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Chambre du gérant (Hanae, William)

Le Dernier Verre - 3ème étage

Chambre du gérant - 27/10/2022


William Dyers

27-10-2022 19:08:52

**Ma demande trouve pour réponse une suite de regards qui se croisent et de réponses hésitantes. Personne ne semble être sûr d’où se trouve ma femme et les réponses qu’on me formule sont confuses. Dans la chambre. Non elle n’y est plus, quelqu’un l’a vu sortir. Où alors ? Pas au premier. Pas au second. Mon regard suit les réponses qui proviennent d’un peu partout autour de moi. **

On me désigne finalement une jeune femme assise à une table près de la sortie. Vu son look, j’ai plutôt l’impression qu’il s’agit d’une adolescente des bas quartiers. Et pourtant, lorsqu’elle comprend qu’elle est reconnue, elle se lève et se tourne moi, révélant sous sa capuche le visage de mon épouse. Je lui offre un franc sourire mais, alors que j’allais l’inviter à me rejoindre, cette dernière s’enfuit vers l’escalier dans un silence pesant. Tous les regards se posent alors vers moi, guettant ma réaction. Je soupire et reprends :

Ah, les femmes. Je vais la retrouver dans un instant, ne vous en faites pas.

Et alors, l’émulsion reprends de plus belle. Sous couvert de la musique entrainante de la scène, je salue de nombreuses personnes et retrouve nombre de connaissances que je ne peux esquiver. Ce petit manège dure quelques dizaines de minutes avant qu’enfin je ne parvienne à me libérer. Si cet accueil me fait plaisir, la retrouvaille la plus importante ne fut que trop courte. Je monte au dernier étage par l’ascenseur et vais jusqu’à la porte de ma chambre, estimant que c’est là que je vais retrouver ma belle. Enfin que j’aurais pu si la porte n’avait pas offert une inhabituelle résistance. Je frappe donc et tente à travers la porte :

Hanae ? Je suis rentré. Ouvre, veux-tu ?


Hanaé Dyers

27-10-2022 19:34:28

Les minutes passent, mais je n'entends personne arriver. Dans un certain sens, cela m'allait, mais dans l'autre, je me demandais si mon mari allait être tolérant le jour de son retour. Je suis de nouveau seule dans cette chambre qui compose que peu d'espace et je me sens de nouveau seule. Pendant longtemps, cette solitude me pesait dans ce bar, mais j'avais trouvée une façon de prendre un peu de plaisir. J'avais peur qu'il me retire ce petit bonheur et, surtout, j'avais peur que mon compagnon ne me laisse plus de moment seule.

Des bruits de pas se rapprochaient. William. Mon coeur qui battait normalement depuis que je m'étais enfermée, reprit d'un rythme beaucoup plus rapide. J'entends une tentative d'ouverture de la porte, mais je sais bien qu'il ne pouvait pas l'ouvrir sans la défoncer. Il le sait et se contente de toquer, me demandant de lui ouvrir. Pfff, il partait des jours sans rien dire et il osait revenir comme si rien n'était ?! Je n'étais pas un jouet et j'allais bien lui faire comprendre. Au bout d'environ cinq minutes, je me décide de déverrouiller la porte, me tenant debout à l'entrée, l'empêchant de faire un seul pas. De ma voix, je parle enfin.

  • Vous partez du jour au lendemain, mais vous revenez tel une fleur ?! Pourquoi n'êtes vous pas rester loin de moi ?! Je n'ai pas besoin de vous ici !

Mes yeux se posèrent dans les siens afin d'y lire une quelconque émotion à mon égard. Il faut dire que mes paroles pouvaient un peu blesser, mais ce n'était pas le véritable but. Reprenant un peu mes esprits, je soupir et j'ouvre complètement la porte avant d'aller vers la cuisine. Au moins, j'avais réussie à contenir mon envie de le gifler. D'une voix beaucoup plus calme, je reprends, dos à lui.

-Je suis désolée.., ce n'est pas ce que je voulais dire, William.. Avez-vous envie de quelque chose à boire ou a manger..?


William Dyers

27-10-2022 22:52:18

La porte reste fermée malgré que j’ai signalé ma présence par deux fois. Je fronce les sourcils et refrappe, pensant peut-être que mon épouse est plus loin ou cachée sous les couettes mais pas plus de réaction. Je comprends alors le message : elle boude. Je ne sais pas encore pourquoi mais elle boude. Je soupire et j’attends donc qu’elle se décide à ouvrir. Quel autre choix s’offre à moi de toute manière ? Je n’ai pas particulièrement mal aux jambes donc pas vraiment besoin de m’asseoir et la pièce est assez sécurisé pour résister aux explosions. J’ai bien un double de secours mais je n’en suis pas rendu à avoir à l’utiliser.

Le temps se fait long. Plusieurs minutes passent sans réactions, me laissant le temps de me préparer à ce qui m’attends. Soudain, j’entends du mouvement de l’autre côté et la porte s’ouvre. Ma petite femme se dresse dans la porte avec le visage des mauvais jours et commence presque à me gronder, demandant pourquoi j’étais revenu, se trouvant très bien seule. De toutes les personnes de la ville, c’est la première à hausser le ton contre moi. Je lève les sourcils sans un mot, la toisant simplement de ma stature.

Voyant qu’elle n’obtient pas la réaction espérée elle s’écarte et va vers la cuisine en reprenant, s’excusant et me proposant une collation. Une offre tout à fait appropriée mais à laquelle je ne réponds pas, pénétrant dans notre lieu de vie pour retirer mes chaussures et enfiler quelque chose de plus confortable. Puis je me dirige vers mon épouse qui me regarde, attendant ma réponse sans doute. Je m’arrête à son niveau, lui offrant un sourire mignon et simple. Puis, de ma main gauche, je viens chercher le contact en commençant par son épaule, remontant vers son cou en écartant légèrement son sweatshirt.

  • Je pars quelques semaines et déjà tu oublies ta place ? Ce n’est pas parce que j’ai un bras dans le plâtre que je ne suis pas capable de te corriger tu sais.

Tout en parlant, ma main s’enroule autour de son cou. Mon pouce en opposition totale à ma main enserre sa gorge, juste assez pour lui montrer que je le peux. Je ne la lâche pas du regard, je me délecte du spectacle en fait. J’entrouvre même la bouche en relâchant un peu la prise pour passer mon cou sur sa peau. Dieu qu’elle est douce. Je le remonte sur sa joue et la pousse juste assez pour la forcer à tourner la tête.

Tu es encore pure ? J’espère que tu n’en a pas profiter pour t’encanailler avec un autre au moins.


Hanaé Dyers

27-10-2022 23:21:34

Sa voix ne rompre pas le silence que je trouve pesant. Bien au contraire, il se contente d'hausser les sourcils en m'observant. Mes yeux se posent ailleurs, de peur qu'il finisse par mal le prendre. Lorsque je tente de détendre cette atmosphère autour de nous, mais il ne fait que se mettre à l'aise. Mon stress commence à augmenter sans que je puisse y faire quoique ce soit lorsqu'il s'avance vers moi. Son sourire me fait à la fois peur, à la fois il me rassure.. Deux sensations très différentes, mais qui sont pour tant là.

William passe sa main sur mon épaule jusqu'à mon cou, mais cela me semble si désagréable et j'essaie de le repousser rapidement. Je suis tendue, je n'arrive pas à connaître ses intentions et il m'avait si peu parler..! Sa voix se fait entendre clairement une nouvelle fois et je ne me sens encore moins bien. Oublier ma place ? Non. J'étais une femme libre qui n'avait besoin de personne. Malheureusement, je ne savais que trop bien qu'il n'avait pas cette vision là, tout comme mes parents.

Cet homme que je craignais me menace de me corriger, mais je ne bouge pas et ne parle pas malgré que a main se retrouve au niveau de mon cou. Je me contente d'abaisser le regard comme on me l'avait appris. L'homme qui se tenait à mes côtés commence à me faire manquer d'air et, sous le coup de la panique, je lui donne un assez grand coup contre le plâtre de William. Dans mes yeux comme dans tout mon corps, on sentait que je n'étais pas du à l'aise et stressée. D'ailleurs, une larme menaçait de couleur de mon oeil. Mon coeur battait hyper vite et malgré qu'il m'ait posé une question, je ne lui réponds pas.

Je me recule de plusieurs pas, essayant d'échapper à son emprise. Je ne voulais pas qu'il m'approche ni qu'il me touche. Ma larme qui me menaçait fini par tomber le long de ma joue et de mes lèvres tremblantes, j'arrivais à peine à prononcer ces quelques mots.

-M'a..m'approchez.. pas..!


William Dyers

27-10-2022 23:35:53

Pas vraiment docile sans non plus être totalement réfractaire, Hanaé me fait comprendre que je la dérange dès que ma main se pose sur son épaule. Comme je ne tiens presque pas compte de ce rejet, elle est bien obligé de me laisser faire à ma guise mais la main en position dominante autour de son cou, c'est le mouvement de trop. Elle donne un coup dans mon plâtre qui m'envoie une douleur vive, comme un éclair traversant tout mon bras d'un cou, me forçant à la lâcher. Sans me répondre, elle se recule, paniquée, tremblante et bafouille comme une bête apeurée.

Je secoue mon bras doucement pour en chasser les fourmis provoqués par la douleur puis commence à m'approcher d'elle à nouveau. Son visage exprime une terreur réelle, le même de ceux des esclaves en cage ou des personnes sur le point de mourir. C'est peut être le cas en réalité : depuis qu'elle est à Langdorf, elle m'appartient et je pourrais la tuer avec une facilité déconcertante. Je m'arrête assez près, hors de portée d'un coup de jambe malencontreux et je lui tends ma seule main valide pour l'aider à se relever.

  • Assez de ce petit jeu, pas de ça entre nous. Tu es mon épouse, tu n'as pas à me craindre... Pas autant. Et pour ne pas te mentir, je meurs de soif.

Hanaé Dyers

27-10-2022 23:55:14

Je le vois secouer son bras et dans un coin de mon esprit, je me réprimande et me sens mal. William n'a pas l'air d'en tenir compte alors que je l'ai blessé. Dans un certain sens, ça me rassurais, mais tout contact physique je le rejetais. Mon mari s'arrête près de moi et me tends sa main. Ma peur disparaissait de la surface et s'installe au fond de moi, mais je n'en tenais presque plus compte. D'un mouvement hésitant, je fini par accepter sa main qu'il me tendait. Devais-lui dire ? Non, surtout pas. Je n'avais pas envie qu'il ait un autre élan de colère comme à l'hôpital, le jour de mon arrivée..

Une fois qu'il m'a aidé, je me dirige vers la cuisine sans dire un mot. Par ma peur qu'il me fasse un coup dans le dos, je jette quelques fois des coups d'oeil vers lui. Je prends un verre et une bouteille de Whisky que je lui sers de façon assez normal. D'ailleurs, du sweat qu'il avait déplacé, je le remis en place, cachant le peu de peau qui se montrait. Quant à moi, je me servi un verre d'eau et je me posa sur une chaise autour de notre table. La tête penchée sur mon verre, mes deux mains autour de celui-ci, je pris la parole enfin.

  • Pourquoi.. avez-vous fait ça..? Pourquoi êtes-vous parti sans me prévenir ? J'ai été prisonnière de ce bar.. Je n'avais pas le droit de sortir d'ici.. J'ai été enfermée !

Je tape contre la table, alors que je commence à pleurer silencieusement. Je ne regarde pas mon mari, ne bougeant à peine. Je remis ma main contre mon verre, déposant ma tête contre mon bras sur cette surface.


William Dyers

28-10-2022 00:09:44

Mon geste dissipe toute crainte de mon épouse à mon encontre. Elle n'hésite pas très longtemps avant de prendre ma main. Je la tire fermement pour l'aider à se relever mais ce n'est pas encore de grandes retrouvailles heureuses comme dans les films. Sans un mot, elle va vers la cuisine tandis que m'installe à la table. Je contiens mon sourire en la voyant me servir un whisky, extrèmement heureux de voir qu'elle se rappelle de mon goût pour ce genre d'alcool. Elle s'installe avec un simple verre d'eau sans me regarder, jouant timidement avec son verre.

Sentant bien que j'ai réussit à outrepassé la barrière installée entre nous en seulement quelques minutes depuis mon retour, je lui laisse le temps et le soin de trouver les mots ou les questions qu'elle se pose. Ils finirent pas arriver et le problème est rapidement abordé : en mon absence, elle a vécu enfermé ici, conformément aux ordres que j'avais donné il y a longtemps. Je pousse un soupire, pas vraiment sûr que ce soit le meilleur moment pour expliquer en détails les raisons de mon retour.

Toi aussi tu m'as manqué. J'ai été... Enfin j'ai dût m'absenter sans prévenir contre ma volonté durant une période qui me semble bien trop longue. J'avais demandé à ce qu'on te protège avant tout, ils n'ont fait qu'appliquer ma demande et je suis assez rassuré de voir que tu es encore là et que tu vas bien.


Hanaé Dyers

30-10-2022 22:27:47

Il pousse un soupir qui me dérange fortement. Je me demandais quelles excuses il allait me sortir, une nouvelle fois. Mais qu'importe, je n'avais pas le choix d'accepter et de subir, si je voulais rester en vie et si je souhaitais que mes parents continuent d'aller bien. Sa voix retentie peu de temps après mon questionnement et son soupir, mais sa réponse ne me plaît pas. Je tourne ma tête vers lui, verre à la main. Je le serrais plus ou moins fort par la colère qui m'envahissait à petit feu.

  • Je n'en ai rien à faire de votre absence, vous pouviez disparaître toute ma vie, cela ne m'aurait pas déplut ! Je veux bien qu'on me protège, mais sachez qu'ils ont fait leur travail à moitié ! Votre personnel n'est pas celui que vous croyez. Vous ne savez pas si je vais bien ou non, alors je vous interdit formellement de le supposer.

Effectivement, ses hommes, ceux à qui il faisait confiance, n'était pas tous bons. Des souvenirs remontent ainsi à la surface, mais je garde le contrôle, du moins j'essayais. William n'avait aucune idée de comment c'est, d'être enfermé, de se sentir comme une bête sauvage. Je n'étais pas comme ceux qu'il avait assassiné de sang-froid. J'avais envie de lui jeter mon verre d'eau à la figure, mais j'avais soif et je n'avais pas envie de subir une de ses colères, alors je me contente de le boire d'une traite. Je le redépose assez violemment sur la table avant de me lever, faisant ainsi les cent pas entre la table et le lit.


William Dyers

30-10-2022 22:41:26

Hanae rétorque presque aussitôt en se montrant un peu plus impertinente. Ma présence lui déplait vraiment et elle critique mon personnel sans même expliquer vraiment pourquoi puis me fait comprendre qu'elle va mal sans non plus s'expliquer. Je la regarde sans un mot, sentant que je ne ferais que remettre de l'huile sur le feu. Elle boit son verre d'un trait, le reposant aussi violement que ses petits poings le peuvent puis se lève pour marcher en me lançant des regards noirs.

De toutes les manières dont j'imaginais nos retrouvailles, je n'avais jamais envisager d'avoir à faire à une telle colère. J'en viens même à me questionner si prendre une femme était une si bonne idée finalement. Je prend une gorgée de whisky en la regardant faire, conservant mon calme alors qu'elle semble contenir une rage sur le point d'exploser. Après deux aller-retours de sa part, je reprends la parole.

  • Si tu souhaites tant que ça partir, je peux t'envoyer retrouver tes parents. Je suis sûr qu'ils seront ravis de te revoir accompagnés de leurs dettes, ainsi que des intérêts que je réclamerais. De combien de millions on parle aujourd'hui d'après toi ? Vingt ? Cinquante ?

Hanaé Dyers

30-10-2022 22:53:26

Étonnamment, William reste très calme. D'un certain côté, cela me faisait un peu peur, presque autant que subir sa colère. J'entends sa voix, alors je m'arrête et je lui fais face. Je l'écoute et j'écarquille un peu les yeux lorsqu'il me reparle de mes parents. Resserrant les poings, je me rapproche de lui d'un pas rapide. Et sans que je m'en rends compte, une gifle partie sur la joue de William. Je pris, quelques secondes après, conscience de se que je venais de faire.. Mon coeur s'emballa, mais je me contente de reprendre la parole, sans chercher à me trouver des excuses quant à mon geste déplacée.

  • Vous la méritiez. Sachez qu'en aucun cas je ne souhaite retourner chez mes parents, mais vos menaces ne font plus autant d'effet qu'avant. Vous me renvoyez là-bas ? Et bien je trouverais un autre partie ou je me vendrais en tant qu'esclave. Je préfère cela à voir leur déception. Vous êtes le choix que J'AI décidée de faire avec votre accord. Donc cessez d'utiliser mes parents pour m'atteindre. L'argent importe peu, je ferais mon possible pour subvenir à ma famille !

Dis-je sur un ton ferme. Évidemment que j'avais peur de retourner là-bas, mais je voulais jouer une toute nouvelle carte. ll était cependant vrai que j'avais subit pire que des menaces ici, surtout en son absence. Lentement, je m'agenouille devant mon mari, détournant ma tête. S'il voulait à sa merci, j'étais disponible. J'avais peur, mais il valait mieux subir maintenant que de retarder. Je serre les poings contre mes cuisses et tout mon corps était tendu. J'eus ainsi quelques pensées concernant ma vie si j'avais sue me montrer plus docile face à l'homme qui se tenait face à moi, mais avec les si, on refait le monde..


William Dyers

30-10-2022 23:15:42

A peine ai-je terminé ma phrase que je vois Hanae revenir d'un pas vif. J'ai reposé mon verre et j'ai bien fait car une gifle immédiate m'attend pour toute réponse, si inattendue que je ne la vois pas venir et l'encaisse de plein fouet. Etonné, presque choqué, je porte ma main à ma joue et je me retourne vers mon épouse qui semble tout aussi perdue que moi sur le moment, réalisant surement la portée de ses actes.

Elle se justifie alors et ses mots montrent une assurance que je n'aurais jamais imaginé. Son sort, celui de ses parents, leurs dettes et tout ce qui pouvait me servir de moyen de pression s'effondre sous mon regard médusé. Elle me rappelle même que si elle est là, c'est aussi son choix et que même si elle revient chez ses parents, elle trouveras à subvenir aux besoins de sa famille. J'en reste sans voix. Timidement, elle s'installe alors à genoux dans une résignation cachant une colère profonde. Honnêtement, je ne sais pas si je dois la prendre dans mes bras, la frapper ou éclater de rire à ce moment.

  • Relève toi, tu as l'air ridicule dans cette position. Bon sang, pour une fois qu'une femme me tiens tête avec des arguments de poids, il faut qu'elle s'agenouille comme une esclave juste après.

Je prend mon verre et le termine d'une traite avant de me lever moi aussi. Je la regarde longuement sans trop savoir quoi faire. Une si petite femme douée d'un tel caractère, j'en serais limite fier. Je finis par poser ma seule main valide sur son épaule, la tapotant doucement.

  • Visiblement tu as beaucoup de chose à me raconter mais tu n'aime pas ma présence non plus. Alors on fait quoi ? Je te laisse le temps de venir à moi et on vit en s'ignorant comme les couples qui ne s'aiment plus mais qui vivent ensemble juste pour l'argent ?

Hanaé Dyers

30-10-2022 23:35:12

Je ne regarde pas la réaction de mon cher mari, mais il n'agit pas avant un petit moment. sa voix parvient à mes oreilles et il semble à la fois surpris et déçu. Sans un mot, je me relève, arquant les sourcils. Je le regarde terminer son verre pour ensuite me tapoter l'épaule. Décidemment, il m'impressionnait aussi. Je l'écoute une seconde fois en croisant mes bras sur la poitrine et je lui donna une réponse.

  • Je n'ai que voulu subir ce que vous alliez me faire, mais vous n'avez rien fait. Que j'aime ou non votre présence, je n'ai d'autre choix que de l'accepter, alors non, on ne vit pas en s'ignorant.

À ces mots, je me rapproche de mon partenaire et je dépose ma main contre le torse de mon époux, mes yeux se posant dans les siens. J'avoue que c'est assez contradictoire avec mes propos et mes envies. Je sens qu'il a envie de savoir ce dont j'ai parlée, mais j'en ai pas envie. Je me décide donc à prendre doucement son bras valide, sans quitter ses yeux et je le traîne dans la salle de bain. Je ne parle toujours pas et sans attendre, je retire mon sweet-shirt, dévoilant le haut de mon corps, y compris ma poitrine. William peut ainsi voir des blessures mineures, des blessures légèrement plus graves ainsi que des bleues. Je détourne le regard, les larmes aux yeux.

  • Celle avec les oreilles de lapin.., elle m'a sauvée et m'a permis de passer du temps en extérieur.., sans elle, je n'ose imaginer ce qui serait arrivé..

Ma voix se fait faible, mais je ne laissais pas mes émotions prendre le dessus de ma voix. Maintenant, William pouvait comprendre mon comportement réticent à son toucher, mais, assez surprenant que cela paraît, je prends sa main que je dépose difficilement sur ma poitrine. Je ne me sens pas du tout à l'aise, mais je souhaitais ne pas avoir peur du toucher de mon compagnon. Calmement, mes yeux au bord des larmes viennent le regarder.


William Dyers

30-10-2022 23:54:06

Bien qu'encore un peu agacée, Hanae semblent tout de même moins en colère. Elle venait de se donner à moi, acceptant pleinement son sort et moi, j'ai refusé. Est-ce la raison pour laquelle elle m'accepte maintenant ? Je n'en suis pas sûr. Pourtant, sa colère cède la place à de la tristesse et elle cherche un contact corporel entre nous. Je m'attends à l'entendre me dire quelque chose, me donner l'origine de cette colère et de cette tristesse mais les mots ne viennent pas.

Finalement, elle prend ma main valide et me tire doucement pour m'emmener avec elle. Je la suis sans trop comprendre, arrivant rapidement à la salle de bain puis je la regarde se dénuder. Souhaite-t-elle que nous faisions une toilette ensemble ? Ca ne sera pas pratique avec mon plâtre. En voyant ses ecchymoses, soudain je comprend. Ce ne sont que des blessures superficielles mais elle m'explique à demi-mot qu'elle aurait pu vivre pire. Sa voix comme son visage sont en peine et je la laisse prendre ma main qu'elle guide vers son sein, les yeux débordant de larmes. Mon regard alterne entre son visage et ses traces de coups, ne sachant pas où se fixer.

  • Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Je...

J'aurais dû être là. J'aurais dû pouvoir la défendre. Non, pire, jamais ça n'aurait dû arriver ! Comment l'épouse de l'homme qui tient cette ville dans le creux de sa main peut se retrouver dans un tel état. Beaucoup de pensées et de sentiments me traversent, me rendant incapable de formuler le moindre mot. C'est un point tel que je ne fais même pas de cas de la position de ma main, retenu contre le corps de mon épouse. Je finis par réussir à prononcer, après un long silence et un naturel des plus purs :

  • Est-ce pour ça que tu m'en veux tant ?

Hanaé Dyers

31-10-2022 15:07:41

L'incompréhension se lisait sur le visage de mon époux et sa voix ne terminait pas ses phrases. Je pouvais le comprendre, car qui s'attendait à voir une femme -sa femme- avoir de tel blessure pendant un absence ? Personne. Calmement, je me mets dos à lui, retirant délicatement sa main de mon corps. D'ailleurs la surprise était tel qu'il n'avait pas relevé ce détail, ni même bouger sa main. Je remets le sweet et je m'assois au bord de la baignoire, l'observant quelques minutes avant d'abaisser mon regard. Sa question me paraissait tout à fat normal, mais je ne savais pas comment formuler ce qui c'était passé. J'essaya tout de même.

  • Non.., vous n'y êtes pour rien.. Cette nuit-là, quand il est venu.., j'ai voulue sortir, mais de l'autre côté de la porte, on ne m'ouvrait pas. Il a pu faire ce qu'il voulait.., du moins pendant plusieurs minutes..

Ma voix s'affaiblit, ma tête par vers mes mains qui étaient posé sur le rebord de la baignoire. C'était un peu compliqué à expliquer, même si en soit, cela n'avait pas été si loin. J'avais simplement mal à quelques endroits, mais rien de très grave. Je repris la parole d'une voix un peu plus éteinte.

  • Callie.. Elle a entendue qu'il se passait des choses et elle est venue rapidement. Elle m'a sortie d'ici en prenant soin de moi. Elle.. m'a sauvée. Ils ont réessayer quelques jours plus tard, mais elle était là, à discuter en faisant son travail.

Je me tais et je relève mon regard vers l'homme qui se tenait encore debout. Mes yeux se posèrent sur son plâtre et je décida que je ne devais pas être la seule qui devait raconter ce qui c'était passé. Je lui demanda alors.

  • Et vous.., votre absence était pour quel raison..? Pourquoi avez-vous un plâtre ?

William Dyers

31-10-2022 16:06:16

En entendant ma question, mon épouse se tourne pour me faire dos en retirant ma main libre de son corps. Sans doute attendait elle autre chose de moi en faisant ce geste. Je la regarde se rhabiller puis s'installer sur le bord de la baignoire. Puis elle m'explique ce qui lui est arriver sans jamais nommer son agresseur. J'ai un peu de mal à comprendre comment cela peut arriver dans un étage si sécurisé, surtout à multiples reprises, mais je préfère ne pas l'interrompre, écoutant attentivement chacune de ses paroles.

Apparement, une de nos vigiles l'a mieux défendue que les autres, un point qu'il faudra aborder avec Nathan assez rapidement. Puis mon épouse remonte son regard sur mon plâtre et me demande la raison de sa présence et de mon absence. Si j'avais pu sans plus de douleur, je l'aurais mis dans mon dos car je n'en suis pas particulièrement fier.

  • Oh ça? C'est... Rien de très grave.

Je sens bien dans le regard de Hanae que ces maigres explications ne suffiront pas. Elle a été honnête avec moi après tout et s'il y a bien quelqu'un qui mérite de savoir, c'est bien elle. Je m'installe donc à ses côtés, les fesses tenant en équilibre sur le bord de la baignoire avant que je ne reprenne.

  • J'ai été enlevé pour être exact. Un groupe qui agit dans l'ombre de Langdorf et de pas mal de pays, bien plus ambitieux que les mafias qu'on peut trouver ici. Nathan était avec moi quand ils sont arrivés mais ça n'aura pas suffit. On est resté quoi ? Un mois ? Peut être deux dans une espèce de prison glauque. Je pense qu'ils voulaient juste passer un message.

Je lève mon bras emplâtré

  • Ca c'est juste un souvenir de là bas. C'est pratiquement guérit, de ne devrais pas avoir à le porter encore longtemps.

Hanaé Dyers

31-10-2022 16:18:26

Il semble à l'écoute, mais il ne me laisse pas entrevoir une quelconque autre émotion, mas ça me fait du bien. Alors que je lui pose la question, il ne semble pas vouloir me répondre et je détourne la tête. J'aurais aimée qu'il me parle enfin, qu'il me dise ce qui c'est passé, mais il se contente d'un ''ce n'est rien de grave''. Je le regarde d'un air qui cherche a mieux comprendre, car effectivement, je n'allais pas en rester là, mais je ne posais pas plus de question, le laissant en parler tout seul. William se pose à mes côtés et il reprends la parole, m'expliquant que ce n'était qu'un enlèvement : quelque chose de grave qui me fait écarquiller les yeux. Ce n'est pas anodin, mais il semble pas s'en rendre compte, du moins de ce que je m'aperçois.

L'homme qui se tenait à mes côtés m'explique de nouveau que son plâtre était dû a une sorte de résistance de sa part. Il m'indique qu'il ne devrait pas le porter encore longtemps, mais je ne sais pas combien de jours encore. Lentement, je me relève et je le regarde, faisant disparaître toutes émotions négatives de on visage afin de laisser place à un petit sourire.

  • Et si on reprends notre première rencontre..? Nous pourrions aller au restaurant. Sans les balles et l'hôpital, cette fois !

Proposais-je sur un petit ton humoristique. Cela faisait longtemps que nous n'étions pas sorties et puis il méritait bien une petite pause quant à mon désagréable comportement. D'ailleurs, je n'avais aucune envie de continuer la discussion de son absence, cela nous pesait beaucoup trop. Je lui tends ma main et j'attendis sa réponse.


William Dyers

31-10-2022 16:34:15

En entendant mon histoire, Hanae semble très surprise par cette dernière. Il faut dire que je connais les risques du métier et cela en fait malheureusement partie. Ou tout simplement moi qui ne réalise pas combien la situation était dangereuse et catastrophique. Toujours est-il qu'une fois la surprise passée, elle se lève et me sourit en me proposant de reprendre pratiquement là où nous en étions resté la dernière fois que nous avons pu passer un moment normal ensemble. Elle me tend la main et me sourit d'une manière dont je ne peux répondre que par un autre sourire.

  • A vrai dire, j'étais aussi dans cette optique vu que tu n'a pas dû voir le jour depuis un moment donc ça me va.

Je m'aide de sa main pour me redresser et emboite le pas vers la sortie. Je dois dire que la fatigue accumulée commence à se faire sentir et que ce cessez-le-feu dans nos querelles tombe à pique. Je m'arrête simplement au niveau du lit, retenant mon épouse car n'ayant pas laché sa main depuis qu'elle me l'a donnée.

  • On y va comme ça ? Ou tu veux enfiler quelque chose de... Différent ?

Hanaé Dyers

31-10-2022 16:44:38

Le voir me sourire, je ne sais pas pouruoi, me réchauffe le coeur. Il faut avouer que j'étais heureuse de le retrouver malgré mes dires et ce qu'il pensait. Il n'avait presque rien et il me souriait, comme si le monde était à nous. Il me réponds qu'il souhaitait lui aussi prendre une petite pause à l'extérieur ainsi que de reprendre notre premier rencard. Je le sens s'arrêter et, par surprise, je me retourne pour le regarder. Il se tient à côté du lt et mon coeur s'emballa. Voulait-il le faire avant d'y aller ? Qu'attendait-il ? Sa voix se fait entendre et, sans savoir pourquoi, j'ai l'impression qu'il a des sous-entendu. J'arque les sourcils, prenant la parole.

  • Et bien cela ne serait pas raisonnable.. Que penserais les gens de la ville s'il vous voyait avec une jeune fille mal habillée, qui plus est votre épouse.

Mon ton se fait légèrement humoristique. Je reprends ma main, lui adressant un regard plus doux qu'à mon habitude. Je me retourne et je vais vers mon armoire, observant mes tenues de soirées. Il faut dire que ce n'était pas vraiment mon fort, mais je souhaitais lui faire plaisir.. Je tourne mon visage en sa direction, reprenant la parole.

  • Pouvez-vous choisir ma tenue..? Je sais que c'est inhabituel de ma part, mais les robes ne sont pas mon point fort..

William Dyers

31-10-2022 17:05:38

Un peu surprise par mon arrêt inopiné, mon épouse suis totalement mon raisonnement. Elle est bien consciente de son statut et de ce que ça implique, autre signe qu'elle s'est bien adaptée à cette nouvelle vie. Je la laisse se libérer et aller vers son armoire tandis que j'examine ma tenue. Même si elle n'est pas particulièrement sale, me changer ne me ferait pas de mal non plus.

Je rejoins donc mon épouse pour aller cherche un autre costume mais elle se tourne vers moi alors que j'arrive à son niveau pour me demander mon avis... Ou plutôt même mon choix, se disant être peu douée dans ce domaine. Je fais un petit sourire et procède donc à ce détour pour fouiner dans ses affaires de ma main valide. Il n'est pas particulièrement tard, le soleil est encore présent dans le ciel. Il faudrait quelque chose de chaud, un brin sexy et adapté autant à l'après midi qu'au début de soirée. Je sors quelques robes que je remet, peu convaincu et fini par sortir une robe assez longue avec des motifs de fleurs et de plantes. Elle offre un léger décolleté mais couvre entièrement épaules et dos. Je la met devant mon épouse un instant avant d'acquiescer doucement.

  • Je pense que ça c'est pas mal du tout. Essaye pour voir.

Hanaé Dyers

31-10-2022 17:16:24

Le voir si près de moi me fait d'autant plus plaisir. Mes yeux s'attardent quelques secondes sur ses lèvres et, alors que mes joues rougissent, je l'observe choisir ma tenue. Il prends quelques robes, les reposes et il répète cette action jusqu'à trouver une jolie robe a fleur qui recouvre presque toute ma peau et, d'un signe de tête, je le remercie. Je prend donc la robe et je m'éloigne de William. Toujours dos à lui, je retire tous mes vêtements afin de mettre cette robe. Peu convaincue, je me retourne en le regardant.

Je ne savais pas quoi penser de cette robe et je n'avais aucune idée si elle m'allait bien avec mes cheveux roses. Calmement, je me rapproche de lui et je fis un tour sur moi-même. Allait-il apprécier ? Devais-je changer ? J'en avais aucune idée et j'attendis l'approbation - ou la réprobation - de mon mari. Quant à mes cheveux, je les mit de chaque côté de mon visage, recouvrant ainsi un peu plus mon épaule. Je pris alors la parole.

  • Suis-je assez acceptable selon vous ? Et mes cheveux, vous voulez une autre coupe ?

On dirait bien que l'avis du maire avait beaucoup d'importance à mes yeux, pour une fois.., mais je ne dis rien et laissais les choses se faire. Mes yeux se posèrent donc une autre fois sur le visage de l'homme.


William Dyers

31-10-2022 17:29:33

Alors que je donne sa robe à mon épouse, je remarque combien son regard pour moi à changer. C'est comme si elle éprouvait une sorte de fascination inavouée, comme si elle me redécouvrait pour la première fois. Elle me fait un simple signe de tête puis s'éloigne pour enfiler la robe, restant cependant dans mon champ de vision. Décidément, que de surprises avec une femme qui osait à peine montrer sa peau lors de notre mariage. J'en profite pour aller choisir un costume, gardant tout de même un oeil sur la belle.

Elle finit par se tourner vers moi une fois la robe enfilée, la faisant virevolter en tournant sur elle-même. Comme attendu, elle est classieuse sans faire trop distingué. J'approuve doucement de la tête après l'avoir observé en détail avec un simple sourire

  • Moi je te trouve très bien comme ça mais si tu veux vraiment me faire plaisir, une natte... ou deux. Tu as un mari très sensible pour les coiffures à base de double couettes. Il faut que je me change moi aussi. J'aurais d'ailleurs surement besoin de ton aide pour refermer ma chemise lorsque tu aura terminé.

J'agite mon bras emplâtré pour faire comprendre tout l'intérêt de son aide puis, à mon tour, de commence à me déshabiller pour enfiler ce nouveau costume. Je prend mon temps, à la fois entravé dans mes mouvements et ne souhaitant pas me faire plus mal que maintenant.


Hanaé Dyers

01-11-2022 23:21:53

William se montre rassurant et cela fait son petit effet : je lui souris timidement tandis qu'il me dit qu'il appréciait les nattes. Je fronce les sourcils légèrement avant d'aller fouiller dans un tiroir que j'avais pris pour mes affaires. D'ailleurs, mon mari ne semblait pas l'avoir vue encore et c'était tant mieux. Je lui jete parfois quelques regards, observant ce qu'il faisait de temps en temps. Je me décide a choisir ce que je cherchais et je partie dans la salle de bain, sans un mot. Évidemment que j'allais aider mon mari, mais je souhaitais terminer mes soins.

Fermant la porte de la salle de bain, je mis mon parfum à la senteur de rose, puis je pris mes élastiques (pour les cheveux) pour me faire une jolie coiffure. J'avais pris compte des attentes de mon compagnon et lentement, je sortie de la salle de bain, allant le rejoindre. S'il tentait de me regarder, je fuyais le regard et je parcourais son torse dans le but de finir de l'habiller. D'ailleurs, mes mains contre sa peau légèrement recouverte me faisait plaisir. Cela faisait su longtemps que je ne l'avais pas vue, que je me fichais de le faire ouvertement, car j'essayais également de travailler sur ma pudeur. Je fini par le regarder d'un vif coup d'oeil, puis je me tourne vers la porte, les joues légèrement rosés.

  • Vous êtes prêt..? Moi je le suis..!
la coiffure

William Dyers

01-11-2022 23:39:16

Hanae écoute ma requête sans un mot. Je commence donc à me déshabiller en prenant soin d'éviter me faire mal, le plus technique étant de retirer la manche de ma veste et de ma chemise. Même une fois tous les boutons ouverts, faire passer mon plâtre est aussi évident que de faire rentrer... Enfin, vous avez saisis l'idée. Mon épouse mène sa vie pendant ce temps, m'offrant son aide pour les parties les plus technique de mon effeuillage. Je la vois partir vers la salle de bain à un moment puis revenir sans trop y prêter attention, trop concentré à m'habiller à l'aide d'une seule main.

Il me faut un temps qui me semble considérable pour parvenir à m'habiller. Enfiler une chemise est aussi technique que de l'enlever, même avec l'aide de ma compagne mais le résultat en vaut la peine. Je ne me fatigue pas à enfiler ma veste cette fois, la faisant simplement couvrir mon épaule. Pendant se temps, Hanae a réussit à se faire une coiffure en réunissant ses cheveux en deux boules derrière sa tête. La chose me semble terriblement technique alors qu'elle a trouvé le temps de m'aider à m'habiller en plus de se coiffer. Je reste un instant à la regarder une fois vêtu, la bouche entrouverte tant elle me plait. Elle rompt mon admiration en quelques mots, s'assurant que j'étais prêt moi aussi.

  • Oui oui, je ne suis pas aussi resplendissant que toi mais compte tenu de la situation, ce n'est pas trop mal.

Je viens chercher sa main de ma main libre et noue mes doigts dans les siens. Nous nous dirigeons vers la sortie de cette pièce ensemble, main dans la main, comme un vrai couple. J'ai de petits regard pour elle et j'ai l'impression qu'elle aussi en a pour moi. Nous arrivons devant l'ascenseur. Je la laisse en charge de l'appeler et, tandis que nous attendons, je lui glisse avec un peu de gêne :

  • Merci. Pour faire des efforts pour me plaire un peu plus. J'apprécie beaucoup.

Hanaé Dyers

02-11-2022 00:24:23

William semble apprécier ma coiffure et cela me fait un drôle d'effet. Il ne dit cependant rien, mais j'esquive rapidement ses yeux. Il me confirme qu'il était prêt et je me contente de lui sourire vite fait. L'homme qui se tenait à mes côtés prend ma main et mes yeux se posèrent sur celles-ci, surprise. Quoiqu'en fait, cela aurait été normal pour un couple lambda. Ah et je ne parle pas de ses paroles qui m'on fait rougir tel une enfant.. Je le laisse me guider dans cet endroit qui lui appartenait et je senti ses petits regards se poser sur moi jusque dans l'ascenseur. D'ailleurs, je lui rendais la pareille, beaucoup trop nerveuse pour parler.

Je sens son souffle chaud près de mon oreille lorsqu'il m'adressa la parole. Il me remerciait de faire des efforts pour lui et je sentis une légère émotion que je ne connaissais que trop bien : la gêne. J'appuie sur le bouton de l'ascenseur qui nous guidait vers la sortie et je regarde rapidement William. Il méritait au moins une réponse. Je dépose donc un baiser sur sa joue juste avant l'ouverture des portes de l'entrée et je lui parla.

  • Et.. et bien.., c'est normal. Enfin, je..

Je fronce les sourcils, baissant un peu la tête. Mais qu'est-ce qu'il m'arrivait, à bégayer de la sorte ? C'était une première fois. Je m'étais toujours tenue droite, que cela sois physiquement ou même métaphoriquement. Je parlais avec sans difficulté et je me montrais souvent comme la parfaite jeune fille que mes parents voulaient. C'est sur ses pensées que je me repris et que je regarde de nouveau mon époux.

  • J'essaie de m'adapter à cette vie et à vous.. Il faut dire qu'en votre absence, je me sentais seule.

William Dyers

02-11-2022 00:47:00

Tout en gardant sa main dans la mienne, Hanae approche son visage du mien pour venir me faire un baiser sur la joue. Je l'avais marqué et la laisse faire. C'était sans doute sa manière de me dire merci aussi. Elle bredouille quelques mot avant de se reprendre, comme gagnée d'une confiance nouvelle digne de celle dont elle a fait preuve quelques instants plus tôt, m'offrant une réponse logique et raisonnable. Je ne sais pas si ça se voit mais c'est quelque chose qui m'excite sur le moment.

  • Si c'est ta manière pour que je reste à tes côtés, saches que ça fonctionne.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrent devant nous et nous entrons en même temps à l'intérieur, forcé de rompre le lien physique entre nous pour des raisons pratiques bien évidentes. Les portes se referment et je laisse mon épouse gérer les boutons à nouveau. Evidemment, j'ai une petite pensée pour le bouton d'arrêt d'urgence. Seuls, enfermés dans cette grosse boite en fer, l'idée m'effleure l'esprit sans pour autant passer à la réalisation.

  • Je dois admettre que je suis content de ce nouveau comportement que tu as. Tu es plus sûre de toi, plus à même de me tenir tête. Nous pourrions passer plus de temps dans mon bureau pour que tu vois les ficelles du métier.

Hanaé Dyers

02-11-2022 21:48:06

Je ne remarquais pas la bosse dans les vêtements de mon mari, car mes yeux restaient rivés sur le visage de celui-ci. Je dois avouer que ses paroles me font rougir, car même si ce n'était pas le but, j'étais désormais persuadée qu'il ne m'enverrais jamais dans mon ancienne demeure. Nous rentrons dans l'ascenseur et une nouvelle fois, j'appuie sur l'étage de l'entrée du bar. Je sens le regard de mon partenaire se poser quelques secondes sur le bouton d'arrêt, mais je n'y fais pas attention. Sa voix s'élève dans l'espace clos et je le regarde de nouveau, arquant les sourcils.

  • Vous donnez l'impression que je suis moins importante que vous, en disant cela. Par contre, il est vrai que j'essaie de ne plus me laisser atteindre par la moindre menace que vous me faites et allez me faire.

Celui-ci me propose d'apprendre les ficelles de son métier, mais je ne sais pas si j'avais réellement envie de faire partie activement à la vie de criminel, comme il le faisait. Ce n'était pas du tout mon domaine et je préférais donner des cours de piano ou d'un autre instrument. De ma douce voix un peu hésitante, je lui répondis.

  • Je dois vous avouez que cette idée ne m'enchante guère.. Vous êtes un criminel. Ais-je envie de faire partie de tout cela activement ? Je ne pense pas. Je préfère encore développer mon propre petit business qu'être entourée de gens infréquentables.

Mes pupilles se dirigent vers la lumière rouge de l'ascenseur qui indiquait à quel étage nous étions. Au deuxième. J'attendis qu'il atteigne le premier et j'attendis qu'il soit prêt à sortir avant de faire un pas dans le bar qui semblait assez animé, comme à son habitude.


William Dyers

02-11-2022 22:40:43

Bien que je garde les yeux fixement dirigés vers la porte, toute mon attention est portée sur ma vue périphérique, guettant les réactions de la jeune femme. Sa manière d'interpréter mes mots est loin de l'idée que j'avais en tête. Cela me semblait même plutôt flatteur de la considérer comme un égal au lieu d'une simple assistante mais sans doute une nouvelle démonstration de ma maladresse. Me confirmant mon impression sur son changement de caractère, elle poursuit en refusant tout simplement ma proposition. Pour elle, je suis un criminel et, à choisir, elle préfère rester dans la légalité que de me remplacer. Décidément, je n'en finis pas d'être étonné aujourd'hui.

  • Je pensais te faire plaisir mais soit, à ta guise.

L'ascenseur commence à ralentir puis s'arrête, les portes s'ouvrant à nous et donnant sur la salle principale du bar. Hanae me laisse emboiter le pas le premier pour rejoindre l'ambiance musicale de la pièce pendant un court instant. Nous n'avons rien à y faire, autant prendre la sortie arrière plus proche de nos véhicules. J'ai un peu de mal à vraiment cerner Hanae avec cette nouvelle façon de se comporter. Ni vraiment docile, ni vraiment dominante, j'ai l'impression qu'elle est devenu mon égal sans en accepter la charge. Comme une multitude de contradiction que je n'arrive pas encore à comprendre. En quelques pas, nous sommes dehors avec deux vigiles qui nous serviront de gardes du corps et de chauffeur le temps de notre sortie. L'air extérieur est plus frais que prévu mais le grand air me fait le plus grand bien.

  • Allons nous au même restaurant ? Si tu le souhaites, je peux même laisser les clients à leur table durant notre repas.