Chambres (Lyanna)
Chambres - 22/06/2022
Lyanna Meyer
22-06-2022 11:17:58
*Une dernière touche de maquillage et je m'estime prête. Je me relève, étire un peu mes muscles délicieusement chauds après une douche, et je me regarde dans le miroir. Pas mal. Ma peau est encore un peu trop blanche, mais en même temps, je n'ose plus trop sortir ces derniers temps. Et à force de rester enfermée au Dernier Verre... Je fronce un peu les sourcils, avant de replacer une mèche rousse derrière mon crâne. Mon tour de cou vient sublimer ma gorge, tandis que mes doigts viennent vérifier qu'il ne m'étrangle pas tout à fait, avant de descendre sur ma poitrine, s'assurant que Mac et Aron sont bien positionnés dans le soutien-gorge de ma nuisette. Un peu trop petite, l'habit ne fait que renforcer l'effet décolleté de l'ensemble, et les bordures en dentelle me chatouille discrètement tandis que, plus bas, je passe sur mon porte jarretelles, fixant définitivement mes bas en nylon à l'ensemble. Mon petit string vient agrémenter le tout pour rehausser mes fesses, et, satisfaite que tout soit prêt, je me juche sur une paire d'escarpins.
La parfaite petite prostituée... Je me demande ce que penseraient Père et Mère s'ils me voyaient, là, à attendre ma prochaine cliente. On ne m'a pas donné grand-chose comme information, à peine un prénom. Le reste, on m'a simplement dit que j'allais bien le découvrir par moi-même... En se parant généralement d'un petit rire. Je dois bien reconnaître qu'autant de mystères autour d'une personne a piqué au vif ma curiosité, mais j'ai eu beau asticoter les autres, je n'ai eu aucune autres informations qu'elle se prénomme Erna, et qu'elle sert quelqu'un d'important. Si je devais m'avancer, je dirais qu'elle n'est pas humaine. Après... J'aurais bien l'occasion de le découvrir. Erna. Pas un prénom commun, ni facile à prononcer, alors que je le fais tourner dans ma bouche pour me préparer à l'accueillir. Faisant face à la porte, j'enfile un kimono en dentelle, et mon habituel sourire étire mes lèvres. Fin prête.*
White Mask
22-06-2022 15:12:13
"Il faut que tu te détende" voilà ce que lui avait dit la Vengeresse, avant de lui glisser des billets dans la poche de son veston. Certes elle était en poste depuis peu comme cheffe, mais elles deux avaient été amies avant ça. Oh, de façon rapide, comme on peut faire dans un gang de rue, de façon exagérée en une fois on est prête à à en découdre pour l'autre, on se jette violemment dans la mêlée parce qu'elle à l'air bien, parce qu'on se serre les coudes. Elles avaient débarqué au bar chez Léon pour passer leurs nerfs, ivres d'alcool et de violence. L'une par amour de la baston, l'autre par rage.
Aujourd'hui c'était elle qui bouillonnait.
Et Yun lui avait répété ces mots qu'elle lui avait dit le soir où leurs actions avaient entraîné l'éviction des Cosa Nostra de la ville, femme et enfants compris, mais à sa sauce:
Bon, quand je suis en colère, soit je fais l'amour à mort, soit je fais un combat, soit je prends des substances, choisi.
Erna avait opté pour le sexe.
Après avoir nerveusement grillé d'autres cigares, la colosse décida de prendre une douche.**
Une prostituée ? Elle était pour la liberté des femmes de disposer de leur corps, mais était on vraiment libre à Langdorf ? Et puis est ce que ça n'allait pas être artificiel ? Elle enleva ses vêtements qui la faisaient ressembler à un hooligan iralndais - pantalon à carreaux rapiécé, foulard rouge, gilet, béret et flasque à la ceinture - avant de continuer à fumer sous l'eau glacée. Elle lâcha un juron quand son cigarillo s'éteignit sous le jet et s'en alluma un autre. Elle sortit ensuite et marcha nue dans la pièce qui lui servait de chambre au Casino, Jetta un regard sur son corps musculeux dans le reflet métallique du réservoir de la moto qui trônait au milieu de la pièce. La suite qui lui avait été donnée ressemblait à un garage de contrebande avance des pièces détachées des caisses de toute sorte une batterie, des sacs de boxe des altères et un lit au sommier défoncé. Le plafond était jauni par la fumée et une cible pendait au mur criblé d'impact de couteaux. Elle sortit par la porte de derrière après avoir enfilé une chemise et un pantalon propre. Elle fit demi tour pour reprendre son béret usé et son foulard. Elle pris ensuite sa Harley-Davidson et fit rugir le moteur jusqu'à sous les fenêtres du dernier verre, avant de grimper, un peu gênée jusqu'à la chambre qu'on lui avait indiquée. Son pas lourd pris fin devant la porte et elle toqua Doucement.