tout le reste, je mène la danse, tu aura juste à me laisser faire. Entendu? Ca te semble faisable?

Hanae Kaari

28-04-2022 17:44:57

L'eau se coupe, signe qu'il arrivait bientôt. Mon coeur battait vite sous la pression et la gêne, mais j'essayais de me concentrer sur autre chose. Je ne vois rien, mais je sens qu'il s'assoit à mes côtés. Sa main se pose sur ma joue et il me complimente en me disant que cela n'était pas ce qu'il voulait. J'ai un peu honte de mon choix, mais aussi de lui dévoiler de la sorte mon corps, mais je ne dis rien. William, face à cette déception, me donne une légère gifle dans la qu'elle je ne ressens que peu sa main. Même dans la violence il était assez doux et je soupir intérieurement, heureuse de cela.

Mon fiancé glisse ses doigts sur mon cou, le suivant tout simplement. Je fini par ouvrir les yeux en le regardant, mais mes joues ne restent pas longtemps de couleur normal. L'homme me dicte ce qu'il allait faire et me montre un signe que je devrais faire si il va trop loin. Encore une fois, je commence à avoir peur, mais je ne dis rien et j'accepte. Je prenais énormément sur moi, je ne voulais plus le décevoir, car bientôt c'était mon mari et dans ma famille, ce sont les hommes qui dirigent presque tout. Je prends doucement la parole, mes yeux roses restant dans les siens.

  • O-oui.., mais ne vous inquiétez pas, mon corps est vôtre, faites ce que vous voulez, William.

Ma voix était si douce et si contradictoire de tout ce que je ressentais. Je ramène mes bras un peu en hauteur au niveau de mon ventre, comme pour le lui donner. Je ne cesse de le regarder, prenant de grandes inspirations le plus discrètement possible. Une de mes mains finit par vite fait toucher sa joue et je referme les yeux.


William Dyers

28-04-2022 19:03:46

Je dois reconnaitre que j'avais un peu peur de la réaction de ma fiancée à ce premier acte de violence, même mineur. Heureusement, elle réagit comme je l'attends, acceptant la douleur entièrement, sans la moindre contestation. Elle me regarde en sentant ma main revenir la caresser et écoute attentivement les règles que je lui donne, approuvant simplement de la tête à mesure que je lui parle. elle ne s'exprime que pour me donner un accord complet, s'offrant pleinement à moi.

Timidement, ses bras remontent pour se tendre un peu vers moi, attendant que j'exécute les instructions que je viens de donné. Je ne peux m'empêcher de sourire et fait un bisou sur la joue de la jeune fille, une manière de la féliciter avant le début du jeu. Je viens ensuite prendre son poignet, mettant son bras bien au dessus de sa tête, tendu vers le montant du lit. Même si ce n'est pas nécessaire parce qu'elle ne se débat pas, ma prise est forte, serrée. J'ouvre la table de nuit de ma main libre et viens entraver son poignet à l'aide d'une paire de menotte on ne peut plus classique, fermant l'autre bracelet sur le montant du lit.

Je me lève ensuite, prenant une seconde paire de menotte au passage et vais m'asseoir de l'autre côté du lit pour reproduire la même chose sur son second poignet, la privant de sa liberté de mouvement. J'adore cette sensation, je jubile intérieurement mais je fais tout pour contenir cette explosion de plaisir qui ne se trahit que par quelques mouvements parasites et une respiration discrètement accélérée. Je me lève à nouveau et reviens à ma place initiale pour prendre un bandeau de soie mauve. Avec l'assistance de la jeune fille, je lui passe ce dernière autour de la tête pour lui couvrir les yeux. Je lui offre enfin une caresse sur la joue pour la féliciter de sa docilité.

  • C'est bien Hanae, nous allons pouvoir commencer doucement. Murmurant, concentre toi sur tes autres sens et ne retiens pas tes cris.

Je me relève à nouveau et cette fois, je défais mes bouchons de manchettes pour remonter les manches de ma chemise. J'adore voir la jeune fille ainsi offerte, à ma merci et je prend un malin plaisir à marcher près du lit sans lui offrir le moindre contact, laissant ses sens s'aiguiser. Je fini par prendre une cravache posée non loin et commence à donner les premiers coup cinglants au niveau de son ventre et de ses jambes. Je donne des coups vifs, rapides, retirant l'outil immédiatement pour ne pas la laisser en deviner l'origine. Chaque coup est porté à un nouvel endroit de son corps et je souris en voyant certains d'eux marquer malgré une violence somme toute relative.


Hanae Kaari

28-04-2022 19:27:07

Il me donne un bisous sur ma joue, je laisse mes yeux clos. Mon bras se fait attraper et mettre au dessus de ma tête. Quelque chose de froid que je devine être du métal, donc probablement des menottes s'attache contre mes deux poignets au lit. Mon coeur accélère et je bouge légèrement les jambes en signe de ma nervosité. Curieuse de voir ce qui se passait, j'ouvre enfin mes yeux et je regarde en direction de William. Je ne décèle pas la moindre excitation, sachant que je n'étais pas une très bonne observatrice.. Je savais qu'au fond de lui, il adorait cela et il allait encore plus apprécier dans quelques minutes. Je vois le bandeau et malheureusement pour moi, il voulait me le mettre. Il faut dire que je venais d'ouvrir les yeux, alors me couper la vue maintenant me semblait bien triste. Je le laisse tout de même me l'installer autour de ma tête en l'aidant du mieux que je le pouvais. Sa main parcours une nouvelle fois ma joue et je lui offre un sourire timide.

Sa voix me fait frissonner, surtout qu'il me dit qu'il va commencer et il me donne une instruction qui me semblait simple, mais qui allait être difficile quand on n'a pas l'esprit vide de questions. ''ne retiens pas tes cris'', me dit-il alors que ma peur augmente. Je n'arrive pas à me concentrer, pas du tout, ce qui me semblait normal, car je n'étais pas du tout à l'aise ni habituée à tout ceci.

Il marche près du lit, mais il ne s'approche pas. C'est à se demander s'il avait vraiment envie de moi et de mon corps, mais il semblerait que oui, car je l'entend prendre un objet, mais je ne serais dire le quel. Je reçois un premier coup qui me surpris, ce qui m'arracha plus un cri de surprise que de douleur. Ses coups me semblent douloureux, surtout qu'il reste dans la même zone et je ne peut retenir mes petits cris à chaque coups.

Je serre mes mains en poing et à chaque coup, je relève un peu mes jambes en les baissant ensuite avant l'autre coup. Il change d'endroit, me frappant à divers endroits et je lâche toujours, à chaque claquement, des petits cris aigu.


William Dyers

28-04-2022 22:36:59

Le dernier regard que m'a lancé Hanae est loin d'être rassuré. Son regard rosé exprime ses craintes une dernière fois avant que je ne bande ses yeux. J'aurais pu la bâillonner, je ne manque pas de matériel mais pour cette première correction, je préfère pouvoir mesurer facilement la limite de ma partenaire et lui laisser la possibilité de s'exprimer au besoin. Le premier coup de cravache au niveau de son ventre, sous son sein droit, lui arrache un petit cri qui s'apparente presque à un couinement de douleur. Je suis un peu étonné par le cri émit par ma fiancée mais très rapidement, je l'adore et le trouve terriblement mignon

Je lui inflige plusieurs coups en évitant ses parties intimes et chaque claquement est suivi du même couinement de douleur, plus ou moins fort selon la puissance du coup. Rapidement, la peau très claire de ma partenaire se colore et plusieurs marque de coups commencent à apparaitre sur les endroits où j'ai frappé le plus fort. Pourtant, elle ne proteste pas et même si ses mains se serrent, elle ne fait pas le signe que je lui ai indiqué. Au mieux, elle releve un peu les jambes, cherchant à trouver une position foetale quand les coups sont trop intense.

Ne souhaitant pas prolonger trop longtemps son supplice pour notre première rencontre, je cesse les coup et viens passer la lannière de cuir de la cravache sur la peau de la jeune fille, suivant ses courbes en la caressant doucement. Je démarre de ses épaules, passe entre ses seins, sur ses seins sans m'y attarder, puis je descend sur son ventre, longeant ses côtes les plus basses l'une après l'autre. Je passe sur son nombril, remontre le long de sa cuisse puis reproduit le même geste avec l'autre cuisse. Enfin, je remonte le long de son corps jusqu'à son visage, passant la lannière sur le bout de ses lèvres puis donne un petit coup sur sa joue, point final de cette correction.

  • Bien. J'en ai terminé, j'ai pu évacuer ma rancoeur. Te voila officiellement pardonné ma chère.

Je pose la cravache près du lit et viens m'asseoir près de la jeune fille, venant simplement relever son bandeau pour capter son regard, m'assurant au passage que tout va bien pour elle, caressant simplement son visage pour le moment tout en observant les marques sur son corps. Je ne la libère pas pour autant, voulant encore l'avoir un peu à ma merci - ou au moins en avoir la sensation

  • Comment était-ce Hanae ? Tu te sens mieux toi aussi ? Tu marque très vite, j'en suis désolé.

Hanae Kaari

29-04-2022 09:25:38

Les coups s'arrêtent enfin.. Je reprend une respiration un peu plus normale, mais elle se faisait tout de même un peu rapide. William n'avait pas trop joué avec mon corps et ceci me soulageais un peu, mais il avait tout de même vue presque toute ma peau. À cette pensée, mes joues rougissent et tandis que je croyais qu'il allait me rendre ma liberté, il se contente de me caresser avec ce que je reconnais être du cuire. Je ne connaissais rien en cette matière, mais vouais-je apprendre ceci ? Non, probablement pas, tant qu'il s'amuse..

La lanière remonte vers ma joue en se glissant sur mes lèvres. Un nouveau coup retentis et un couinement sortit d'entre mes lèvres. Ce n'était pas un coup très fort, mais pour quelqu'un qui ne se blessait rarement et qui n'était pas habitué à cela, c'était douloureux. Mon fiancé me dit qu'il a terminé, qu'il me pardonnait enfin. Un soulagement se sentis lorsque mes épaules se détendent en s'affaissant légèrement sur le lit. Même s'il m'avait dit que cela était terminé, ma liberté ne m'est pas rendue. Je ne comprends pas pourquoi.

Il s'assit sur le lit, près de mon corps et j'ai une envie de lui faire un câlin. D'avoir un contact physique semblable à ce que j'avais avec ceux qui partageaient le même sang que moi. Sa main retire enfin mon bandeau et la lumière m'oblige à plisser les yeux pour m'y habituer en quelques secondes. Une fois fait, je les referme doucement, retenant une larme. Une fois sa question posée, je rouvre mes yeux en le regardant, prenant le temps pour lui répondre.

  • Je.., n'ai pas d'avis, vous m'avez puni, point, je n'ai pas à avoir d'opinion dessus. Je me sens mieux oui et vous ?

Je marque une pose. Oui, je me sentais mieux depuis qu'il avait cessé les coups, mais loin de moi l'idée de me sentir mieux en ayant des coups. Je n'étais pas comme ça, je n'aimais pas cela, mais lui, il appréciait et c'était ce qui comptais le plus à mes yeux. J'ai également des valeurs, mais ma mère m'a toujours appris à bien me comporter, à écouter son mari et ne pas le décevoir. Pour ne pas lui manquer de respect, je lui repose sa question. Il s'excuse du fait que je marque vite, ce qui me surprends, mais mes mots ne viennent pas. Je n'ai pas envie de parler. Je tire un peu sur mes poignets en oubliant qu'ils sont attachés et je grimace légèrement, ne détachant pas mon regard de l'homme qui m'avait acheté.


William Dyers

29-04-2022 10:53:44

Même le petit coup sur la joue de ma compagne, point final à cette première correction, lui arracha un petit cri de douleur. C'est extrêmement satisfaisant pour moi d'obtenir une réaction si naturelle de sa part. Pas de protestation, pas de gesticulation ridicule pour tenter de se libérer. Hanae avait simplement accepté son sort. Je la sens tout de même se détendre quand je lui annonce la fin de la correction, relâchant ses muscles tendus. Le retrait du bandeau lui fait plisser les yeux mais peu à peu, je retrouve son regard rosé sur moi.

Elle réponds à ma question de manière très honnête, m'expliquant ne pas avoir d'avis à donner sur ce qu'il vient de se passer. Pourtant, elle dit se sentir mieux, sans doute rassurée de savoir que cet acte violent retirait tous conflit entre nous. Je lui souris en la regardant, un peu frustré de ne pas pouvoir plus profiter de son corps que j'aurais pourtant pu découvrir avec des caresses et des baiser. Ce n'est que partie remise après tout. La voyant remuer les poignet avec son air triste, implorant, je viens défaire ses menottes en prenant soin de ne pas lui faire mal cette fois.

  • Moi je me sens beaucoup mieux, oui. C'est assez libérateur comme sensation et t'avoir à ma merci... Enfin bref, j'ai apprécié.

Vu combien Hanae se montre prude, je préfère ne pas aborder le fait que j'ai envie d'elle ni de l'érection que la situation provoque. Chaque chose en son temps. Je la libère en retirant au passage les menottes du lit et prend le temps de remettre chaque objet à sa place avant de venir m'allonger près de la demoiselle. Ma main viens se poser simplement sur son ventre, les doigts écartés pour la laisser venir nouer sa main dans la mienne si elle le désire.

  • Tu commence à m'accepter, c'est bien. J'ai hâte d'être marié à toi et te pouvoir te découvrir entièrement. Plus je te découvre, plus j'ai envie de te découvrir. J'espère que toi aussi tu apprend à m'apprécier tel que je suis.

Hanae Kaari

29-04-2022 18:23:38

Il me sourit et j'en fais de même, même après cette situation. Après tout, il y avait une raison derrière et je ne lui en voulait pas du tout. Quand je bouge mes poignets en plus d'une légère grimace, il me les détachent et il me dit qu'il avait apprécié, mais je sens qu'il y a plus. Je ne peut pas mettre la main dessus, mais je me contente de soupir lentement. Je frotte un peu mes poignets qui m'étaient un peu douloureux et je le regarde ranger son matériel calmement. Il s'allonge à mes côtés, ce qui me gêne, car c'est la première fois que je dois partager mon lit avec un homme. Je me contiens pour ne pas le lui dire et le lui démontrer. Sa main se pose sur mon ventre et je décide de me relever pour m'asseoir en lui prenant sa main. Je la remet contre mon ventre, appréciant ce contact léger.

  • Vous savez, j'accorde une importance à ma famille et dans celle-ci, ce sont les hommes qui dirigent, qui disent ce que nous avons le droit de faire ou non et c'est lui qui inflige les corrections. Mon père, même quand je faisais des bêtises, n'a jamais lever la main sur moi. Il se contentait de m'expliquer les choses d'une façon à ce que je comprenne.

Je marque une pause, posant mon regard vers l'autre mur, un peu perdue dans mes souvenirs. Je soupir lentement et j'inspire calmement. Je comprenais ce qu'il me disait, il avait hâte de pouvoir profiter pleinement de moi. Je l'acceptais plus qu'il ne le croyais et, malgré quelques soucis au niveau de sa façon de faire ou de réagir, je l'appréciais un peu plus chaque jour. Je reprends la parole sur un ton beaucoup plus doux.

  • Ce que je souhaite vous dire, c'est que peut importe ce que vous voulez de moi, vus n'avez qu'à demander ou agir. Même si je résisterais un peu à certaine chose, j'accorde aussi une importance à ce que vous soyez bien et heureux.

Dis-je en glissant mon regard vers le jeune homme une nouvelle fois. Ma main se porte sur son torse, près de son coeur. J'étais enfin prête et j'avais enfin compris ce que voulais dire ma mère lorsque nous discutions de mon mariage arrangé et de mon avenir. Je décide de me lever du lit, allant vers mes valises, une nouvelle fois. Je fouille dans l'une d'entre-elle en sortant un petit sac que je viens lui apporter. Dans ce petit sac, il y avait une petite chaîne avec un phénix avec mon prénom gravé dessus, un cadeau de moi et une montre qui venait de mes parents. Je le regarde ouvrir les petits cadeaux et je me rassois à ses côtés.


William Dyers

29-04-2022 19:38:44

Une fois libérée, la jeune fille se frotte les poignets engourdis par les menottes et me regarde sans bouger. Enfin, jusqu'à ce que je m'approche pour m'allonger près d'elle. A peine ma main est posée sur son ventre qu'elle se redresse, s'asseyant dans le lit. Je la regarde sans trop comprendre, ayant déjà pu apprécier un moment de ce genre dans le lit de l'hôpital mais elle reprend ma main, la remettant en place avant de s'expliquer. Elle me donne sa vision du couple, non sans parler de sa famille, et me fait comprendre qu'elle même se considère entièrement mienne, peu importe ma demande. Même si elle opposait de la résistance, me rendre heureux était plus important que tout pour elle. Je reste un peu bête face à une telle annonce. J'avais deviné par les différents entretiens que j'avais eut avec ses parents que Hanae était docile mais ça dépasse toutes mes espérances.

  • Je... Je vois. J'apprécie beaucoup ces paroles en tout cas Hanae, je tâcherais d'être à la hauteur de ce que tu me réclame.

C'est très perturbant, même les esclaves les plus dociles ne tiennent pas un tel discours. La jeune fille pose sa main sur mon torse en me regardant avec une expression d'amour et de sincérité qui dépasse les mots. Je la regarde en retour, assez souriant, appréciant toujours de la voir ainsi. Puis d'un coup, elle se glisse hors du lit et file vers ses valises. Je me redresse à mon tour, assis dans le lit, la regardant tout en me tenant prêt à fermer les yeux si elle souhaite se dénuder. Ce sera surement le défaut de ce lieu de vie : il laisse vraiment peu de place à l'intimité.

Elle revient avec un petit sac qu'elle me tend. Le genre de petit sac qui contiennent l'équivalent d'un boitier de DVD ou de petits objets. Sans un mot, elle me le tends en venant s'installer près de moi. Je la regarde, interloqué, et voyant sa manière de me regarder, devine son intention. Je lui demande tout de même

  • C'est pour moi ? Il ne fallait pas voyons. Ca fait longtemps qu'on ne m'a pas fait un cadeau en plus.

Malgré ma situation, je dois reconnaitre que je suis un peu gêné par ces présents. Je regarde dans le sac, voyant deux petites boites à l'intérieur, visiblement des écrins à bijou. J'en prend un au hasard, accordant un rapide regard à ma fiancée avant de l'ouvrir. Je tombe sur une montre assez chic qui semble avoir déjà plusieurs années. Le modèle m'est inconnu mais les petits défauts d'usure trahissent un âge certain. Elle a été bien nettoyée cependant et fait chic tout en restant sobre.

  • Une montre ? Bon choix, elle est jolie en plus. Elle appartenait à ta famille, non ? C'est très gentil en tout cas.

Une fois la montre à mon poignet et les explications données, je prend le second écrin et l'ouvre à son tour. Il s'agit d'un pendentif représentant un oiseau que je ne reconnais pas. Je vois bien le poinçon de bijoutier confirmant la matière de l'objet, la gravure au nom de ma future épouse mais la signification m'échappe un peu. Je plisse les yeux, en regardant l'objet, le sortant de son écrin et regardant ensuite Hanae.

  • C'est un poulet ? Pourquoi un poulet en pendentif, il va falloir m'expliquer.

Hanae Kaari

29-04-2022 23:55:13

William semble apprécié mes paroles et il le confirme. Je ne peux m'empêcher de lui offrir un sourire. Lorsque je me glisse vers mes valises, je l'entends se déplacer sur le lit et je glisse un léger regard vers lui, m'assurant qu'il ne s'approchait pas. Le manque d'intimité dans cet endroit ne me dérangeait pas tant que cela, même si j'étais habituée aux grands espaces et à plusieurs salles qui me permettais de rester seule, mais cette fois, cela me semblait différent. J'étais avec mon époux, dans un endroit assez petit et qui me permettais de ne pas me sentir petite et seule.

Je reviens donc avec les cadeaux et il semble surpris. Il me dit que je n'aurais pas du et je pris alors la parole.

  • Ne ne vous en faites pas. Cela vient de moi et de mes parents.

Dis-je tout simplement. Il les déballe et je l'observe faire. Le premier objet il le reconnais et il me pose une question la concernant, ce qui me fit sourire. Je ne savais pas s'il allait apprécié, étant donnée que ce n'était qu'une vieille montre fonctionnel. J'attends qu'il ouvre le deuxième cadeau qui, cette fois, venait de moi. William ne semble pas du tout connaître l'animal et cela se confirme lorsqu'il me demande si c'est un poulet. Je m'assois donc à ses côtés, déposant mes mains l'une sur l'autre, sur ma cuisse.

  • La montre est dans ma famille depuis maintenant 3 générations. On l'offre à son beau fils et ma famille adore les traditions. Quand à celui-ci, Je pointe le pendentif en riant légèrement. c'est un phénix. La particularité de ce oiseau légendaire, c'est qu'il renait de ses cendres. C'est ce qui c'est passé avec ma famille, lorsque nous avons conclut notre union.

Dis-je alors simplement. Je me permet de prendre le bijou et de le lui mettre autour du cou, m'attardant quelques secondes sur le visage de celui-ci. Ma main lâche enfin le bijou qui était désormais autour de son cou et je la dépose sur la sienne.

  • Merci William, je vous en serais éternellement reconnaissante.

Dis-je d'une voix remplis d'émotions. J'étais bien évidemment très triste à l'idée de devoir continuer de grandir sans mes parents, mais également le fait qu'ils ne pourront pas assister au mariage, ni même voir leur petits enfants, si j'en ai un jour. Je regarde ma peluche qui traine toujours par terre et je vais la ramasser, la mettant sur le lit. Je ne détache pas mes yeux de cet objet.


William Dyers

30-04-2022 00:19:15

Hanae semble heureuse de m'offrir ces présents, s'installant près de moi pour m'aider à les mettre. Elle m'explique brièvement l'histoire de sa montre qui doit avoir plusieurs dizaine d'années au compteur aujourd'hui, un cadeau de famille traditionnel, chose dont elle est friande. Puis, amusée, elle me corrige en expliquant que son second présent n'est pas un pendentif représentant un poulet mais un phénix, y voyant un lien étroit avec sa situation. Elle m'aide à le mettre autour de mon cou puis prend ma main en me remerciant, la voix pleine d'une émotion mêlant joie et tristesse.

  • J'ai reçu un coup sur la tête ou je me suis évanouie à l'hôpital. C'est à moi de te remercier Hanae, ce sont des attentions très gentilles que j'apprécie particulièrement et je suis d'autant plus touché par tes cadeaux que je ne m'y attendais vraiment pas !

L'instant est important pour ma future femme et, suivant son regard, je vois qu'elle regarde sa peluche avec un air mélancolique. Je ne saurais dire si c'est le souvenir de l'enfance ou de ses parents qui la rend si triste mais je ne peux pas la laisser dans une telle détresse. Je viens donc lui faire un tout petit bisou sur la joue en remerciement puis me lève pour aller chercher la fameuse peluche de pingouin et la lui rapporter. J'oublie un peu sa tenue ou même le fait que nous sommes dans un lit, mettant la main dans ma poche pour prendre le petit écrin qui y est depuis quelques instants.

  • J'ai aussi quelque chose pour toi. Normalement je pensais l'offrir sur un moment plus intense entre nous, quelque chose qui pourrait te rester en tête tout le reste de la vie mais... Disons que je suis un peu pris par le temps et je ne vois pas de meilleurs moment que celui ci.

Je sors l'écrin, le mettant dans la paume de ma main droite, le tournant vers elle. Puis je l'ouvre, révélant une petite bague en argent. Assez discrète et pourtant, assez large pour entièrement couvrir le diamant en son centre. Je ne regarde que ma compagne en pinçant un peu mes lèvres avant de reprendre.

  • C'est une bague de fiançailles. Le diamant est un talisman qui protège de la peste si on le porte à l'annulaire gauche et l'argent est utilisé pour soigner divers maux. C'est une vieille croyance qui remonte au Moyen-Âge mais, puisque tu aime les traditions... Acceptes tu de m'épouser, Hanae Kaari ?

Hanae Kaari

30-04-2022 18:33:34

William me remercie, mais je ne voyais pas en quoi il en avait besoin. Après tout, c'est lui qui m'a sauvée plus d'une fois. Il apprécie mes cadeaux et je me contente d'agrandir mon sourire. Mon fiancé était mignon dans sa façon de réagir pour me faire plaisir, ce qui marchait particulièrement bien. Alors que je m'apprêtais à ramasser mon pingouin, il le fit à ma place en m'offrant un bisou sur la joue. Je dépose donc l'objet sur le lit, entre les oreillers et je détache mes cheveux qui tombait au milieu de mon dos.

Le jeune homme prend un objet qui se trouvait dans sa poche et je penche la tête sur le côté, me questionnant sur ce qu'était à l'intérieur. Ses mots me parvient à mes oreilles que j'accueil d'une façon attentive. Il le mets dans sa paume, l'ouvre et j'y vis une magnifique bague. Sur le moment, je ne savais pas comment réagir, je me contente donc de l'observer, lui et l'objet, puis mes joues se colorent en rose lorsqu'il reprit la parole.

Il était vrai que je n'avais pas encore de bague et lui non plus d'ailleurs, mais c'était un peu ironique. Dans un sens, j'étais obligée de me marier avec cet homme. Le fait qu'il respecte cette tradition de demander me fait chaud au coeur en oubliant tout le reste. Je me lève doucement, m'approche et lui fais un câlin en répondant, les larmes aux yeux.

  • Oui.., oui je le veux, William Dyers..

Cette attention particulière, les détails des définitions du moyen-âge et le fait que je ne puisse pas dire non. Voilà les raisons pour lesquels j'avais dit oui. J'aimais aussi cet homme, mais pas assez encore pour éprouver de l'amour, pur et dur. Il y avait un début à tout et je l'aimais beaucoup. Calmement, je m'éloigne de ses bras, lui tendant ma main en rougissant toujours. Je baisse les yeux et la tête, attendant patiemment qu'il me la passe au doigt.


William Dyers

30-04-2022 23:51:31

J'ai beau avoir déjà vu ma fiancée avec les cheveux détachés, je m'arrête pour la regarder les détacher comme s'il s'agissait d'un spectacle merveilleux. C'est fou comme sa chevelure lui donne quelque chose de sensuel. Elle est assez curieuse quand je sors mon présent et lorsque j'ouvre l'écrin, qu'elle voit la bague et que je lui explique la signification, je sens que j'ai réussis à faire mouche et à l'atteindre. Elle a les yeux qui brillent et me saute pratiquement dans les bras, acceptant ma demande avec une joie non dissimulée. J'adore cette sensation. L'avoir contre moi, la sentir fragile, nicher mon nez dans son cou, sentir son odeur, ses cheveux qui me chatouille les joues et les narines.

Elle se détache de moi, je la laisse faire, puis elle me tends sa main gauche, les doigts bien écartés. Je prend sa main, saisis la bague et l'enfile à son annulaire en prenant soin de prendre tout mon temps. Il y a toujours ce petit moment de stress entre la première et la seconde phalange : est-ce que la bague n'est pas trop petite ? Trop grosse ? va-t-elle rentrer du premier coup ? En y allant doucement et en la faisant un peu pivoter, elle passe ce seul obstacle et s'insert parfaitement autour du doigt de ma fiancée. Je la regarde en lui souriant, contente qu'elle accepte la situation aussi bien alors qu'en soit, je ne lui laisse pas tellement le choix.

  • Je suis heureux que tu sois bientôt ma femme Hanae. J'ai hâte que ce soit officiel.

Je regarde la jeune fille en souriant, fixant ses lèvres avec envie. J'ai terriblement envie de l'embrasser à ce moment, une envie qui me dévore ardemment. Je sais qu'elle est réticente à ce qu'on se rapproche trop avant le mariage et jusque là, je n'ai vu aucun soucis à respecter cette requête mais le moment est trop parfait pour ne pas en profiter. Hésitant, je me rapproche d'elle, venant poser ma main sur sa joue et, petit à petit, avec quelques arrêts, j'approche mon visage du sien. J'ai beau connaitre la règle des 90/10, je n'en ai cure. Nos lèvres entrent en contact et je ferme les yeux pour savourer ce baiser qui me hérisse tous les poils du corps, qui me fait ressentir des vagues de frissons. Je prend une longue inspiration par le nez en posant de petits baisers sur les lèvres de ma compagne et ne prolonge pas trop longtemps l'échange, pas plus que de raison en tout cas. Je m'écarte, passant mes lèvres dans ma bouche, cherchant à retrouver cette sensation, juste un peu, puis fais un nouveau sourire.

  • Tu... Tu devrais peut être enfiler quelque chose. Non que ça me dérange de te voir dans cette tenue mais gardons en pour demain.

Hanae Kaari

01-05-2022 09:49:11

Le câlin me fait sentir en sécurité, me fait énormément de bien, mais je fini par m'écarter de lui, afin de lui présenter ma main. Il glisse le bijou lentement sur moi doigt et mon regard se lève vers son visage qui semble démontrer un léger signe de stress. Quand la bague passe ma phalange, cela s'accélère un peu et je souris timidement. William me dit qu'il est heureux et qu'il avait hâte à l'officialisation, ce que je comprenais parfaitement pour un homme comme lui.

Mes yeux ne se détache que très peu du minois de William. Il observe ce qui semble être mes lèvres. Il est hésitant, mais il se rapproche, mets sa main sur ma joue et il dépose les siennes contre les miennes. Je rougis. Je suis embarrassée, mais je me contente de faire ce qu'on m'a appris de faire. Je glisse nerveusement mes bras autour de ses épaules, me forçant à garder donc un certain contact physique pendant le baiser. J'avais également fermée les yeux et je reçois quelques secondes après, pleins de petits baisers courts et rapide de l'homme qui partageait désormais ma vie. Il s'écarte enfin et mon pouls était rapide. Je me sentais bizarre. Dans un sens, j'avais appréciée, mais dans l'autre, cela n'avait pas été fait avec l'homme que j'avais choisi.

Je m'étais éloignée de mon esprit lorsque ses mots me parvinrent de loin. Ils prirent leur temps à faire le chemin et, sans rien dire, je me penche sur une valise déjà à moitié ouverte. Je retire donc mon soutien-gorge, dévoilant ainsi sans presque aucune gêne mon dos. J'enfile rapidement mon pyjama rose, me retournant pour lui faire face. J'étais incapable de le regarder dans les yeux. Je ne le pouvais simplement plus. Je vais m'installer assise dans le lit, prenant enfin la parole.

  • Quand allons-nous nous marier..? D'ailleurs, si mon époux le désir.., je suis fin prête à dormir..

Malheureusement pour lui, je n'étais pas celle que j'étais à l'hôpital. Nous étions à la maison et il y avait certaines choses dont je refusais totalement de faire comme par exemple de gros câlin. Lentement, je lève mon regard vers William, mais je n'atteins pas ses yeux. Je me soumettais enfin complètement à lui, car c'était mon rôle, ce qu'on attendait tous de moi. Pourquoi m'avait-il demander en mariage ? Pourquoi ne pouvait-il pas simplement m'acheter tel une esclave qu'il vendait déjà ici ? Cela commençais à me répugner et j'avais des doutes quant aux désirs de cet homme qui ne me semblait pas du tout blanc sur neige. Je garde mes émotions en moi, dévoilant ma neutralité dans mes yeux et lui offrant un très léger sourire. Je dépose une main devant moi et l'autre tiens ma tête.

  • Pourquoi m'avez-vous demandé en mariage de cette façon ? Vous savez que j'y suis obligée..

Dis-je enfin de nouveau. Il était vrai qu'il se montrait gentil, attentionné, mais qu'arriverais-t-il après le mariage ? Qu'arriverais-t-il si je le déçois ? J'avais bien peur de ne pas vouloir le savoir.. Je soupir intérieurement en essayant de calmer tout ce chaos qu'entraînait cette situation.

Hanae

William Dyers

01-05-2022 22:56:54

Difficile de dire si l'envie de ce baiser était réellement partagé mais Hanae ne s'y oppose pas en tout cas. Elle passe ses bras autour de moi délicatement et répond à mes baisers de la même manière. C'est un peu maladroit dans la façon de faire mais je préfère ça quelque part. Aucun de nous n'ajoute un mot à ce geste. Ma suggestion concernant la tenue de Hanae lui demande quelques instant avant de réagir pour aller vers ses valises. Je la vois dégrafer son soutien-gorge et m'allonge aussitôt pour ne pas en voir plus que je ne devrais. Il ne faut pas très longtemps pour la voir revenir dans un pyjama rose assez banal et loin d'être sexy.

  • Demain. En petit comité vu les événements. Je pense que ce sera dans la salle de réunion à cet étage, le prêtre ne s'y est pas opposé. Nous ferons une réception plus tard, quand la situation se sera tassée.

Je fais un sourire car ma future épouse s'est dit prête à aller dormir. Elle a pourtant été assez clair durant notre convalescence, tolérant ma présence éveillé mais pas endormie, pas avant le mariage du moins. Je sens qu'elle a d'ailleurs du mal à me regarder alors que je me rassois plus confortablement dans le lit, prenant la liberté de détacher mes cheveux moi aussi. Timidement, elle me demande la raison de ma demande en mariage, sachant bien ne pas avoir la possibilité de répondre par la négative. La question est assez pertinente pour m'y faire réfléchir un instant.

  • Même si j'attends de toi une certaine obéissance, j'aime aussi m'assurer qu'il n'y a pas juste "rien" entre nous. Ici, je peux avoir qui je veux mais j'avais envie de quelqu'un de spécial, quelqu'un qui a plus a m'offrir que simplement du plaisir sexuel ou une soumission totale et même légale. Acheter ce mariage n'est qu'un déclencheur à mes yeux, je souhaites te montrer qu'il y a plus à attendre de moi dans cette relation et que tes sentiments deviennent sincères.

Je fais un petit sourire à la jeune fille, pas forcément très à l'aise de dévoiler ainsi mes intentions mais je pense qu'elle préférera l'honnêteté au mensonge ou à un détournement de conversation. Je me rapproche un peu d'elle, venant mettre ma tête non pas sur le côté mais à côté de la sienne, lui accordant un regard avec ma bouche au niveau de son oreille. Ma main viens doucement se placer autour de son cou et, telle une araignée, chaque doigt viens se poser sur sa peau les un après les autres, offrant une prise sans aucunement chercher à lui couper le souffle.

  • Je te laisse dormir seule dans le lit ce soir mais demain, tu n'aura plus aucune excuse pour que je ne te fasse pas mienne. Je vais dormir sur le canapé à côté pour cette fois, tu sauras venir me voir si tu as besoin de moi ?

Hanae Kaari

01-05-2022 23:25:09

Il m'annonce que le mariage a lieu demain et je n'ai pas de robe. Sur le coup, je commence un peu à paniquer, surtout que c'était urgent. Je bégaye un peu, le mettant au courant.

  • William, je n'ai pas de robe, je n'ai que mes bijoux et qui va me coiffer..? Ma mère n'est pas là..!

Oui, je fais encore allusion à ma famille, mais c'était elle et ma nounou qui me coiffaient sans cesse, sauf pour mes petites boucles préférées. Je n'avais pas du tout regarder l'homme et je réussie à me calmer assez rapidement. Je soupir longuement. Je lui pose ensuite mon autre question à la quelle il me répond et il me surprit. Il souhaitait que je tombe amoureuse de lui, mais pour moi, ça n'allait pas plus loin qu'une certaine affection. Le pauvre allait être déçu de moi et je soupir de nouveau intérieurement. Comment pouvait-il espérer une tel chose ? Autant j'acceptais cette situation, autant j'étais contre et je ne me croyais pas capable de l'aimer, du moins pour le moment.

Je vois le sourire de William qui semblait pas au top de sa forme et je me contente de continuer à sourire. Il pose sa main sur mon cou, ce qui me fait instinctivement la relevée, mais je ferme le yeux. Je détestais cette sensation d'infériorité lorsqu'il me faisait ça, lui ayant le contrôle absolue sur tout ce que je faisais ou disais. Quand sa voix me parvient à l'oreille, je frissonne, ayant du mal à avaler ma salive. William m'affirme que demain, après le mariage, je n'échapperais pas à ses câlins, qu'il me ferait sienne de lui. Déglutissant calmement, je réponds avec un peu de mal.

  • O-oui.., mais vous n'êtes pas obligé.. Je marque une légère pose avant de poursuivre. Je suis déjà vôtre, mais me feriez-vous du mal, si je ne suis pas à la hauteur de vos attentes ?

Demandais-je sans pouvoir m'en empêcher. Il fallait bien que je le sache afin que je fasse gaffe si c'était le cas. Ma main se pose sur la sienne qui tient mon cou et j'essaie de la retirer doucement, mais j'abandonne vite fait l'idée. Mes yeux essaient de capter les siens, mais il était hors de mon champ de vision.


William Dyers

02-05-2022 00:00:44

En apprenant la date du mariage, je sens ma partenaire paniquer. Elle me sort de nombreuses raisons de s'en faire alors qu'en soit, j'ai déjà anticiper ce genre de soucis. A nouveau, elle se soucie de l'absence de sa mère mais se reprends rapidement sans que j'ai besoin de la rassurer plus que ça. Puis, viens ce geste de soumission, ma main portée à son cou, une menace simple mais équivoque qui la fait redresser la tête dans un abandon total d'elle même que j'apprécie particulièrement. Je sens sa pomme d'adam bouger sous ma main. Déglutissement nerveux suivi par une réponse peu convaincue, sans doute pour me rassurer et m'offrir une autre solution par politesse.

Je ne retire pas ma main de sa place et reste dans cette position, privant ma partenaire de pouvoir croiser mon regard. Sa main se pose sur la mienne, la tirant doucement mais je ne fais que replacer mes doigts un à un en gardant ma main sur son cou. J'accepte d'éviter son inconfort mais lui impose une soumission. Elle me demande alors une question plus pertinente, celle qui devait lui trotter dans la tête depuis un certain temps. Je me rapproche pour lui chuchoter à l'oreille.

  • N'ait craintes. Si tu n'es pas à la hauteur, je ne te ferais pas de mal et t'en parlerais pour que tu t'améliores. C'est justement si tu es à la hauteur de mes attentes que je te ferais mal. Comme tout à l'heure, peut être plus, peut être moins.

Je termine en venant poser mes lèvres sur le cou de la demoiselle, venant mordre doucement sa peau. Pas dans le but de lui faire mal, juste une manière affectueuse de lui montrer que j'ai envie d'elle. Puis je m'écarte doucement en la relachant. Mon regard, mon sourire, tout est bien plus complice d'un coup et je la regarde encore avec mes yeux d'amour, fasciné de la voir si proche de moi. Puis je détourne le regard

  • Bien, il faut que nous soyons en forme demain. Je vais rejoindre le canapé, à moins que tu souhaites qu'on parle d'autre chose avant de dormir ?

Hanae Kaari

02-05-2022 01:13:40

Il ne se laisse pas faire. Il adorait tant me voir comme ça et moi je détestais ceci. Même si j'allais devoir vivre avec lui, je ne savais pas si je pourrais tenir ma langue bien longtemps. William me garde sous son emprise, refusant de me laisser libre. Sa voix, son chuchotement me procurent un nouveau frisson. Je n'aimais pas la façon dont il me parlait, on aurait dit que j'étais son repas, sa proie. Du moins, c'est comme cela que je percevais tout ceci.

Mon époux me dit qu'il allait me faire du mal seulement si j'étais à la hauteur de ses attentes, ce qui me semblait complètement idiot. Il était vrai que j'étais docile, douce, calme et aimante, mais rester comme ça pour recevoir de la douleur, non merci ! Je ferme les yeux quelques secondes, avant de fixer le plafond de la pièce. Il pose ses lèvres sur mon cou, me le mordillant. Cela me provoque une sensation bien étrange que je ne connaissais guère. J'appréciais ce geste, car c'était un endroit qui ne m'étais pas insensible aux baisers. William me relâche enfin et je me précipite pour m'asseoir au bord du lit, dos à l'homme. Mes yeux semblaient légèrement humide, comme si j'étais sur le point de pleurer, mais aucunes larmes traversent mes yeux. Je penche la tête vers l'avant, respirant d'un rythme lent.

  • Il faut donc que je sois le contraire de docile pour n'avoir aucune douleur.. Dis-je simplement en terme de constat, avant de me lever du lit. Je reste dos à celui-ci, reprenant ensuite la parole. - Je vais dormir sur le canapé..

Je me dirige ensuite vers celui-ci. Cela me rassurais de penser que j'allais y dormir, car il n'y avait de la place que pour une personne allongée. Je place une de mes mains en forme de poing au niveau de mon coeur et je me contente de m'asseoir sur celui-ci, sans me retourner.


William Dyers

02-05-2022 17:14:56

Bien qu'entièrement soumise à mes désirs, mes mots sont loin de rassurer la jeune fille. A peine l'ai-je relâchée qu'elle se recule rapidement pour se mettre au bord du lit, me tournant bien vite le dos. Je la regarde faire sans bouger, me demandant si je n'ai pas été trop loin. Elle se parla à elle-même en interprétant mes paroles totalement à l'envers de ce que je pensais. Je n'ai pas le temps de dissiper le quiproquo qu'elle se lève et m'annonce qu'elle va dormir dans le canapé, filant aussitôt vers ce dernier. Je n'ai même pas le temps de lever le bras vers elle, que Hanae est déjà parti du lit.

Quel imbécile je fais. Je la regarde assise dans l'un des seuls canapé me faisant dos, n'osant même plus se tourner vers moi. Au lieu de la cueillir doucement comme une petite fleur, je venais de la piétiner brutalement en oubliant totalement ses sentiments. J'aurais pu lâchement en rester là, lui laisser le temps d'avaler la pillule mais je n'arriverais jamais à dormir si je laisse les choses ainsi. Je me lève donc, retire ma veste et vais m'installer dans le canapé en face du sien en défaisant les boutons de mon gilet.

  • Je pense qu'il y a méprise car, je me suis très mal exprimé. J'apprécie ta docilité. Genre, vraiment beaucoup, plus que tu ne l'imagine. C'est simplement que je trouve du plaisir...

Je retire mon gilet en réfléchissant à la meilleur manière de tourner la chose. Il s'agit de ne pas l'effrayer plus qu'elle ne l'es déjà et de clarifier quelques points, pourquoi est-ce si difficile ? Je commence à défaire ma chemise en soupirant avant de reprendre.

  • Disons simplement que j'aime prendre du plaisir sexuel autrement que ce que tu as pu voir ou apprendre. Pas mal, pas bien, juste autrement. Mais ce ne sera pas dans la haine et ça se fera dans une confiance mutuelle et absolue. Et seulement à quelques occasions, ne penses pas que tu vas souffrir de manière trop régulière. Tu l'as bien vu ces derniers jours, je sais être tendre aussi

Hanae Kaari

02-05-2022 17:36:50

Je l'entend se rapprocher et je me contente de ramener mes jambes vers moi. de mon regard bas, je le vois s'installer en face de moi, mais je ne dis rien, me contentant de sourire faiblement. William prononce alors quelques mots, me faisant comprendre qu'il préférait ma docilité. Il ne voulait pas que je change ça et honnêtement, comment j'aurais pue ? C'était important pour moi de respecter toutes les décisions de Dyers, donc arrêter d'être autant moi, je refuserais dans n'importe quelle situation.

William arrête de parler et il semble réfléchir. Je lève enfin le regard vers son visage, m'assoyant d'une façon correct. Sa chemise se défait un peu, ce qui ne me dérange que très peu. Il m'explique ce qui risque de se passer et j'hoche simplement a tête lentement, avant de prendre la parole.

  • Écoutez.., je ne peux pas me résoudre à ne pas être moi, alors chaque fois que vous avez une envie particulière, mon corps vous appartient. C'est à vous de décider, je n'ai pas à aller à l'encontre de ce que vous désirez.

Calmement, je me lève et je viens me placer à genoux devant lui, déposant mes mains sur ses cuisses et levant les yeux vers les siens. Je sentais mon coeur battre plus rapidement, mais je lui offre un petit sourire. Un léger bâillement fini par sortir d'entre mes lèvres alors que je penche de nouveau la tête vers le sol. Attendant patiemment qu'il me permette de me relever ou d'aller dormir. J'étais si fatiguée avec ces derniers jours. Au moins, maintenant j'étais légèrement rassurée par ce que prévoyait William dans notre relation.


William Dyers

03-05-2022 01:02:06

Je retrouve Hanae les jambes ramenées vers contre elle, dans une position quasi-foetale, n'osant toujours pas me regarder. Tout en me dévêtant, je tente d'expliquer mes goûts et mes attentes à ma fiancée en faisant plus attention dans le choix de mes mots. Elle s'ouvre doucement, se réinstallant correctement et remontant son regard sur le mien. Je défais mes boutons de manchettes puis retire ma chemise en terminant ma phrase et Hanae semble rassurée. Elle m'explique alors qu'elle ne se voit autrement que docile et renouvelle ses voeux de soumission totale et absolu, me laissant seul décisionnaire. Je pousse un discret soupire, rassuré moi aussi de ne pas l'avoir trop brusquée.

Puis elle se lève du canapé et viens de mettre devant moi. Sur le moment, je pense qu'elle souhaites un geste d'affection ou m'emmener dans le lit mais au lieu de ça, je la vois se mettre à genoux, les mains posées sur mes cuisses, ses yeux rosés droit dans les miens. Comme tout homme normalement constitué, j'ai tout de suite une image qui me vient en tête dans cette position, surtout en voyant ma partenaire bailler légèrement, juste assez pour garder la bouche ouverte. Elle baisse la tête ensuite et il me faut un petit temps pour comprendre qu'à sa manière, elle vient me demander de la guider. Je suis terriblement touché de la voir ainsi mais je ne peux ni ne doit le montrer. Je viens caresser doucement le haut de sa tête, passant ma main dans ces cheveux.

  • Je te promet que je ferais de mon mieux pour tenir compte de tes attentes aussi et je te protégerais de tout danger. Nous avons vécut déjà beaucoup et tu dois être aussi fatiguée que moi, va t'installer dans le lit au chaud.

La situation est étrange. Terriblement satisfaisante et excitante d'un côté mais aussi assez étrange, voir même stressante d'un autre. J'allais devoir décider pour deux et, même si j'apprécie la chose, il s'agit de ne pas me montrer purement égoiste non plus. Je regarde ma partenaire aller vers le lit en sentant mon coeur battre plus fort, déjà terriblement attaché à ce petit bout de femme. Devais-je respecter son souhait et dormir ici ? Ou lui imposer notre première nuit ensemble, même si cette dernière restait platonique. J'hésite. J'hésite jusqu'à la voir se coucher dans le lit et s'installer sous les draps. Ce n'est certainement pas "bien", trop "tôt", mais je dois aussi commencer à braver ses limites et à imposer les miennes. Sans retirer mon pantalon, je me lève et vais la rejoindre, me glissant à mon tour sous les draps, sans chercher à me coller particulièrement à elle, le lit étant bien assez grand pour nous permettre cet écart.

  • Si tu le désire, si tu as assez confiance en moi pour savoir qu'il ne se passera rien, tu peux venir contre moi. J'apprécierais, j'aime sentir ton corps contre le mien. Mais si tu préfère attendre demain, je ne t'en tiendrais pas rigueur.

Hanae Kaari

03-05-2022 18:25:27

William, lorsque je m'installe à genoux devant lui, semble ne pas comprendre tout de suite. Il finit par se caresser la tête et je souris, car j'adorais cette petite affection. J'aimais qu'on joue avec mes cheveux et encore plus les caresses. L'homme reprend la parole en me disant qu'il va me protéger et combler mes attentes presque inexistante, mais je me contente de relever la tête de nouveau quand il me dit d'aller au lit. Je me lève donc et je m'y dirige lentement. Je m'installe ensuite sous les draps, dos à William.

Malheureusement pour moi, il finit par s'allonger à mes côtés. Mon futur mari semble ne pas chercher le contact et ça me rassure. Il m'explique ensuite qu'il aimerais me sentir contre lui, une sensation qu'il apprécie, mais il ne m'y oblige pas. Je suis hésitante et partagée. Que devais-je faire ? Je secoue un peu ma tête et je me déplace vers lui, venant briser le peu d'espace qu'il y avait entre nous. Malgré que je me sens bizarre dans ce geste, j'apprécie, moi aussi. Je fini par fermée délicatement mes paupières, murmurant quelques mots.

  • Bonne nuit, William..

Cela fut mes dernières paroles avant de sombrer dans les bras de morphée. Il faut dire qu'être enfin dans un vrai lit ne m'aidait pas à me tenir réveiller et encore moins en me sentant en sécurité avec lui. Ma tête sur l'oreiller, ma main posée au côté de ma tête, je semble dormir paisiblement.


William Dyers

03-05-2022 23:11:54

La jeune fille est dos à moi quand je m'installe dans le lit mais ne dors pas encore, j'en suis certain. Je me suis allongé sur le dos en laissant un espace entre nous et, quelques instants après ma proposition, Hanae se recule un peu pour coller sa peau à la mienne. Elle ne se retourne pas cependant, collant ainsi son dos contre mon rein. Je l'entends me souhaiter bonne nuit et je la regarde, attendant de voir si elle va se retourner, chose qu'elle ne fait pas. Au bout de quelques instants, j'entends sa respiration ralentir, devenir plus paisible et je comprends qu'elle s'est endormie ainsi.

N'étant pas aussi fatigué qu'elle, je reste éveillé en regardant le plafond. Je repense à tout ce que nous avons vécu jusque là : notre rencontre, l'agression par arme à feu, le séjour à l'hopital, le meurtre de sang froid que j'avais commis pour la protéger, notre retour ici. Je me rend compte alors combien je tiens à elle alors qu'elle n'est pas encore ma femme et qu'en soit, elle me connaît à peine. Sacré petit bout de femme que j'ai là. L'idée d'avoir à l'épouser demain me rend un peu nerveux, expliquant sans doute pourquoi j'ai tant de mal à trouver le sommeil.

Je finis par me tourner contre elle, me retrouvant contre son dos, un bras passant autour d'elle, la main posée sur son ventre. La chose ne semble pas la réveiller ni la déranger. Et puis ses cheveux sont juste sous mon nez, à la fois fin, soyeux et possédant une odeur que j'affectionne. Je finis à mon tour par fermer les yeux et, à mon tour, je sens le sommeil me gagner peu à peu sans que je ne lui résiste.


Hanae Kaari

04-05-2022 09:00:52

Alors que la nuit avançait tranquillement, j'étais toujours dans les bras de morphée. Je partageais l'anxiété de William, mais contrairement à lui, cela fit surface dans mon rêve. Le mariage avait lieu et les évènements qui s'étaient déroulés un peu plus tôt dans la semaine se mélangèrent et devinrent un cauchemar. En ayant aucune conscience de ce que je faisais, mon corps s'agitait un peu dans la vie réelle, mes paupières se fermant très fort ainsi que ma mâchoire. Je voyais des choses horribles aux quels j'avais jamais pensée et je fini par me réveillée, le souffle court. Je sens une petite emprise autour de moi et je comprends assez rapidement que ce n'est que William. Je soupir, me retournant dans ses bras. J'en profite pour observer son visage un peu plus en détail avant d'enfouir ma tête sous la sienne, d'une façon à me sentir en sécurité. Je fini par me rendormir rapidement, enfin paisible.

============

La lumière du jour qui pénétrait dans la chambre m'aidait à me réveiller tranquillement, mais je gardais les yeux fermés, ne cherchant pas à voir ce qui se passait. Il semblait être tôt, ce qui me fit un peu sourire. Quelques minutes sans bouger, je fini par les ouvrir calmement, observant les alentours.


William Dyers

04-05-2022 18:56:31

Je dors profondément d'un sommeil sans rêve. Il faut dire que la situation est agréable et propice à un long et profond sommeil. Lorsque je reprend conscience, je sens les rayons sur soleil qui me dorent doucement le bras. Je sens une présence tout contre moi que je ne met pas longtemps à reconnaitre comme étant Hanae sans même avoir à ouvrir les yeux. J'ai sans doute bougé pendant la nuit car elle se trouve de l'autre côté par rapport à mon dernier souvenir avant que je ne m'endorme. Toujours les yeux fermés, je replace mon bras pour le passer autour d'elle, restant au dessus des draps, mon autre bras étant roulé sous l'oreiller où se trouve ma tête.

Il ne doit pas être bien tard et même si c'est un jour important, j'ai envie de lézarder encore un peu. Je serre la jeune femme contre moi pour lui faire un calin matinal - sans même être vraiment sur de son état de réveil ou non - puis commence à la caresser, promenant ma main sur son corps totalement au hasard. Je comprend assez vite qu'elle est sur le ventre et que les deux collines entre lesquels je suis passé doivent être ses seins. J'entrouvre donc les yeux, les laissant s'habituer doucement à la lumière du soleil qui illumine toute la pièce pour vérifier ce que je pensais. Ma main se trouvant sur son ventre, il y a des chances que je l'ai accidentellement tripoté. Je grommelle un peu en me rapprochant et viens lui faire un petit bisou sur la joue avant de me laisser retomber à côté d'elle.

  • Bonchour ma puce. Tu as bien dormi chespère ?

Hanae Kaari

05-05-2022 11:43:36

Alors que j'ouvrais à peine les yeux, William me tient de son bras, mais son contact ne m'est pas désagréable. Je reste ainsi et il vient m'offrir un câlin par le quel je me contente de sourire doucement, mais il ne le voit pas. Il ne sait pas que je suis réveillée et je ne fais aucun bruit qui le signifiait. Sa main passe sur mon corps, mais également sur ma poitrine et je rougis. Il m'avait touché et je n'appréciais pas, surtout que nous n'étions pas marié encore. Je détourne mon visage vers le mur et je sens ses lèvres touchées ma joue et je le sens se remettre sur le lit sans douceur. Mon regard vient au final se poser sur lui.. William était si proche ! Je n'aimais pas ça. Je me retire du lit, allant vers mes valises. Je remarque, en même temps, ma peluche par terre et je soupir lentement. Je lui réponds qu'une fois assise devant mes valises.

  • O-oui merci et vous ?

Demandais-je poliment avant de prendre des vêtements simple et dans mon style. Je les mets derrière mon dos quand je me retourne pour lui faire face.

  • Me.. permettez-vous d'aller prendre une douche, William ?

Je ne sais pas pourquoi je demande. En soit, j'en avais le droit, je contrôlais encore des parties de ma vie et de mon quotidien. Je secoue la tête légèrement et un léger bâillement peut se faire voir et entendre, surtout que je viens mettre une de mes mains devant ma bouche, cachant ainsi mon geste. Une fois fait, je me dirige vers la salle de bain d'un pas légèrement hésitant et j'en ferme la porte. Je dépose mes vêtements et je m'assois par terre, contre le mur, les jambes contre moi ; j'étais recroquevillée sur moi-même.


William Dyers

05-05-2022 15:57:56

Je ne sais pas si c'est mon bisou qui l'a réveillée mais Hanae tourne la tête vers moi dès que je m'écarte d'elle. Rapidement, elle s'écarte et sors même du lit sans que je ne cherche la retenir, ma main restant sur les draps et retombant donc sur le lit. Je ne me suis pas encore habitué à la luminosité et je plisse les yeux pour la voir aller vers ses valises, sans doute pour chercher... Dieu seul sait quoi. Elle répond timidement à ma question une fois là bas, me renvoyant ma question.

  • Hum... Moui... J'aurais bien encore dormi un peu pourtant.

Je n'ai pas particulièrement envie de me lever pour être tout à fait honnête mais je ne me vois pas laisser Hanae seule, en particulier aujourd'hui. Je m'accorde juste quelques minutes de repos encore, histoire de me laisser le temps de me réveiller à l'aide des rayons du soleil. Ma fiancée reviens vers moi et, toujours timidement, me demande si je l'autorise à prendre une douche. La question est un peu surprenante sur le moment mais rapidement sur le compte de la politesse et du manque d'intimité dans notre couple pour le moment. Je me redresse sur mes coudes pour lui répondre.

  • Bien entendu. Il faut que tu sois toute belle aujourd'hui. Prend tout le temps dont tu aura besoin, je vais faire venir quelqu'un pour ta coiffure et ton maquillage tout à l'heure.

Je me laisse retomber dans le lit et passe mes mains sur mon visage pour m'aider à me réveiller. Le soleil est à peine levé et je sens déjà que la journée va passer à 100 à l'heure. Je m'accorde les quelques minutes de réveil allongé dans le lit, sur le dos, puis finit par me réveiller. Hanae occupant la salle de bain, je me rabat sur mon téléphone pour organiser la journée et vérifier que tout va se dérouler comme prévu. J'en profite pour demander une coiffeuse et une maquilleuse en urgence pour la jeune fille et m'assure que le prêtre et les quelques invités ont tous bien été convié


Hanae Kaari

05-05-2022 23:59:13

Alors que je ramassais mes vêtements, il me réponds qu'il aurait bien voulu dormir plus, ce que je comprenais. Face à ma question, j'avais levée les yeux vers l'homme et il m'autorisait. Je ne savais pas ce qui m'avais pris ! J'avais bien le droit de prendre soin de moi sans qu'il puisse me l'interdire. William me dit qu'il s'arrangeait pour mon look et j'avais grimacée en allant vers la salle de bain.

Après quelques minutes ainsi sur le sol, je me reprends et je fais enfin couler l'eau, retirant alors mes vêtements avant de sentir cette liberté que je ressentais sous l'eau. Je ferme les yeux et j'en profite longtemps. Beaucoup trop, mais je ne sais pas combien, le temps s'écoulait si rapidement à mes yeux. Je fini par terminer de me laver complètement et je me sèche. Je pris mes vêtements, les enfilent et je sort enfin d'un pas si lent. Je n'arrivais pas à croire que j'allais me marier aujourd'hui avec un presque inconnu. Je cherche William du regard et je lui offre simplement un sourire timide, mes cheveux humide descendant jusqu'au milieu de mon dos.


William Dyers

06-05-2022 22:56:17

J'envoie plusieurs messages écrits pour m'assurer que tout le monde est prêt et se coordonne comme je l'attends. Le prêtre ainsi que les témoins sont attendus pour midi en salle de réunion, j'arrive à obtenir deux personnes pour s'occuper de ma future épouse, au moins pour lui faciliter la tâche. C'est alors que j'entends l'eau se mettre en route dans la salle de bain. Je tourne la tête en fronçant les sourcils vers la porte, réalisant qu'il a fallut un temps certain pour que Hanae ouvre les robinets. Décidément, je ne comprendrais jamais les femmes ni ce qu'elles peuvent bien faire dans une salle de bain.

Me sentant assez éveillé et ayant passé déjà trop de temps dans mon lit, je me glisse hors de celui-ci en abandonnant mon téléphone pour aller préparer ma tenue. Costume noir, chemise blanche, chaussures de ville en cuir, cravate. Autant sortir le grand jeu pour ce grand jour. Puis l'attente. J'aurais pu manger un morceau mais je ne ressens pas la faim. J'aurais aussi pu m'occuper de quelques affaires urgentes mais je ne me sens pas de me lancer dans un si grand projet. Non, je me contente simplement d'accueillir les deux femmes venues aider Hanae à se préparer. Cela occupe un peu mon attente. La jeune femme finit par sortir de la salle de bain, cheveux encore humides mais entièrement vêtue alors que j'échange quelques mots autour de la table de la cuisine avec les deux femmes présentes pour elle.

  • Ah Hanae. Voici Clarisse et Melissa. Je les ai appelé en renfort vu qu'hier tu semblait inquiète de ne pas pouvoir te préparer seule. Je te laisse entre leurs mains, si vous avez besoin d'intimité, vous pouvez utilisez mon bureau. La cérémonie sera donnée à midi, dans la salle de réunion. S'il vous manque quoi que ce soit, vous avez carte blanche, il vous suffit de demander.

Je donne les directives à ma fiancée et à ses deux acolytes en me levant, posant simplement ma main sur l'épaule de la jeune fille quand je passe près d'elle, échangeant ma place avec la sienne. Je prends mes affaires au passage puis vais à mon tour dans la salle de bain. Même si nous avons encore quelques heures devant nous, je ne dois pas chaumer pour autant. Je me déshabille donc rapidement pour aller prendre une douche bien chaude et revigorante. Je me lave, j'en profite pour me raser tout les poils peu hygiénique puis me parfume tout le corps. Tout doit être parfait aujourd'hui. Je me coiffe longuement, prenant soin de bien attacher mes cheveux et n'enfile mes vêtements qu'une fois totalement satisfait de mes efforts. J'ai en sentiment de perfection non dissimulé et je sors de la salle de bain souriant, fier de donner une si bonne image de moi même


Hanae Kaari

06-05-2022 23:11:06

Alors que je sors enfin de la salle de bain, William, en me voyant, me donne directement des directives. Je baisse la tête et me contente d'acquiescer. Quand l'homme me donna l'heure du mariage, je lève la tête, cherchant une horloge ou quelque chose d'autre qui me donnerais l'heure. Je reviens ensuite près de la table. William passa près de moi, échangeant donc nos places. Me voilà seule avec ces deux parfaites inconnues. Je les regardent au début sans rien dire, puis elles me saluent. Je fis donc de même. Les jeunes femmes me posent des questions auxquelles je réponds toujours rapidement et principalement par l'affirmatif, car elles ne font que me parler du mariage, de mes sentiments envers celui-ci et tout ce qui s'en suis. Évidemment, je mentais et j'adoptais surtout un regard neutre, un visage neutre. Discutant entre elles pour se demander quel maquillage me mettre et tout cela, je soupir en fermant les yeux. Elles se décident enfin et commence par s'attaquer à mes cheveux, les séchant et les coiffant. Elles me demande mon avis et je fronce les sourcils. Je détestais cela et je m'empresse de leur dire. Je n'en avais que faire de ce qu'elles pensaient ou de ce qu'elles faisaient. C'était sensé être ma mère et ma grand-mère ici..

D'un coup de poing sur la table, je me lève, détache mes cheveux et je les regardes, leur disant de partir. Je n'avais pas besoin d'aide ! Au même moment, je vois William sortir de la salle de bain et je laisse mon regard colérique sur lui. Je me calme peu à peu et je me rassois lentement, dos à lui. J'avais envie de disparaitre, d'être en boule dans un coin, d'être avec ceux que j'aime, mais cela m'était malheureusement refusé, donc impossible. Sans un mot, je ramène ma jambe gauche à moi et je dépose ma tête sur celle-ci en soupirant.


William Dyers

07-05-2022 00:05:23

Lorsque je ressors, je vois mon épouse se lever et donner un coup de poing sur la table, mettant ses deux assistantes à la porte. Puis elle se décoiffa, ruinant tous leurs efforts et ne se rassois qu'une fois ma présence remarquée. Je la vois baisser la tête, honteuse, puis ramener une jambe contre elle pour y reposer sa tête, m'offrant le moins de visibilité sur son visage possible. Je n'ai pas tous les éléments mais je suis assez étonné par la situation et, bien qu'il ne reste qu'une heure avant le grand moment et qu'elle soit loin d'être prête, je prend le temps de rejoindre ma future épouse et de m'attabler avec elle, croisant les bras en la regardant.

  • Je pensais que tu aurais besoin d'aide, que ça te ferais plaisir de pouvoir te sentir spéciale aujourd'hui. Enfin, si tu préfère le naturel, va pour le naturel.

Je termine ma phrase en venant détacher mes cheveux puis les remuant pour leur redonner leur volume naturel. Quel gâchis, je venais de passer près d'un quart d'heure à avoir chaque mèche en ordre pour finalement tout ruiner en quelques mouvements. Je reviens à ma compagne qui me tourne à nouveau le dos, ne me regardant pas. Elle a l'air triste, déprimée alors que pourtant c'est un jour de fête. Je me redresse donc un peu, venant prendre son visage par le menton pour le tourner vers moi. Autant j'ai pu avoir des gestes tendre, autant celui ci ne laisse pas de place à un refus.

  • Eh, regarde moi. Hanae, Ce n'est pas le moment de rêvasser. Tu aura tout le loisir de le faire plus tard, là tu dois être avec moi parce que d'ici une heure, tu ne pourra plus utiliser l'excuse que je suis un inconnu pour toi. Je ne sais pas ce qui ne va pas mais c'est le plus grand moment de ta vie et tu t'en évade. Donc tu te reprends, tu te trouve une jolie robe, tu te fais toute belle et dans une heure tu répondra simplement "oui".

Hanae Kaari

07-05-2022 00:15:41

Il se rapproche et s'installe près de moi, mais je ne bouge pas. Je refuse de le regarder, mais il semble penser que c'est à cause du maquillage. Il ne comprend pas. Il ne me connaît pas ! Une petite larme de frustration coule sur ma joue que j'essaie de cacher. Il m'oblige à le regarder et je détourne les yeux, mais il s'arrange tout de même pour que je le regarde. Il prends alors la parole.

Alors qu'il m'explique que je n'ai pas le droit rêvasser ni même de m'évader ou de dire non, il m'ordonne de me trouver une robe, de me faire jolie, mais j'en ai pas envie. Je veux dire non, je veux simplement vivre une vie simple, sans embrouille. Mes larmes remontent et, d'un geste que je n'aurais jamais fait en temps normal, je lui retire sa main assez violemment, refusant ainsi son toucher. Je me lève et je m'éloigne de lui, sans lui tourner le dos.

  • Je.. je refuse ! Je ne suis pas un jouet, je ne veux pas me marier avec vous ! Je veux mes parents avec moi pour ce mariage ou je refuse toute union !

Déclarais-je sous la colère, l'angoisse et bien plus. Je revenais souvent sur leur sujet, mais c'était si difficile de faire leur deuil. Je ne me sentais pas très bien et je souhaitez m'enfuir. Calmement, je me dirige vers la porte, observant chaque faits et gestes de l'homme.


William Dyers

07-05-2022 01:49:31

En prenant son visage dans le creux de ma main, je constate combien Hanae semble triste et ma tentative de réconfort n'a pas le succès escompté. Au contraire en fait, elle me repousse d'un geste assez vif et se révolte d'un coup, sans vraiment de raison ou si. De nouveau, elle réclame ses parents pour le mariage, menaçant de refuser cette union. Elle fait front cette fois, me faisant face et se dirige vers la porte lentement, sans me lacher du regard. J'ai l'impression de revoir Soara et l'issue de notre relation rouvre de vieilles cicatrices en moi. Pas question de la laisser partir cette fois, dès qu'elle pose sa main sur la poignée, je lui fais

  • Si tu quitte cette pièce sans mon accord, le contrat est rompu. Tout l'argent que j'ai donné à tes parents ainsi que les dettes que j'ai remboursé, tout cet argent ils me le devront. Je pense que les gens qui travaillent pour moi n'aurons pas de scrupule à vous prostituer ta mère et toi mais vu les sommes, tu vas en voir passer avant d'être financièrement indépendante.

Je n'avais pas envie d'avoir à menacer ma fiancée de la sorte mais je ne voulais pas la voir partir. C'était une sorte de joker que je m'étais gardé pour une situation de ce genre, un parmi d'autre d'ailleurs. Je me lève à mon tour mais vais simplement chercher un verre pour me servir un whisky assez généreux, reprenant par la même.

  • Il va falloir intégrer que tu ne reverras pas tes parents sans mon accord et je n'ai pas envie qu'ils te revoient. Ils n'ont pas mis longtemps à t'abandonner, en quoi leur présence peut bien t'importer. Peut être que ton deuil sera plus simple à faire si je les fais tuer. Ou si je leur demande de s'amputer d'un bras, tu crois qu'ils le feraient pour combien d'argent ? Ca n'aurait rien de compliqué, un coup de téléphone et c'est réglé.

Je reviens m'installer à table avec mon verre, observant Hanae, attendant sa réaction.


Hanae Kaari

07-05-2022 07:16:59

Au début, il ne semblait pas réagir, mais après quelques secondes, il me menace. Comment osait-il me dire ces horribles choses ?! Des larmes tombent à nouveau, mon regard ne lâchant pas celui de l'homme qui me tenait prisonnière. Ses paroles m'avaient faites la même sensation que lorsque j'avais pris la décision de me marier à un inconnu. Qu'est-ce qui m'avait pris de faire cela ? Je me décide enfin à lâcher la poignée de porte et je laisse glisser sur le sol. Il se contente de se prendre un verre d'alcool en ma présence et je devine qu'il n'allait pas si facilement accepter cette situation, je devais me résoudre à faire enfin ce qu'il me demandait ; rester à ses côtés.

Reprenant la parole, William me rajoute un couteau dans ma plaie ouverte. La douleur que je ressens quand il me dit ça n'était juste impossible à exprimer. Je les connaissais, j'étais leur fille et je savais, du moins j'espérais qu'il se trompait. Pourquoi m'abandonneraient-ils comme ça ? C'est moi qui leur avait demandée d'accepter sans la possibilité de faire un retour en arrière. JE les avais supplier pour qu'ils fassent cela rapidement. Refusant de me laisser abattre par lui, je me relève et je me dirige dans sa direction. Loin de moi l'idée de le contrarier d'avantage, mais je n'aimais la façon dont ils parlaient de mes parents, ils étaient mes héros, ils étaient tout ce que j'avais, même si je les voyais rarement et que je m'enfermais dans mes activités. Je gifle l'homme qui s'était servi du whisky et je pris enfin la parole.

  • Comment osez-vous me menacer et parler ainsi de ma famille ? Je ne suis pas à vous. Je me mari avec vous et je pars, il est hors de question que je vis avec un homme capable de dire de tel chose à l'égard des êtres que j'aime le plus au monde ! Vous n'aurez jamais d'enfant avec moi. Vous n'avez pas à décider qui je vois ou non et votre avis m'est égale !

Je prends une pause. Il faut dire que j'en avais beaucoup sur le coeur, mais je refusais de continuer. S'en était trop pour moi. Je préférais me calmer alors j'attrape une veste, m'attache mes cheveux comme je les aimes et je foudroie du regard William. Il avait été si tendre ces derniers jours, mais il refusait de me laisser vivre ma vie. Beaucoup plus calmement, je reprends la parole.

  • Si maintenant je n'ai même plus le droit de sortir de la chambre, comment vais-je faire pour me trouver une robe ? Ah et sachez que mes parents n'accepteront plus votre argent. J'ai un accord avec eux que vous ne connaissez même pas.

Mon énervement s'entendait toujours et j'étais encore très bouleversée par ce qu'il avait prononcé, mais je me contrôle, je prends de grandes inspirations et je sèche mes larmes. Mon regard se pose sur le sien, déterminée à quitter cette pièce, à m'éloigner de lui alors je reste plantée droite, devant lui.


William Dyers

07-05-2022 11:59:54

Mes menaces font rapidement effet et, comprenant dans quel bourbier elle vient de s'enfoncer, Hanae se laisse tomber doucement au sol. Je vois ses yeux s'embuer de larmes qui se mettent à couler sur ses joues avant d'aller prendre mon verre, une vision terrible mais un mal nécessaire. Puis j'enfonce le clou un peu plus, sans doute trop. Son expression de désespoir se mue en une colère et je la regarde revenir vers moi. Je m'attends à la voir s'installer à côté de moi, agacé ou triste mais résolue à obéir. Au lieu de ça, c'est sa main qui vient me gifler alors qu'elle reste debout, fière. Une prise de décision toute nouvelle. Elle qui, hier encore, se soumettait entièrement à la moindre de mes décisions, elle se rebelle et refuse tout notre accord : le mariage, les enfants, la vie en couple. Même sa docilité s'évapore comme une fumée.

J'aurais certainement dût rentrer dans une fureur noire. Tout détruire autour de moi à nouveau, violenter Hanae pour lui montrer qu'elle était mienne et que je ne tolérerais pas sa violence, que nous avions un accord. Mais je ne le fis pas. Je ne ressentais aucune colère, aucune fureur, même pas de la déception. J'avais simplement encaissé le coup en la regardant. La jeune fille enfonça le clou à son tour en expliquant que ma décision était irréfléchie et que ses parents n'accepteraient plus d'argent de ma part. Si elle était coincé avec moi, j'étais coincé avec elle. Je la regarde prendre une veste, séchant ses larmes, déterminée à déguerpir sans pour autant le faire. Je laisse un moment de silence puis sort mon téléphone, regardant la jeune fille tout en m'exprimant.

  • C'est William. Le mariage est annulé, renvoyez tout le monde chez soi avec une compensation financière... Oui oui, je suis sérieux. Oui, maintenant. Parfait, informez aussi monsieur et madame Kaari que notre accord est rompu et que j'attends un remboursement de leur dette avant la fin du mois. Merci bien

Je reprend mon téléphone, raccrochant puis le jetant négligemment sur la table. De nouveau, j'avais réussis à tout gâcher si près du but. Hanae m'observe avec une expression que j'ai du mal à comprendre, entre la colère, la tristesse et l'incompréhension. Je lui fais un signe de la tête vers la porte en défaisant ma cravate et déboutonnant ma chemise.

  • Dehors. Je ne veux plus te voir ici. Vas retrouver tes parents puisqu'ils comptent tant mais ne viens plus mettre les pieds dans cette pièce, dans cet établissement ou même dans cette ville.

Je détourne le regard de la demoiselle puis je prend une longue gorgée de whiskey, finissant pratiquement mon verre d'une traite. Je n'ai même plus un regard pour elle, n'exprimant aucun remord pour ce que j'ai fais ni ce que je vais faire.


Hanae Kaari

07-05-2022 12:58:20

Alors que je le gifle, il ne réagit pas et cela me fait peur. Il se contente d'encaisser, de m'observer et de boire. Il finit par prendre son téléphone et je l'observe en me calmant, mais une expression d'inquiétude repris sur mon visage. Ses yeux cherchent les miens et je ne lui refuse pas le contact visuel. Alors qu'il termine de donner ses instructions, je sens le sol se dérobé sous mes pieds. Je perds presque l'équilibre et mes yeux le regarde. Mon visage exprime mon choque et je reste là, sans bouger.

Après quelques minutes, je bouge enfin. Je titube vers l'arrière, l'observant. Mon cœur me faisait si mal, j'avais tout gâchée, tout foutue en l'air. Des petits non commence à franchir mes lèvres, car j'avais l'impression d'être dans un cauchemar. La déception de mes parents quand ils me verront débarquer, les dettes qui vont rester impayé.., je ne pouvais pas accepter cette situation, c'était irréel. Je me rapproche de William, les yeux vers le sol et je tombe à genoux devant lui. Des mots franchirent alors mes lèvres.

  • Je..je vous en prie.., tout mais pas ça..! Je vous demande pardon, s'il vous plaît, annulez vos paroles ! Je vous obéirais comme il se doit, je.. je ferais tout..pour vous satisfaire !

Difficile de trouver ses mots quand on a la voix qui tremble ainsi que tout le corps. Je dépose mes mains sur la cuisse de William, y déposant également mon front. Il voulait me chasser d'ici, m'ordonnait de partir, mais je ne pouvais m'y résoudre. Je relève les yeux vers lui quelques secondes, espérant qu'il accepte, alors que mes larmes continuent d'obstruer ma vue.


William Dyers

07-05-2022 13:10:46

Hanae reste immobile, pas très loin de la porte. Je ne sais pas ce qui la retiens de partir cette fois et je n'ai pas envie de la savoir. Je termine mon verre puis viens poser ma main sur mon front, le coude sur la table venant me soutenir. Je n'ai plus envie de la voir, je n'ai plus envie de sa présence, et pourtant elle reste là. Je considère la suite des évènements pour tenter d'oublier la présence de Hanae : comment je vais m'organiser pour la dette de ses parents, comment je vais remanier mon emploi du temps de la journée, etc...

Elle fini par revenir vers moi, sanglotant de plus belle, se remettant à genoux devant moi. Elle me supplie de la reprendre, de revenir sur mes mots, promettant la lune pour moi. Pathétique, comme tout ces gens venant me supplier pour tout et rien. Je ne lui accorde même pas un regard, elle ne le mérite pas. Elle tente de renouer un contact, même visuel mais je le lui refuse. Je pointe simplement la porte de la pièce, la seule menant au couloir.

  • Dehors. Je ne le dirais pas trois fois.

Les sanglots redoublent chez la demoiselle mais je n'en ai rien à faire. Vu qu'elle réagit pas, je me décide à agir pour elle. Je me redresse en la prenant par le bras, reculant ma chaise en manquant de la faire tomber, puis je me dirige vers la porte en la tirant derrière moi. Aucune compassion, aucune tendresse, aucun remord. Je la tire jusqu'à la porte que j'ouvre pour la jeter dehors comme une malpropre. Je n'ai qu'un regard de dédain quand je croise le sien avant de refermer la porte dans un :

  • Fout le camp de chez moi et retourne chez tes parents.

Hanae Kaari

07-05-2022 13:23:32

Je l'avais regardée se mettre dans cette position, mais je m'en fichais, je cherchais son pardon. Alors que je m'étais mise èa genoux, le suppliant, il se contente de m'ignorer, de ne pas me regarder ni même de me parler. Après quelques secondes, il se décide à enfin agir et je comprends assez vite que ce n'est pas pour que je reste. Je ne bouge pas, je ne voulais pas repartir, pas comme ça, pas sans avoir honoré le contrat. Malheureusement pour moi, il semble décidé. Sa voix est froide, il agit même de la sorte. Attrapant mon bras d'une façon qui m'étais douloureuse et dont je lâche un léger râle de souffrance, il me tire vers la porte et il me la ferme au nez, m'ordonnant de partir.

Je suis perdue, je ne sais pas quoi faire. J'arrivais à peine à me concentrer sur ce qui se passait, alors penser à une solution n'était pas chose simple. Je toque timidement à la porte de la chambre, souhaitant rentrer de nouveau. Je tourne la poignée afin de voir si elle était ouverte. Après le résultat, je me décide à rester ici, essayant de résonner mon ex futur marié.

  • Je vous en supplie, William ! Ne le faites pas pour moi, mais pour vous.., je.. je n'aurais pas le luxe de vous refuser quoique ce soit..! Prostituez-moi si vous le souhaitez, j'accepterais mon sort, tant qu'il vient de vous.., n'attaquez pas mes parents à cause de moi..! S'il vous plaît, revenez à votre raison..

Dis-je alors que ma voix s'affaiblissait de plus en plus. Mon regard est posé vers le sol et j'étais attentive à ce qu'il allait dire ou faire. Je ne voulais pas le perdre, mais si, je dois l'avouer, c'était pour assurer mon avenir et celui de mes parents.


William Dyers

07-05-2022 14:12:04

Je referme la porte et me met dos à celle ci. J'entends encore Hanae pleurer derrière celle ci mais je pense que c'est la bonne décision à prendre. Je passe un contrat sur la tête de ses parents, ils seront morts dans moins d'une semaine et elle n'aura plus rien où s'accrocher. Oui c'est sans doute le mieux à faire. Je me dirige vers la table pour reprendre mon téléphone et donner ces instructions mais je m'immobilise une fois l'appareil en main. Est-ce vraiment ce que je dois faire ? Hanae ne me le pardonnera jamais et n'épousera pas celui qui est responsable de la mort de ces proches. Ai-je vraiment d'autres choix cependant ?

J'entends alors toquer à la porte puis cette dernière s'ouvre. Hanae entre tout juste le bout de ses genoux, encore au sol, l'air perdue. Elle me supplie de nouveau, acceptant n'importe quoi pour que je ne m'en prenne pas à ses parents, allant jusqu'à parler de prostitution. Je la regarde ainsi, dévastée par les événements. Puis je regarde mon téléphone. Il ne s'agit que d'un coup de fil et tout sera réglé. Pourquoi c'est si difficile de donner ce simple ordre ? Je soupire et pointe le lit du doigt, regardant la jeune fille.

  • Tu vas t'installer là bas et tu te fais toute petite. Je ne te vois pas, je ne t'entends pas, tu te met à genoux et tu reste sans bouger jusqu'à ce que je décide quoi faire de toi.

Reposant mon téléphone sur la table, je vais fermer la porte une fois Hanae à l'intérieur. Je sais quoi faire mais je n'y arrive pas. Tuer ne m'a jamais causer de soucis mais faire du mal à quelqu'un auquel je tiens, c'est une autre paire de manches. Je reviens à la table et m'installe en la regardant, jouant à tourner mon téléphone sur la table. Je reste ainsi pendant de longues minute, retirant simplement ma cravate et sortant ma chemise de mon pantalon. Puis le téléphone sonne. Sans surprise, les parents de Hanae. La nouvelle a dût rapidement voyager. Je décroche

  • Allo. Bonjour M. Kaari... C'est exact, votre fille a finalement refuser notre accord... C'est cela, les 112 millions de dollars avant la fin du mois. Mon assistant a dû vous donner les coordonnées bancaires où faire le virement... Bien sûr, elle est là. Je vous la passe.

Puis je jette le téléphone sur le lit, un lancer assez lointain retenu par la douceur du matelas. Je fais un signe à Hanae pour qu'elle prenne le téléphone et l'observe, curieux de voir sa réaction face à des parents pour le moins en colère et en danger.


Hanae Kaari

08-05-2022 17:05:34

William, me voyant ouvrir la porte ne réagit pas face à moi. Je relève doucement les yeux vers lui pour remarquer qu'il joue avec son téléphone. Il soupir et m'ordonne d'aller sur le lit, à genoux, donc je me lève et je m'y dirige, essayant de cesser mes sanglots. Je manque de tomber à deux reprises, mais j'atteins le lit rapidement et je m'y installe comme demandé. Je pose mon regard vers le mur, serrant doucement les poings.

William ne semble pas quoi faire, voir perdu. Je le sais, car j'avais déplacée mon regard vers lui, mes larmes ayant cessées de couler. Jouant avec son téléphone après avoir fermé la porte, il m'observe. L'homme défait le haut de ses vêtements qui étaient très bien placé, ce qui me surprends. C'est alors que le téléphone sonne et mon regard ce pose sur l'objet, me posant des questions. Après quelques secondes, je comprends que c'est mon père et j'écoute la conversation..112 millions.. C'était une somme énorme que je devais réparée en me mariant avec lui, ce que je n'avais pas fait. Quelque chose atterrit près de moi sur le lit et je le regarde, c'est le téléphone. Je le prends en tremblant un peu et je le salut faiblement. Mon géniteur semblait si en colère, mais à la fois, il m'aimait tellement. Je le laisse parler, je le laisse se vider de ses émotions et je prends ensuite la parole tout en observant le lit.

  • P-père.., je vous promets de réparer mon erreur, je sais que vous détestez les excuses, mais je suis sincèrement navrée de mon comportement..! Ça n'arrivera plus, je vous le jure père..

Il reprit la parole et je ne fait qu'acquiescer quand je le dois. Mon regard se pose sur William une fois la conversation terminée et je me lève sans son autorisation. Je lui donne le téléphone en détournant la tête, puis quand il le prends, je retourne rapidement sur le lit, m'y réinstallant comme il me l'avait demandé. Je savais que je risquais beaucoup face à cette nouvelle désobéissance, mais je ne pouvais pas le lui lancer !


William Dyers

08-05-2022 20:05:37

Hanae regarde le téléphone qui a atterri près d'elle et le prend d'un air peu assuré. Sa voix est presque éteinte tant elle est terrifiée et même de ma distance, j'entends des cris désarticulés à l'autre bout du combiné. Hanae ne pleurait déjà presque plus et réussit à rester forte malgré les horreurs qu'elle doit entendre. Je la regarde en faisant simplement une petite grimace de la bouche. Je pourrais me montrer plus empathique mais elle l'a bien cherché quelque part. Je l'entends répondre, s'excusant platement auprès de son paternel et ne lui refusant rien.

Finalement, la conversation se termine et la jeune fille se lève pour m'apporter mon téléphone. Elle n'en mène pas large, osant à peine me regarder et se faisant la plus petite possible. Si elle avait pu disparaitre, je suis sûr qu'elle l'aurait fait. Je la regarde pendant plusieurs secondes, sa main me tendant mon téléphone, marquant bien qui domine dans notre relation. Je reprends ensuite mon téléphone en soupirant. A peine l'ai-je posé sur la table qu'elle est déjà de retour sur le lit, à genoux comme je le lui ai demandé. Au moins je dois lui reconnaitre une obéissance sans faille.

  • Bien, puisque le mariage a été annulé, il va falloir reporter l'événement. Autant dire que si d'ici là il te reprend de vouloir me gifler, de hausser le ton ou même de me déplaire, je pourrais bien annuler le mariage pour de bon et tu sais ce que ça implique, pas besoin de te faire un dessin.

Je la regarde en plissant des yeux, surveillant qu'elle reste immobile et silencieuse encore quelques instants. Puis je me lève et vais la rejoindre, restant hors du lit bien que très proche du bord. Je met mes mains dans mes poches et retire ma veste pour lui la jeter, guettant une réaction.

  • Maintenant excuse toi pour ton comportement et dis moi comment je devrais te punir pour ça

Hanae Kaari

08-05-2022 20:41:45

Malgré les paroles de mon père, j'étais si heureuse de l'entendre. Sa voix m'avait tant manquée que je passais presque outre ses mots. Le regard que pose William sur moi me rends mal à l'aise. Je ne savais pas du tout ce que je devais faire, mais il finit par le prendre et le déposé. Je profite de ce moment pour retourner me positionner et il prend enfin la parole, ce qui me soulage un peu. Quant à ses paroles, je remercie silencieusement le ciel qui m'accordait ma deuxième et dernière chance, mais William me menace tout de même. Mes yeux gonflés et rouges viennent se posés sur William, mais je rebaisse vite la tête. Mes chevilles commençaient à me faire souffrir, ce qui n'aidait pas pour garder un visage presque neutre. Je me contente d'hocher doucement la tête à la fin de ses paroles.

Je l'observe s'approcher de moi et il me jette sa veste que j'attrape par réflexe. Je bouge un peu mes jambes, car je n'arrivais plus à tenir dans cette position, mais je me devais de rester comme ceci, d'être parfaite à ses yeux. Je n'avais plus le droit à aucun faux mouvement, ni à une seule erreur. J'étais nerveuse, stressée et des petits tremblements pouvaient se voir, surtout lorsqu'il m'ordonna de m'excuser et de lui dire une façon de me punir. Je me sentais si mal, prisonnière. Des larmes s'apprêtaient à couler encore, mais je les contient le plus possible. Je n'ose pas tout de suite répondre, attendant quelques secondes avant de me prononcer.

  • Wi-William, si vous acceptez, veuillez pardonner.. mon énorme écart de conduite., ça ne se reproduira plus ! Je m'assurerais de plus jamais vous décevoir. Pour.. votre demande et afin de me faire pardonner.., je vous suggère de me punir en découvrant mon corps de la façon dont vous le souhaitez et quand vous le souhaitez.

Mes paroles se font tremblantes. J'espérais que cela lui suffirait, mais j'en était pas sûre, même si je savais qu'il n'était pas si exigeant, du moins, pour le moment. Je me risque à me déplacer, me mettant simplement assise en indien sur le lit. Une main se pose un peu plus haut que son entre-jambe, espérant que je n'allais pas regretter mon geste. Un frisson de peur traverse mon corps et je détourne mon visage, par honte, par peur et parce que je savais que j'avais très mal agis un peu plus tôt. Une chose était sûr, si avant je ne voulais pas le décevoir par principe, et bien maintenant c'était par principe et par peur de nuire de nouveau à ma famille. La pression qu'il me mettait était si énorme ! Je me risque à reprendre la parole d'une voix faible.

-Pouvez-vous me promettre de ne pas leur faire rembourser l'argent si je me montre aussi sage et docile que vous l'espérez, s'il vous plaît, Monsieur..?


William Dyers

08-05-2022 23:53:09

Bien qu'obéissante et docile, Hanae ne se laisse pas totalement soumettre. Que ce soit par reflexe, ankylose ou par simple affront, je la vois réceptionner ma veste quand je lui la jette. Elle ose tout juste lever le regard vers moi, les yeux rouges prêt à pleurer, les muscles tendus, tremblant légèrement. Elle exprime très bien la peur que je lui prodigue et se trouve un peu plus au bord des larmes quand je lui demande de s'excuser. Après un silence tout a fait compréhensible - je le préfère à des mots mal choisis - elle s'excuse platement, promettant de ne plus me décevoir et me suggère de la punir en la dénudant quand et comment je le désirerais.

J'avais d'autres projets en tête mais son idée est intéressante. J'imagine qu'elle ne s'est montrée à aucun autre homme jusque là et j'ai cru comprendre qu'avoir à le faire avant le mariage était une épreuve pour elle. Je la vois changer de position, ramenant ses mollets vers l'intérieur pour se poser en tailleur devant moi. Puis sa main viens se poser au niveau de mon nombril. Vu la hauteur de sa tête, je comprend très vite son intention et mon corps réagit quasi immédiatement, bandant mon sexe en peu de temps. Elle n'ose me regarder, toujours honteuse et d'une voix faible et timide, elle me demande de lui promettre de ne pas imposer le remboursement de la dette à ses parents.

  • Tu t'engages sur un jeu dangereux, je vais attendre de toi une docilité sans faille jusqu'au mariage et même après. Mais d'accord, je te promet d'effacer cette dette auprès de tes parents si de ton côté tu me promet d'être une femme docile.

Je m'approche d'un pas, me retrouvant très près de la jeune fille. Je n'aurais qu'à ouvrir ma braguette pour que mon sexe se retrouve collé à son visage et l'idée n'est pas déplaisante. Je pose ma main sur sa joue, lui offrant un bref réconfort avant de lui coller une baffe de la même manière qu'elle m'a giflé. Notre différence de force et de gabarit joue en sa défaveur cependant et le choc la projette contre le lit. J'en profite pour m'assoir sur le bord de ce dernier, la saisie pour un poignet et la tire pour l'allonger sur moi, face vers le lit. Une main sur son dos pour la maintenir, l'autre relevant sa jupe et baissant son dessous juste assez pour révéler ses fesses.

  • Quant à la correction, voici ce que tu mérite. Les méchantes filles comme toi ne mérite qu'une fessée et je compte sur toi pour me remercier à chaque coup que je t'infligerais.

Sans attendre de réponse de sa part, j'abat ma main sur ses petites fesses rebondies. J'y met toute ma force, aucune retenue cette fois. Chaque coup provoque un claquement violent qui résonne dans toute la pièce et j'attends un instant à chaque fois pour entendre son petit remerciement au milieu des cris et des pleurs. Je la flagelle ainsi pendant plusieurs minutes, jusqu'à ce que ses fesses soient rouges, à la limite de passer au bleu et chaudes au touché. Je ne la relache qu'à ce moment, retirant ma main de son dos en guettant sa réaction.


Hanae Kaari

10-05-2022 07:26:21

J'avais si peur de sa colère. Je n'avais qu'une envie ; disparaître. Les regards que William m'adressait, que je le regarde ou non, me donnait la chair de poule. Je replis calmement sa veste, toujours autant tendue et je la dépose devant moi. La punition que je lui propose n'a pas l'air de le plaire, ni de le déplaire, mais je n'ose pas plus le regarder que cela. Je voulais à tout prix éviter son regard. L'idée que cet homme voit mon corps, qu'il en profite et qu'il en fait ce qu'il veut me fait encore plus peur, surtout que je ne m'étais jamais retrouvée seule avec une personne du sexe opposé avant lui. L'expérience avec William m'était difficile d'acceptation, il semblait si gentil, affectueux, mais maintenant, après plusieurs jours, je commençais enfin à voir son vrai côté. Tremblante un peu, je laisse mon regard vers le lit, lui posant alors une question à la quelle il répondit rapidement.

William acceptait seulement si je lui promettais d'être comme il l'entendait et cela me provoqua un léger rictus aux coins des lèvres. Alors pour lui, je n'étais rien de plus que son jouet ? Mes poings se serrent doucement contre mes cuisses puis je regarde la couverture, ne détachant pas une seule seconde mes yeux de cela.

  • Ne suis-je pas déjà assez docile pour vous, William..? Vous savez, je ne suis pas ce que vous appelez une esclave, je suis sensée être votre fiancée, votre épouse. Je ne suis pas qu'un jouet. Considérez-moi comme votre égale, s'il vous plaît.., vous me faites peur, je n'aime pas votre manière d'agir, mais je m'efforcerais de vous satisfaire en tant qu'humaine, comme ma mère a satisfait mon père.

Dis-je, tandis qu'il s'approche de moi d'un pas encore. Après tout, dans mon souvenir, le contrat disait que si je me mariais avec lui, mes parents seraient de nouveau bien financièrement. William dépose sa main sur ma joue, m'offrant un certain réconfort qui me fais du bien. Malheureusement pour moi, cela ne dure pas très longtemps, car sa main se transforme en gifle violente. Mon corps se retrouve sur le lit et de nouvelles larmes silencieuses coulent sur mes joues. Ma main qui se pose sur ma joue se fait retirer lorsqu'il attrape mon poignet pour m'attirer contre lui, m'obligeant ainsi à être allonger sur celui-ci. Mes yeux se ferment par peur et parce qu'ils étaient trop près du matelas. Une de ses mains se pose contre mon dos, retirant toutes possibilités de fuir, même si cela n'était nullement dans mes intentions. Quand à son autre main, il me dénude en partie le bas et mon coeur s'accélère fortement de nouveau. N'allait-il donc pas arrêter de me terroriser ?! Ses mots résonnent dans ma tête et n'ayant même pas le temps de tout assimiler, un nouveau coup s'abat sur mon corps, sur mon fessier. Je couine de douleur et de nouvelles larmes chaudes tombent. Il voulait que je le remercie, mais j'en avais pas envie.. Ne souhaitant pas subir plus que cela, j'obéis à nouveau et je le remercie à chaque coups, de plus en plus faiblement. Mes couinements se transforment peu à peu en hurlement lorsque je sens les brûlures des fessées montées en flèche après chaque minutes de torture.

Mes larmes cessent encore une fois beaucoup plus tard que la fin de la punition. Mon géôlier me libère enfin, mais je n'avais pas du tout envie de bouger, ni de parler. Je reste là, allonger sur lui. Mes muscles se détendent enfin, car je croyais - et espérais - que tout cela était enfin terminé. La couverture dans mes mains fermés se fait enfin relâcher et, après quelques minutes, j'ose bouger, rampant au bout du lit. Mes déplacements me causent de léger douleur, mais je ne le ressentais qu'à peine, me concentrant juste à mettre de la distance entre nous après cet enfer.


William Dyers

10-05-2022 17:26:25

Malgré la peur que je lui inspire, malgré sa tête baissé, malgré son regard figé sur ses genoux, Hanae trouve toute de même le courage de me répondre avant que je la corrige, remettant les choses à leurs places. Elle rappela qu'elle n'avait pas le statut d'esclave, qu'elle méritait la même considération que moi et qu'elle n'aimait pas que je lui inspire autant la peur. Même si je n'ai pas répondu à cette remarque, j'en tiens compte pour la suite de notre relation.

Toutefois, chaque action entraine une réaction et si je ne dois pas la considérer comme une esclave, une correction semble tout à fait indiquée pour ce qu'elle a fait. Mon épouse n'oppose pratiquement aucune résistance et accepte pleinement la situation, se contentant de réagir par peur plus que par affront. Chaque coup sur ses fesses est suivie d'un petit remerciement étouffé. Plus les coups se multiplient, plus ses couinements deviennent intenses et les remerciements discrets. C'est un indicateur assez utile pour savoir quand s'arrêter, au moment où les couinement s'approchent trop des cris.

Je relâche mon épouse, m'attendant à ce qu'elle cherche à fuir immédiatement mais ce n'est pas le cas. Elle reste agrippée à la couverture du lit et ne se détends que doucement. Je viens donc lui caresser doucement la tête et le dos en lui parlant doucement.

  • C'est tout, c'est fini. Tu as été courageuse, c'est bien. Respire doucement, prend le temps.

Hanae prend bien une minute, si ce n'est plus, avant de se libérer et s'écarte rapidement de moi, allant presque à l'autre bout du lit. Une réaction totalement compréhensible vu ce qu'elle vient de subir. Je la regarde de bas en haut, devinant dans sa réaction comme dans son regard, un mélange de colère profonde couplé à une dévotion qu'elle met certainement déjà en doute. Je lève les mains pour indiquer que je ne veux pas lui faire plus de mal puis me rapproche, lui offrant mes bras pour lui proposer un câlin

  • Je vais faire des efforts pour ne pas te faire peur. Ou du moins, le faire d'une manière différente. Viens me faire un câlin, c'est important que nous ayons ces moments de couples après ce genre de correction. Je préfère garder le sexe pour plus tard entre nous... pour le moment du moins.

Hanae Kaari

10-05-2022 19:20:14

Les coups cessant enfin et moi qui n'ose pas encore bouger lui permet de me caresser le dos et la tête. Cela me semblait si inapproprié, mais je n'oppose toujours pas de résistance. Sa voix essaie de me réconforter, de me faire sentir bien, ce que je ne ressentais pas même si, aux paroles, je sais qu'il ne me frappera pas de nouveau, du moins pour le moment.

Loin de William, je prends de grandes inspirations discrètement et d'une main, je tripote la bague. Craintive tel un animal blessé, je lève mon regard vers l'homme, observant ses mouvements. Je ne voulais pas qu'il s'approche, mais malgré mon envie, il écarte ses bras, voulant que je m'y réfugie. Les paroles de William ne me rassure pas du tout et cela se voit lorsque je me recroqueville sur le côté dans un léger gémissement de douleur.

Même si je craignais sa réaction quand je lui refuse le geste affectif, je me refuse de succomber. Mon regard se détourne enfin de lui pour se poser vers mon unique objet sorti de mes valises ; ma peluche. Malgré me 21 ans, j'étais une grande enfant, je n'avais pas vraiment grandis sur le point émotionnel à quelques exceptions près. J'avais envie de réconfort, j'avais envie d'avoir quelqu'un pour me prendre dans ses bras, mais je ne voulais rien de cet homme. La douleur s'étant dissipée un peu, je change de position à nouveau, me retrouvant sur le ventre. Je n'arrivais pas à trouver une position confortable et j'avais peur d'avoir trop mal si je m'assois. Quelques mots s'échappent de ma bouche.

  • Je vous déteste..

William Dyers

11-05-2022 18:36:00

Hanae eut un mouvement de recul instinctif, se recroquevillant sur elle même. Elle pousse de petits gémissements de douleur en me regardant, me faisant bien comprendre qu'elle ne viendrait pas dans mes bras. Son regard se reporte sur sa peluche mais elle ne la prit pas, préférant s'allonger sur le ventre dans le lit. Elle ne dit que trois mots mais ces derniers me semblèrent terriblement dur. Je laisse mes bras retomber en poussant un soupir face à cette réponse. Je ne pouvais pas le lui reprocher vu ce que je venais de lui faire et je ne souhaitais pas empirer encore la situation.

  • Tu en as parfaitement le droit du moment que ça ne change rien à notre mariage. Je préférerais que notre relation se fasse dans l'amour mais je pense qu'il faudra qu'on parle longuement de notre vision du couple, histoire de savoir nos limites respectives.

Je regarde Hanae, la trouvant malgré tout très belle dans cette position, regrettant un peu de ne pas pouvoir être plus proche avec elle. Je me contente donc de lui attraper sa peluche pour la poser devant elle, assise devant son visage. J'aurais pourtant tellement envie de l'embrasser à nouveau, de découvrir son corps, de la serrer contre moi mais je préfère me retenir et ne rien imposer pour la moment. Me contentant de la regardant avec un petit sourire, je retourne vers mon armoire pour aller chercher une autre tenue en défaisant ma chemise puis en retirant mon pantalon.

  • Vu que la journée s'est libérée, je vais aller voir si tout se passe bien ici et travailler un peu. Tu es libre de faire ce que tu veux et de te promener où bon te semble. Seule impératif : tu ne fais rien de sexuel sans mon accord. Ca te laissera le temps de te remettre et peut être de me pardonner... Au moins un peu en tout cas. Si tu as besoin de quelque chose, demande à une personne qui travaille ici, ils savent qui tu es.

Hanae Kaari

11-05-2022 19:37:56

Mes mots semblent l'atteindre, ce qui m'importais si peu. William prend la parole, m'expliquant que cela ne devait rien changer au mariage, qu'il aimerait qu'il y ait de l'amour -ce qui m'étais impossible, pour le moment- et parler de notre vision de couple un peu plus tard. Cela était bien ironique, lui qui m'avait explicitement dit que je devais me montrer docile et satisfaisante, sans quoi il annule le paiement de mes parents.

Quelques minutes plus tard, l'homme dépose mon pingouin devant moi et je l'attrape, le gardant dans mes bras, contre moi. Même ce n'était pas une personne réelle, le fait de l'avoir contre moi me fait grandement plaisir et me procure une sensation d'apaisement. Je l'entends et je ressens qu'il se lève. Je le regarde quelques secondes pour m'apercevoir qu'il était entrain de se déshabiller et je rapporte mes yeux sur ma peluche. Quand il eut terminé, il m'annonce qu'il s'en va, me laissant libre de faire ce que je veux, sauf le sexe. J'écarquille discrètement les yeux, car il était impensable pour moi de le faire avec quiconque qui n'est pas mon mari. William m'indique que si j'ai besoin de quoique ce soit, je n'avais qu'à demander.

***J'attends qu'il s'en aille, puis je fini par me lever difficilement. Je m'approche de mes valises, y prends de nouveaux vêtements et je me change. Je vais dans la salle de bain, regardant mon visage ; mes yeux étaient toujours gonflés, mais très peu, ce qui me valait bien un petit sourire en coin. Je m'attache mieux mes cheveux, décidée à prendre un peu d'air dans tout cet enfer. Mes fesses me faisaient tout de même mal lorsque je marche, mais j'arrivais à le supporter sans me plaindre. Je me dirige donc vers la sortie du bar.. ***

Hanae

William Dyers

16-05-2022 17:32:38

===========================

Je traverse le couloir et pénètre dans mon lieu de vie doucement, sans non plus chercher à être discret. Vu la manière dont Hanae est partie, j'imagine bien qu'elle est en colère et je la cherche du regard depuis l'entrée pendant que je retire ma veste et mes chaussures.

  • Hanae ? Tu es là ma puce ? Il vaut mieux qu'on parle de ces esclaves plutôt que de chercher à me fuir tu sais.

Hanae Kaari

16-05-2022 18:49:05

Après le passage dans le bureau de William je reviens dans la chambre, fermant donc la porte. Quel dommage d'habiter aussi près de son travail ! Je me décide de faire un peu de ménage, me changeant ainsi les idées. Il faut dire que je n'aimais pas du tout cet homme, ni ces façons de faire..

William revient dans la chambre après plusieurs longues minutes. Je l'entends m'appeler, mais je ne lui réponds tout de même pas, préférant m'attarder sur les rangements de mes valises dans les endroits prévue à cet effet. Cela faisait trop longtemps que mes valises trainaient sur le sol avec mes affaires. Même si ce n'était pas très grand, il y avait assez de place ou les ranger. Certains objets précieux restaient dans ma plus petite valise que je mit sous le lit. D'ailleurs, j'avais retirée la blague et l'avait mise à un endroit où il ne pourrait la trouver. Je ne voulais plus la porter, même si en soit, le mariage était prévue et que j'allais bientôt obligée d'en porter une.

Une fois tout ceci fait, donc après environ 10 minutes, je me dirige vers William, détournant le regard. Je l'avais entendue m'appeler, me dire qu'il fallait qu'on parle de tout ceci, mais je n'en avais pas très envie. Je fini par répondre d'une voix neutre.

  • Ne m'appelez pas ainsi, je n'aime pas les mots doux, venant de votre part et je n'ai rien à dire sur les personnes que vous gardez prisonnier, car je sais que vous n'y changerais rien. Vous êtes insensible !

William Dyers

17-05-2022 00:54:21

J'ai amplement le temps de me dévêtir vu que la réponse ne vient pas. J'entends pourtant bouger dans la pièce et une fois allégé de quelques vêtements, je recherche de nouveau la jeune fille occupée à ranger ses affaires dans une armoire. J'imagine qu'elle n'a pas vu le double fond contenant un râtelier d'épée et de sabre en tout genre, il faudra que je lui parle de ces caches d'armes avant qu'elle ne tombe sur l'une d'elle par mégarde. Chaque chose en son temps.

N'ayant pas obtenu de réponse et ne voulant pas empirer à nouveau une situation déjà assez conflictuelle, je laisse Hanae finir de ranger ses affaires le temps que je prépare un thé. J'ai beaucoup parlé ce soir et une boisson chaude avec un peu de miel adoucira ma gorge. Quitte à faire les choses, autant bien le faire. Je prépare un plateau contenant théière, tasses, soucoupes, cuillère, sucre et pot de miel. J'opte pour un thé à la menthe, classique mais efficace. Hanae reviens vers moi alors que je suis en train de finir la préparation et, sans me regarder, elle me fait part de son mécontentement concernant le petit nom que je lui donne. Elle reste butée sur le thème de l'esclavage et sans même me poser la question, me vois comme un monstre insensible. Je la laisse dire, m'immobilisant pour l'écouter et ne répond qu'après quelques secondes

  • Je ne les garde pas personnellement prisonnière et qui vous dis que je n'y changerais rien ? Peut être que par amour, pour cadeau de mariage, je pourrais très bien abroger cette règle. Enfin visiblement c'est blanc ou noir avec toi. Un jour je suis le pire des salops et le lendemain, tu te rappelles que tu vas passer ta vie avec moi et je deviens un amant digne de ce nom. Très étrange comme manière de faire.

Je déclare tout ceci avec un calme olympien. Il faut dire qu'après avoir rencontré tous les leaders de la ville, le petit gabarit de la jeune fille ne me fait pas sourciller. Je verse l'eau chaude dans la théière, embarque un paquet de biscuit au miel sur le plateau et emmène le tout vers la table basse de mon salon favori : celui se trouvant entre les bibliothèques, offrant un des rares points vaguement intime de la pièce. Sur le chemin, je fais à l'attention de Hanae :

  • Il y a une tasse pour toi si tu te sens capable de m'écouter parler de l'esclavage. Si ce n'est pas le cas, tu peux aller dans le lit. Je te rejoindrais d'ici quelques minutes. Je ne sais pas pour toi mais moi, j'ai besoin de m'adoucir la gorge.

Sombre évènement

21-05-2022 12:44:25

Une première explosion retentit au rez-de-chaussée, aussitôt suivie d'une deuxième explosion au premier étage.